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Allocution
03 novembre 2023
Atelier de lancement du Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina Faso et du Togo (PEV/PBF Benin - Burkina Faso- Togo, Phase 2)
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Histoire
30 octobre 2023
Journée des Nations Unies au Togo : les agences communient avec les commerçants du marché de Hédzranawoe
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Allocution
24 octobre 2023
Célébration de la journée des Nations Unies édition 2023: séances de sensibilisation publique, Don de sang et Dépistage au Marché de Hedzranawe
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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
Histoire
12 mai 2023
Togo: Les Nations Unies interviennent dans la surveillance des maladies aux frontières
Amina est commerçante. Une fois par mois, elle quitte son Mali natal, traverse la frontière entre son pays et le Burkina-Faso et celle entre le Burkina-Faso et le Togo pour venir s’approvisionner en marchandises à Lomé.
« Nous sommes un pays enclavé et l’on s’approvisionne essentiellement au port autonome de Lomé »,
explique-t-elle. En effet, le Port Autonome de Lomé dessert les pays de l’hinterland. Les commerçants de ces pays s’approvisionnent en toutes sortes de produits à Lomé et les acheminent à travers les frontières terrestres. Ces frontières constituent ainsi un maillon vital de l’économie de tous ces pays.
Des milliers de personnes y passent chaque jour dans les deux sens. Selon des statistiques de la douane de Hillacondjia (frontière entre le Togo et le Bénin), entre 1200 et 1500 personnes franchissent chaque jour la frontière du côté est du Togo et environ 3000 du côté ouest. Fermées un temps pendant la pandémie du COVID19, ces frontières terrestres sont désormais rouvertes, mais avec une surveillance renforcée. La pandémie du COVID19 a en effet démontré que les points de passage entre les pays jouent un rôle majeur dans la propagation internationale des maladies à potentiel épidémique.
Renforcer le contrôle des maladies aux frontières
Pour un contrôle efficace de l’état de santé des personnes désireuses d’entrer sur le territoire togolais, l’OIM et l’OMS interviennent aux différentes frontières. Ce contrôle permet de détecter toute suspicion de maladie pouvant compromettre la santé des personnes. Au nombre de ces maladies inscrites dans le carnet jaune (carnet de santé international de voyage), on trouve la fièvre jaune, l’hépatite B, la méningite, la rage, la fièvre typhoïde et aussi le Coronavirus.
Le 12 août 2022, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Agence de coopération internationale du Japon (JICA) ont remis des équipements et matériels de santé publique au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins pour le compte des points d’entrée de Kodjoviakopé (frontière Togo – Ghana), de Sanvee Kondji (frontière Togo – Bénin) et de Cinkassé (frontière Togo – Burkina-Faso). Les équipements et matériels sont composés de 03 ambulances médicalisées, de 60 moniteurs de température (thermo-flash), de 30 stations de lavage des mains, de 18 stations de toilettes mobiles, de 06 réservoirs d’eau pour le lavage des mains et les stations de toilettes, de 06 structures d’isolement et cabines de contrôle sanitaire équipées, de 30 tablettes et de 15 ordinateurs portables.
Le projet de « Renforcement des capacités de gestion des frontières pour répondre aux crises de santé publique, y compris la COVID-19 » est financé par la JICA et exécuté par l’OIM au profit de 06 postes frontaliers ciblés et répartis dans 05 pays transfrontaliers (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Burkina Faso et le Bénin). Ce projet s’inscrit dans la dynamique du renforcement des capacités opérationnelles en matière de gestion de crise de santé publique aux points d’entrée ciblés. Ceci, en vue de maintenir la libre circulation des biens et des personnes même en période de crises sanitaires. Selon l’OIM, la pandémie de COVID-19 a davantage exposé les carences structurelles et d’urgence sanitaire aux frontières pour répondre efficacement aux défis sanitaires induits par cette pandémie. « Notre plus grand souhait est que la mise en œuvre de ce projet contribue à doter les points d’entrée terrestres du Togo de matériels de santé publique pour mieux faire front contre les éventuelles crises sanitaires », a expliqué l’organisation.
Pour la bonne utilisation des équipements offerts par l’OIM, l’OMS a financé et mis à la disposition du gouvernement togolais 45 volontaires pour le renforcement des équipes sanitaires à 13 points d’entrée terrestre du Togo. Ces volontaires sont des Infirmiers d’Etat, des Assistants d’Hygiène, et des Agents de Santé Communautaires (ASC), chargés d’appuyer les équipes sanitaires présentes aux points d’entrée ciblés, pour assurer le contrôle sanitaire de tous les passagers et procéder si besoin, à la vaccination des passagers contre la COVID-19. La première phase du projet s’étend de juin 2022 à juin 2023.
