Hausse du taux de couverture vaccinale: Lomé accueille un atelier de renforcement de capacités
16 octobre 2019
Du 14 au 18 Octobre 2019, L’OMS et l’UNICEF organisent un atelier de renforcement de capacités inter-pays, à Lomé.
Une centaine de participants de 14 pays d’Afrique de l’Ouest (Burundi, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Togo), d’Afrique de l’Est et du Sud (Madagascar), d’Afrique centrale (Comores) et d’autres régions (Haïti) y prennent part. Le but de cet atelier est de pourvoir les pays africains d’un document capital pour la hausse durable et équitable du taux de couverture vaccinale et de familiariser les participants avec le guide révisé « Atteindre Chaque District » (ACD) de l’OMS qui intègre les aspects d’équité développés par l’UNICEF.
Les travaux ont été ouverts par la Directrice de Cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Mme AKAKPO Midoamegbe, en présence du Coordonnateur Résident du Système des Nations-Unies au Togo, M. Damien MAMA; des Représentants Résidents de l’OMS, Dr Fatoumata DIALLO; de l’UNICEF, Dr Isselmou BOUKHARY; de l’UNFPA, Mme Josiane YAGUIBOU; du Directeur du Centre des Nations Unies pour la Paix et de Désarmement en Afrique, M. Nahmante Anselme YABOURI; de la Cheffe de bureau du HCR Mme Monique Edo Mihoé ATAYI KUASSI et du Représentant de l’Alliance Globale pour les Vaccins et l’Immunisation, Dr Jean-Charles DUBOURG.
« La vaccination sauve des vies, rend les communautés plus productives et aide à l’atteinte des objectifs du développement durable », a insisté Mme AKAKPO Midoamegbe. Elle s’est félicitée de la présence d’un nombre important de partenaires techniques et financiers qui manifestent ainsi leur volonté de poursuivre leur appui technique et financier aux pays.
La Représentante résidente de l’OMS au Togo a pour sa part rappelé que “les multiples épidémies de rougeole, de Poliovirus Dérivé de souches vaccinales de type 2 même dans les pays avec des couvertures vaccinales administratives élevées témoignent de l’existence des franges de populations non couvertes par la vaccination dans notre région ». D’où le besoin de rendre ces systèmes de santé plus robustes afin de répondre aux besoins d’équité, notamment en faveur des populations exposées à l’insécurité, aux conflits. Toutefois, a-t-elle précisé, si le guide ACD révisé a donné de très bons résultats dans des pays comme la RDC, l’Ethiopie, l’Angola et surtout le Zimbabwé, d’après les résultats d’une évaluation menée en 2005, il reste «générique ». « Il appartient donc à chaque pays de l’adapter à son contexte afin de faciliter la mise en œuvre. C’est là, toute l’essence de cet atelier qui vise à renforcer les capacités des pays pour l’adaptation du guide révisé et l’évaluation de la couverture et équité », a-t-elle souligné.
En 2018, un enfant sur cinq échappait encore à la vaccination, soit près de 10, 7 millions d’enfants de moins d’un an qui étaient ainsi exposés aux maladies mortelles et pourtant évitables telles la rougeole, la tuberculose, la fièvre jaune ou la méningite. Il est donc attendu de chaque pays à l’issue de l’atelier, un document national du guide ACD révisé qui prend en compte les spécificités afin que chaque citoyen, quel que soit son niveau de vie et son lieu de résidence, en ville ou en campagne, puisse accéder aux meilleurs services de vaccination!