71ème anniversaire de la DUDH: soutenir et de protéger les jeunes

«  Les droits de l’homme, c’est mon affaire, c’est ton affaire, c’est notre affaire », scandaient 300 jeunes et enfants dans la salle de conférence de la maison des jeunes d’Amadahome, ce matin du 10 décembre 2019. Ils sont là dans le cadre d’un concours de récit, dessins et sketchs organisé par l’ONG Action Collective pour le Développement de l’Enfance et de la Jeune Fille (ACDIEF), avec l’appui financier du Centre d’Information des Nations Unies au Togo, à l’occasion du 71ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH).

La jeunesse se dresse en faveur des droits de l’Homme

L'objectif de l'activité est de réunir les jeunes autour de la question des droits humains, leur donner la parole de se prononcer sur les questions de droits humains. « Le thème de la célébration de cette année interpelle les jeunes et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’organiser une activité impliquant des élèves. En général, quand on parle des droits de l’homme, on pense que c’est seulement une affaire d’adultes alors que c’est une affaire universelle qui concerne aussi les jeunes et les enfants. Ce concours va non seulement les mettre en contact avec ce thème, mais déceler et corriger les lacunes dans leur compréhension du sujet», a expliqué M. Gadje Koudjovi, Directeur de l’ONG ACDIEF.

Environ 300 élèves de 3 établissements du secondaire notamment les complexes scolaires The rock of ages education, la mouette du plateau et l’école privée laïque Evolution ont pris part à l’activité. A l’issue de la journée et des délibérations, Mlle Bikassa Esso-Solam Léa, 11ans, élève en classe de 5ème au Complexe scolaire Mouette du plateau est celle qui a remporté le premier prix du dessin. Son dessin a porté sur l’article 26, alinéa 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) qui stipule que « toute personne a droit à l’éducation ». Elle a dessiné une jeune fille qui exprime son désarroi face à la décision de ses parents de ne pas la scolariser. « Comme c’est injuste que de nos jours, certains parents refusent de mettre leur fille à l’école tout simplement parce qu’ils ne savent pas que c’est le droit de leur enfant. Aidez-nous à les sensibiliser », écrit-elle sur son dessin.

Différents prix ont également été décernés aux élèves et aux 3 établissements qui ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis de l’activité. Des copies de la DUDH ont été mises à leur disposition pour la vulgarisation des droits de l’Homme au sein de leurs établissements.