« Ce projet me permet d'avoir une motivation. Le travail d’agent de santé communautaire me met en contact régulier avec ma communauté»,
explique Lokossa Yaovi Dominique, agent de service communautaire au point d’entrée d’Agome Glozou, à la frontière entre le Togo et le Benin. Malgré cette motivation, le travail n’est pas toujours aisé. Pour Neglo Yaovi Dodzi Laurent, infirmier diplômé d'Etat, être déployé au point d’entrée de Noèpé entre le Togo et le Ghana, est une expérience particulière, surtout au vu des difficultés rencontrées : « Des fois, nous sommes pris de haut par certaines personnes dans leurs gros véhicules, et nous, devant nos tables d’écoliers », confie-t-il avant d’ajouter avec un sourire plein d’espoir « mais, avec la collaboration des services de l’immigration, tout rentre dans l’ordre ». A Tohoun à la frontière entre le Togo et le Bénin, Kabou Socrates se réjouit également de la bonne collaboration entre les autorités sanitaires, sécuritaires, douanières togolaises et béninoises.
La Représentante Résidente de l’OMS au Togo, Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane, souligne pour sa part que « nous devons tout faire pour protéger nos populations des situations qui mettent en péril leur vie et cadre de vie ». Elle estime qu’« Il est de notre obligation de coordonner les différents efforts des partenaires pour une mutualisation des ressources et un appui pertinent, pour le bien de nos populations».
Les autorités togolaises comptent pérenniser l’utilisation des volontaires. « Nous sommes en train de faire le plaidoyer auprès des autorités pour la prise en charge d’une personne au moins et la motivation d’un agent de santé communautaire pour le renforcement des équipes médicales aux points d’entrée, surtout les points d’entrée informels où le flux de circulation est important et difficile à contrôler », explique M. Tante Ouyi, responsable de la surveillance des maladies non transmissibles au Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins.
Les deux initiatives de l’OIM et de l’OMS s’inscrivent dans la réalisation des ODD 3, 9 et 10.
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Histoire
06 avril 2023
Le CINU Lomé sensibilise les populations de Nyékonakpoè sur la gestion de l’eau
«L’accès à l’eau est une question de moyens financiers. Par exemple, avant, je buvais de l’eau minérale en bouteille, mais compte tenu de la baisse de mes revenus, je bois désormais l’eau du robinet qui parfois est trouble », explique Martin, 32 ans, participant à la séance de sensibilisation. Comme Martin, la soixantaine de participants à l’activité habite le quartier Nyékonakpoè, le long d’une lagune insalubre qui sert de dépotoir et de latrines publiques pour certains.
« Le fait d’utiliser la lagune comme dépotoir ou latrine publique pose un réel problème d’insalubrité car l’eau de la lagune s’infiltre dans les puits pendant les saisons pluvieuses » , explique Oumorou Sanessi, ingénieur sanitaire au service d’hygiène et assainissement de base du grand Lomé. Il a profité de l’occasion pour les inviter « à prendre des précautions pour rendre l’eau des puits potable avant toute utilisation ».
« Il est important d’utiliser du chlore pour assainir l’eau des puits avant toute utilisation. Pour cela, il faut mettre un comprimé de chlore dans 25 litres d’eau et laisser dissoudre. Après cela, l’eau peut être utilisée sans danger », a-t-il expliqué.
Cette initiative du CINU Lomé a pour objectif d’amener les populations de la zone à améliorer la façon dont elle utilise, consomme et gère l’eau. Dans le quartier, l’on assiste chaque saison pluvieuse à une recrudescence des maladies microbiennes, notamment le choléra. Les populations doivent prendre conscience que l’adoption de bonnes pratiques garantit une meilleure hygiène et assainissement et une eau de bonne qualité dans le quartier. Les informations partagées leur seront utiles en ce sens. Du chlore leur a été distribué à l’occasion.
Selon les Nations Unies, 2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’eau potable dans le monde ;4,5 milliards de personnes manquent de services d’assainissement gérés de manière sure et 340.000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de maladies diarrhéiques. L’objectif 6 des Objectifs de développement durable vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.
Au Togo, selon les dernières données de l’enquête démographique et de santé 2013-2014 (EDST III), seulement 12 % des ménages disposent de toilettes améliorées (non partagées) et 52 % de cette population pratiquent encore la défécation à l’air libre.. Une situation contre laquelle lutte l’UNICEF et les Cellules de Coordination Régionales (CCR) depuis 2012. Depuis le début de ce projet (une latrine pour chaque Togolais) avec l’approche ATPC (Assainissement Total piloté par la communauté), plus d’une dizaine de villages des préfectures de Vo, de Bas-Mono et des Lacs ont mis fin à la défécation à l’air libre. L'objectif fixé par l'ONU est de faire passer de 51 % de la population mondiale à 25 % à l’échéance 2030, le nombre de personnes sans accès à un assainissement de qualité.
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Histoire
17 mars 2023
Les Nations Unies appuient le dénombrement de la population togolaise
Le 5ème recensement général de la population
Le recensement s’est déroulé du 23 octobre au 16 novembre 2022. Toute la population résidant sur le territoire togolais, y compris les étrangers, était concernée par l’opération. Selon le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, Payadowa Boukpessi, « ce recensement permettra de fournir des indicateurs démographiques et socio-économiques aux décideurs et planificateurs pour l’élaboration des plans et stratégies de développement économique ». Il a ajouté que ce recensement permettra également « d’apprécier les caractéristiques de l’habitat et du cadre de vie de la population et d’actualiser le fichier des sites habités ».
Près de quinze milles (15.000) agents recenseurs ont été déployés sur le terrain. Ils sont passés de maison en maison collecter des informations selon un questionnaire enregistré sur une tablette numérique. C’est la première fois qu’un questionnaire numérique est utilisé dans le cadre d’un recensement au Togo. Cette révolution numérique a été possible grâce à l’appui des Nations Unies et des autres partenaires. En tant que chef de file des partenaires de ce recensement, l’UNFPA a mis à la disposition des agents recenseurs 15 000 tablettes de haute précision offertes par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) pour la collecte de données, la cartographie et le géo référencement des infrastructures
L’opération de recensement a nécessité un financement global de plus de 8,6 milliards FCFA. En plus de l’UNFPA et la CEA, la Banque mondiale, la GIZ, le PNUD, l’UNICEF, l’OIM ont accompagné l’opération sur le plan technique et financier. Tout au long de l’opération, Josiane Yaguibou, Représentante Résidente de l’UNFPA, a été présente sur le terrain aux cotés des acteurs nationaux. Elle s’est rendue dans plusieurs localités à l’intérieur du pays pour, selon ses mots, « s'assurer que tout le processus a été bien mené ».
Malgré les difficultés de départ, le recensement est arrivé à son terme à la satisfaction de Souradji Fankeba, directeur des statistiques démographiques et sociales à l’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques (INSEED).
"C’est une grosse opération qui nécessite les moyens logistiques et humains. Tout ceci a traîné un peu au début, mais avec le temps, on s’est vite ressaisi. Le bilan est positif", a-t-il indiqué.
Restitution de la mission de suivi indépendant du dénombrement
Selon la mission de suivi indépendant du dénombrement composée de 34 observateurs indépendants, y compris des experts de cabinets locaux et des membres des Agences du Système des Nations Unies (UNICEF, OMS, UNFPA), le recensement s’est déroulé conformément aux principes et recommandations des Nations Unies pour le round 2020 des recensements.
Les données de ce recensement vont contribuer au suivi et à l’évaluation des politiques et programmes de développement mis œuvre au Togo, notamment la feuille de route gouvernementale et les Objectifs du Développement Durable (ODD). Le dernier recensement général du Togo date de 2010 et a évalué la population à près de 6,5 millions d’habitants. Selon la courbe de progression de la population togolaise, elle serait actuellement de 8 millions d’âmes.
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Histoire
16 février 2023
Signature du UNSDCF 2023-2026 : Le Système des Nations Unies renouvelle son engagement aux côtés du Togo
Le document a été signé par Mme Ablamba Ahoéfavi Johnson, Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République, représentant le Président de la République, ministre de la Planification du développement et de la Coopération et M. Aliou Mamadou Dia, Coordonnateur Résident par intérim du système des Nations Unies au Togo.
« A travers cette signature, les vingt-deux (22) agences du système des Nations Unies signataires s’engagent à accompagner le gouvernement togolais et ses partenaires dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, pour un Togo en paix, une nation moderne avec une croissance inclusive et durable » a expliqué le Coordonnateur Résident par intérim du Système des Nations Unies au Togo, lors de la cérémonie de signature.
Le cadre de coopération est axé autour de trois (03) priorités stratégiques « soutenir une croissance plus inclusive et durable », « accompagner le développement du capital humain et l’accès aux services sociaux de base pour tous » et « promouvoir une gouvernance plus inclusive, efficace et redevable pour préserver la sécurité et la paix ».
Le système des Nations Unies prévoit d’investir environ 247 millions de dollars au cours des quatre prochaines années.
« A travers des interventions ciblées et coordonnées, ces trois priorités vont produire des changements catalytiques et surtout bien réels et concrets au bénéfice des populations, particulièrement les populations vulnérables »,
a déclaré la ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République.
Elle a exhorté les différents acteurs à prendre des mesures nécessaires pour garantir une exécution efficiente et efficace des actions contenues dans le nouveau cadre de coopération avec une approche participative.
Pour rappel, le cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable a été introduit par la résolution 72/279 de l’Assemblée Générale en 2018 comme le principal instrument dédié à la planification et la mise en œuvre des activités de développement des Nations Unies dans chaque pays pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030.
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Histoire
30 octobre 2023
Journée des Nations Unies au Togo : les agences communient avec les commerçants du marché de Hédzranawoe
Pour marquer l’évènement, les agences présentes au Togo ont organisé une journée de sensibilisation grand public couplée de consultations foraines et de dépistages gratuits au grand marché de Hédzranawoe, à Lomé.
Placé sous le thème « santé et bien-être, moteurs de prospérité », le programme de la journée a consisté à plusieurs activités liées au secteur de la santé: don de sang, prise de tension artérielle, dépistage de l’hépatite B, du cancer du sein et du VIH Sida, sensibilisations sur le cancer du col de l’utérus… Plusieurs communications sur l’espacement des naissances l’importance de la déclaration des naissances; la scolarisation; les migrations…, ont également attiré les commerçantes et commerçants du marché et les riverains. En se déplaçant au marché, les Nations Unies ont voulu célébrer la paix et la cohésion vécu dans ce pôle d’échanges et de brassage qui participe à la croissance économique.
« Nous avons dédié notre célébration à la femme togolaise, à la mère. Cette femme qui se lève à 4h du matin et se couche à 3h du matin. La santé de ces braves femmes est très importante parce que dans la famille africaine, la femme constitue réellement le socle et c’est elle qui est à la fois au marché, à la cuisine. Et souvent elle n’a pas le temps de s’occuper de sa santé et de son bien-être », a expliqué Dr Fatoumata Binta Diallo, Coordonnatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies au Togo.
L’initiative a été vivement saluée par les autorités locales, les membres du comité de gestion du marché ainsi que les femmes du marché. Avec beaucoup d’émotion, la Présidente du comité de gestion du marché, Mme Adjabode Rabietou, a exprimé l’infinie gratitude des commerçantes et commerçants d’accueillir les Nations Unies dans leur marché. « Nous avons toujours pensé que les Nations Unies, c’est pour les grands. Et les grands sont venus chez nous. Donc nous sommes aussi des grands. » « remercié les responsables du Système des Nations Unies au Togo pour avoir pensé à nous ».
Cynthia, la trentaine, est revendeuse de sandales dans le marché. Assise devant les cabines de l’ONUSIDA, elle attend son tour pour faire son test de l’hépatite B. Avec le sourire, elle confie « être très heureuse de consulter un médecin car ce n’est pas facile de trouver le temps et l’argent pour aller à l’hôpital même si j’aimerais bien le faire souvent ». Elle a émis le vœu que de telles initiatives se répètent.
Outre l’activité au marché, il est prévu dans le cadre de cette célébration une activité Ecojogging de sport et de nettoyage de la plage le samedi 27 octobre.
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Histoire
12 octobre 2023
Inclusion sociale: l’UNFPA accompagne l’Association des Sourds du Togo
432 millions d’adultes et 34 millions d’enfants ont besoin de services de réadaptation. Les personnes malentendantes sont atteintes d’une perte d’audition moyenne à sévère. Elles communiquent généralement par la parole et peuvent bénéficier du recours à des aides auditives, à des implants cochléaires ou d’autres dispositifs d’aide à l’audition ainsi qu’au sous-titrage.
Les personnes sourdes quant à elles, souffrent généralement d’une perte d’audition profonde. Elles n’entendent plus ou pratiquement plus. Elles communiquent généralement par la langue des signes.
La déficience auditive peut être due à des causes génétiques, à des complications à la naissance, à certaines maladies infectieuses, à des infections chroniques de l’oreille, à l’exposition à des sons forts, aux médicaments ototoxiques ou au vieillissement.
La communication reste un grand défi pour les personnes vivant avec une déficience auditive. Les médecins par exemple ont souvent du mal à échanger avec les patientes sourdes ou malentendantes car ne pratiquant pas la langue des signes. Beaucoup d’informations utiles se perdent dans ce blocage.
L’UNFPA aux côtés des jeunes filles et femmes sourdes
Au Togo, des milliers de personnes vivent avec un handicap auditif au nombre desquelles de nombreuses femmes et filles. Le Fond des Nations Unies pour le Population (UNFPA) accompagne l’Association des Sourds du Togo (AST) dans la prise en charge des besoins sexospécifiques de ses membres. Ainsi, le 30 septembre 2023, l’AST a organisé une sensibilisation sur la santé sexuelle et de la reproduction et l’hygiène menstruelle.
La sensibilisation a eu lieu dans les locaux de l’école Ephatha, la plus grande école pour les enfants vivant avec un handicap auditif au Togo. Elle s’inscrit dans le cadre de la semaine internationale des sourds (dernière semaine du mois de septembre). Environ 200 jeunes filles et femmes sourdes et malentendantes ont pris part à l’activité.
« Dans le cadre de cette célébration de la semaine internationale des sourds, nous avons voulu sensibiliser les jeunes filles et femmes sur la santé sexuelle, reproductive et l’hygiène menstruelle car nous avons constaté qu’elles rencontrent beaucoup de difficultés pour s’informer sur ses sujets », mentionne Mme Patsoh-Amouzou Abla Kodanin, Présidente de l’AST.
« C’est une opportunité pour ces jeunes filles et femmes sourdes et malentendantes de pouvoir comprendre le message et se protéger », explique Mme Afeli Abra, chargée de programme Santé de la Reproduction à l’UNFPA, qui ajoute que « l’objectif de cette activité est de–ne laissez personne de coté-. Les activités traditionnelles ne touchent pas toutes les cibles, notamment les personnes vivant avec handicap».
Yayra Senyedzi, la quarantaine, patronne couturière et participante affirme tout sourire avec son enfant dans les bras que « par la sensibilisation de ce matin, on a beaucoup appris sur l’hygiène menstruelle et les cycles des règles qui durent entre 21 et 35 jours ».
Atsoupui Amegashie, jeune fille de 16 ans, élève en classe de CE2 vivant avec un polyhandicap auditif et moteur, a également pris part à l’activité. Elle dit avoir « appris qu’il faut connaitre son corps et son cycle menstruel car ça permet d’éviter les problèmes de grossesse ».
L’Association des Sourds du Togo existe depuis 1992. Elle mène des activités de plaidoyer, d’éducation, de formation et de lobbying auprès des partenaires afin de contribuer à l’épanouissement des personnes sourdes à tous les niveaux. Sur le plan national, elle est membre de La Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH). Sur le plan international, elle est affiliée, comme plus de 100 autres associations à travers le monde, à la Fédération Mondiale des Sourds. La Fédération Mondiale des Sourds, créée en septembre 1951, traite des droits de la communauté sourde en collaboration avec l’Organisations des Nations Unies et ses agences spécialisées.
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Histoire
18 juillet 2023
Au Togo, les Nations Unies soutiennent l’inclusion du handicap
Selon le Rapport mondial sur l’équité en santé pour les personnes handicapées publié le 02 décembre 2022, 1,3 milliard de personnes (soit 1 personne sur 6) vivent avec un handicap important dans le monde. Au Togo, la population des personnes handicapées est estimée à 614.500 personnes. Les personnes handicapées sont la plupart du temps privées d’éducation, de travail, de loisirs. Elles subissent une sorte d’exclusion sociale, conséquence de la précarité de la situation financière ou matérielle dans laquelle elles peuvent être plongées.
Face à ces défis d’inclusion, il est important de créer les conditions de la participation pleine et entière des personnes vivant avec handicap dans tous les aspects de la vie sociale. Au niveau juridique, le Togo a ratifié en mars 2011, la Convention relative aux droits des personnes handicapée. Cette Convention réaffirme le caractère universel, indivisible, interdépendant et indissociable de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales et la nécessité d’en garantir la pleine jouissance aux personnes handicapées, sans discrimination. Au niveau politique, le gouvernement a inscrit le handicap dans ses actions prioritaires et déploie diverses initiatives dans ce sens, notamment à travers la « Feuille de route gouvernementale 2020 - 2025 ». Aux côtés du gouvernement, les agences du système des Nations Unies apportent également leur pierre à l’édification d’une société plus juste et inclusive à l’égard des personnes en situation de handicap.
L’école formelle inclusive pour tous les enfants, y compris ceux vivant avec handicap
L’éducation inclusive fait un lien entre l’éducation ordinaire accessible à tous et l’éducation spécialisée répondant aux besoins spécifiques des enfants vivant avec handicap. Son esprit est de maximiser les interactions entre les enfants handicapés et les autres enfants en les réunissant tous ensemble dans une école ordinaire afin d’optimiser l’environnement d’apprentissage des élèves sur la base de l’équité. Les écoles ordinaires à orientation inclusive sont l’un des moyens les plus efficaces de réaliser l'éducation pour tous (ODD 4) en luttant contre la discrimination en matière d’éducation, en créant des communautés accueillantes dans une société inclusive.
L’UNICEF et le ministère de l’Education mettent en œuvre le modèle d’éducation inclusive dans les inspections de Kpendjal et de l’Oti nord au profit d’environ 130 enfants handicapés identifiés et insérés dans les écoles primaires formelles. Le modèle est basé sur le système d’itinérance d’enseignants formés par type de déficience pour venir en appui pédagogique aux enseignants accueillant des enfants handicapés dans leur classe. A ce titre, 179 enseignants ont été formés aux spécialités dont 73 enseignants pour la déficience intellectuelle, 69 enseignants pour la déficience auditive et la langue des signes et 37 enseignants pour la déficience visuelle et le braille.
A Bafilo dans la préfecture d’Assoli, M. Adja-Koade Ata Amen, Chef Inspection des Enseignements Préscolaires et Primaires d’Assoli explique que « l’appui des enseignants itinérants formés dans les différentes formes de déficience permet d’accompagner les enfants en situation de handicap et de renforcer le champ d’apprentissage de tous les élèves. Cet appui a permis aux enfants d’apprendre la langue des signes, le braille et beaucoup de bonnes manières ». « Nous avons cette année, un enfant sourd-muet qui passera son CEPD grâce à cet accompagnement. L’appui a permis la hausse du taux de scolarisation », ajoute-t-il fièrement. L’élève qui a brillamment réussi à l’examen prouve l’efficacité de ce programme.
M. Pidiwana Essowè, formé sur la déficience auditive et la surdité décrit sa mission :
« J’apporte mon appui aux enseignants qui ont un ou des enfants malentendants ou sourd-muet dans leurs classes. Je leur enseigne le langage des signes pour qu’ils puissent l’enseigner à leur tour aux enfants, facilitant ainsi la communication et les interactions ».
« Moi j’ai été formé sur les handicap physique et mental. J’appuie les autres enseignants pour qu’ils intègrent les bonnes mesures à prendre face à un élève vivant avec ces handicaps », commente Kpelafia, un autre enseignant itinérant. « C’est très difficile pour les enfants à mobilité réduite. Les bâtiments ne sont pas accessibles. Il n’y a pas de rampes, souvent ce sont des escaliers », précise-t-il.
Selon les données de la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH) en cours d’actualisation, le Togo compte 13,282 enfants handicapés et seulement 54% de ces enfants sont allés à l’école. En termes d’éducation au Togo, depuis 2013, le Plan Sectoriel de l’Education intègre l’éducation inclusive (en particulier la langue des signes et le braille pour répondre aux besoins de enfants vivant avec un handicap sensoriel) dans la formation des enseignants pour prendre en compte les besoins spécifiques des enfants handicapés.
Des opportunités socioéconomiques et scolaires pour les personnes atteintes d’albinisme
En plus des handicap physiques et sensoriels, l’albinisme est une maladie qui se traduit par une insuffisance ou un défaut de production de mélanine, pigment biologique foncé responsable de la couleur de la peau, des cheveux et des yeux. Les personnes atteintes d’albinisme sont intolérantes à la lumière vive et subissent une déficience visuelle, souvent grave. Elles subissent de fortes discriminations, liées à des croyances ou des superstitions, ce qui accentue le phénomène d'exclusion sociale.
La prévalence de l’albinisme varie dans le monde. Les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) oscillent entre 1 cas sur 5,000 et 1 cas sur 15,000 en Afrique subsaharienne. On compte environ 1.000 personnes concernées au Togo.
Au Togo, la cause des personnes atteintes d’albinisme est portée par l’Association Nationale des personnes atteintes d’Albinisme au Togo (ANAT) créée depuis 2012. L’ANAT lutte pour l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec albinisme au Togo à travers la promotion et la protection de leurs droits. Pour l’inclusion des personnes atteintes d’albinisme, le PNUD accompagne étroitement les actions de l’association.
Abla, 15 ans, est élève en classe de 5ème. Elle vit dans le village d’Akparé, à quelques kilomètres de la ville d’Atakpamé. Elle est dotée d’excellentes capacités intellectuelles. Mais, atteinte d’albinisme, elle souffre de déficience visuelle prononcée, surtout à l’heure où le soleil est au zénith, l’empêchant ainsi de suivre parfaitement les cours. Pour l’accompagner dans son parcours scolaire, elle a bénéficié de verres médicaux adaptés à son handicap à la suite d’une consultation spécialisée auprès d’un ophtalmologiste. « Avec les verres c’est mieux », nous explique-t-elle avec le sourire. Abla a de la chance car Modukpè, sa grande sœur de 18 ans souffrant également d’albinisme, a dû abandonner les études, faute de voir correctement au tableau.
Emiline Douamegnon, est hyper occupée dans sa boutique à Atakpamé. Entre le nettoyage et l’achalandage des étagères, la jeune femme de 26 ans doit continuellement s’arrêter pour servir les clients qui ne cessent de demander des marchandises. Atteinte d’albinisme, Emeline a dû comme beaucoup d’autres, abandonner les études en raison des difficultés visuelles liées à l’intolérance de la lumière. Avec sa boutique d’alimentation générale, Emiline se sent aujourd’hui valorisée et incluse dans la société. « Ma boutique me permet d’être respectée. Les gens viennent acheter les marchandises et me respectent. Avant je faisais du commerce mais avec le manque de moyens pour me lancer vraiment ce n’était pas facile. Avec cette aide, tout est beaucoup plus facile car je me suis approvisionnée en toutes sortes de marchandises », nous explique-t-elle, toute joyeuse.
Abla et Emiline, comme beaucoup d’autres personnes atteintes d’albinisme à Lomé, Atakpamé et Kpalimé, ont bénéficié d’un appui à l’insertion socioéconomique et scolaire du PNUD à travers l’ANAT afin de promouvoir l’éducation des enfants et des jeunes vivant avec l’albinisme, améliorer la prévention et le traitement des maladies cutanées et oculaires des personnes atteintes d’albinisme, et améliorer leur insertion socioéconomique.
N’oublions pas les personnes du troisième âge
L’un des handicaps les plus inévitables est l’âge. Les difficultés et les incapacités surviennent de façon naturelle. Selon l’OMS « le déficit auditif, la cataracte et les défauts de réfraction, les lombalgies et cervicalgies, l’arthrose, la bronchopneumopathie chronique obstructive, le diabète, la dépression et la démence sont des problèmes de santé courants chez les personnes âgées ».
Selon le rapport sur l’état de la population 2023, 5% de la population togolaise aurait 65 ans et plus. Pour accompagner la sécurité du vieillissement de la population, le gouvernement, en plus de la protection accordée dans le cadre du code des personnes et de la famille, met en œuvre divers mécanismes dont la pension de retraite et de veuvage, la couverture maladie universelle, la réduction de frais de soins de santé à travers les services sociaux près les hôpitaux, l’assistance en vivres et non vivres aux personnes âgées démunies, à travers notamment le mécanisme Novissi, lors de la crise du COVID-19.
En soutien au gouvernement, le système des Nations Unies, à travers le PNUD, intervient dans les régions de la Kara et Centrale, en collaboration avec l’Association Nos Années de vie (ANAVIE) pour que le vieillissement ne soit plus source de tous les maux. « Je rencontrais des difficultés à voir. J’étais allé en consultation où on m’a dit qu’il me faudrait des verres mais je n’avais pas de moyens. J’ai donc continué ma vie comme cela jusqu’au jour où j’ai appris qu’il y avait une action médicale gratuite pour les personnes âgées. Je me suis inscrite et j’ai suivi le processus. Aujourd’hui j’ai mes verres médicaux et j’arrive à voir et à lire correctement » explique avec le sourire Mme Lami Ouro-Koura, la soixantaine, résidant à Kpangalam dans la ville de Sokodé. Pour prouver ses dire, elle sort fièrement ses lunettes, les porte et se met à lire à haute voix.
M. Kpegouni, presque la soixantaine, agent volontaire à l’état-civil de Kadambara à Sokodé, a aussi reçu des lunettes médicales et s’en réjouit car ça
« m’aide à poursuivre mon activité à l’état civil, notamment lire et remplir les registres ».
Ces actions médicales gratuites sont couplées avec des séances de sensibilisation sur le troisième âge et contre la maltraitance faite aux personnes âgées.
Par ailleurs, dans le cadre de la décennie pour le vieillissement en bonne santé, l’OMS appelle régulièrement les personnes âgées à prendre en main leur santé en participant notamment aux journées nationales du sport initiées par le gouvernement togolais et qui se tiennent tous les derniers samedis du mois sur l’ensemble du territoire.
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Histoire
25 mai 2023
Journée mondiale de la liberté de la presse: le CINU et l’ISICA sensibilisent
La conférence organisée dans le cadre de la journée mondiale de liberté de la presse (3 mai) a été animée par le ministre de la Communication, des Médias et Porte-parole du gouvernement, le Professeur Akodah Ayéwouadan. Face à près de 200 étudiants en communication, le ministre a exposé autour du thème de cette année « liberté de presse comme moteur de tous les autres droits humains ». Il a d’abord décliné les liens entre liberté d’expression et liberté de la presse, puis expliqué le caractère idéal de la liberté de la presse et la nécessité de sa cocréation, avant de mettre l’accent sur les droits et la responsabilité du journaliste en la matière.
« Au Togo, il y a un travail de fond qui se fait avec les acteurs du secteur. Ce travail nous permet de rencontrer régulièrement les journalistes, les patrons de presse, les syndicats entre autres et nous permet également de discuter de l’évolution du secteur, des choses qui peuvent être réaménagées pour consolider le journaliste lui-même dans son métier », a-t-il expliqué avant d’ajouter que « je suis confiant que cette relation permanente continue de nous permettre d’avancer dans la consolidation de la liberté d’expression ».
Kolani Esther, étudiante à l’institut des Sciences de l'Information, de la Communication et des Arts (ISICA) interrogée à la fin de la conférence avoue avoir « vraiment apprécié ces moments de partage » et ajoute que ça « nous a permis de poser beaucoup de questions et de savoir ce que nous réserve l’avenir de futur journaliste ». Son camarade Edouard Boulassika confie pour sa part avoir retenu du ministre que « la rigueur professionnelle permet aux journalistes de mieux traiter l’information » et s’est engagé à appliquer cette maxime dans sa future vie professionnelle .
Le Directeur de l’ISICA, le Professeur Akué Adotévi Mawussé Kpakpo s’est réjoui de l’initiative car
« ça permet à nos étudiants de pouvoir écouter un autre son de cloche sur les réalités qui vont faire leur domaine professionnel demain »
et a remercié le Centre d’Information des Nations Unies (CINU) pour l’initiative.
Instaurée par les Nations Unies en 1993, la journée mondiale de la liberté de la presse est une réponse à l’appel des journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a, dans son message de cette année, rappelé que « la liberté de la presse est le fondement même de la démocratie et de la justice ».
Rappelons enfin que cette année, Le Togo a gagné 30 places dans le classement de la liberté d’expression de Reporters Sans Frontières (RSF), passant ainsi de la 100ème à la 70ème place sur 180 pays, une preuve des progrès réalisés dans le domaine.
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Histoire
12 décembre 2022
Journée mondiale de l’enfance au Togo: un repas chaud avec les enfants de la rue
Les enfants de rue au Togo
A Lomé, on les rencontre généralement à Dekon (quartier marchand très animé du centre-ville). Ce lieu privilégié de la prostitution tolère, de jour comme de nuit, la présence de ces enfants, la plupart sans repères. C’est là où nous croisons à 18h, Gaston, 12 ans. Frêle et un peu perdu, il nous explique après avoir compris que nous ne lui voulions aucun mal, « je suis élève au CM1 et j’ai fui la maison il y a huit mois. Depuis, je vis ici ».
Gaston n’est pas un cas isolé. Au Togo, la dernière étude réalisée en octobre 2015 par l'Etat togolais a recensé 6 000 enfants vivant dans la rue dont près de la moitié dans la capitale. Le nombre d'enfants ou de jeunes livrés à eux-mêmes dans les rues de Lomé a considérablement augmenté ces dernières années. La crise économique, l'exode rural, l'éclatement de la famille, l'évolution de la notion de solidarité familiale traditionnelle…les causes sont multiples et varient d’un enfant à un autre.
A la question de savoir comment il fait pour survivre dans la rue, Gaston nous explique que « Souvent, nous allons au grand marché de Lomé pour ramasser des cartons et des sachets d’eau. Le soir, nous allons les vendre avant de trouver de quoi s’acheter à manger. Par jour, je peux gagner 500 francs CFA. Après la vente des objets, nous allons acheter du kom (boule de pâte à base de maïs fermenté) ou du riz pour manger». Il a ajouté avec un triste sourire qu’il « m’est arrivé à plusieurs reprises de dormir le ventre vide ».
Un repas de famille pour les enfants de la rue
Célébrée cette année sous le thème de « l’inclusion, pour chaque enfant », la journée mondiale de l’enfance a été l’occasion pour l’UNICEF Togo de rappeler son engagement vis-à-vis de cette couche vulnérable que sont les enfants de rue. En collaboration avec l’ONG Halsa international Togo, ils ont organisé le samedi 19 novembre 2022, l’activité ‘’ un repas de famille’’.
« Le repas de famille est un événement annuel chez Hälsa International pour célébrer la famille, rappeler à la communauté le rôle de la famille dans la protection des enfants. Il se fait que cette année particulièrement, l’événement coïncide avec la commémoration de la Journée mondiale de l’enfance. L’accent est mis sur les enfants en situation de rue qui deviennent de plus en plus nombreux au Togo », a expliqué Dodji Fiashinou, Directeur exécutif de Hälsa International Togo, lors de l’activité.
Pour l’occasion, les responsables de l’ONG et de l’UNICEF ont mis le tablier et préparé à manger à ces enfants de rue qui ont particulièrement apprécié l’initiative au vu de leurs sourires. Pour l’UNICEF, l’effort collectif reste l’arme efficace contre ce fléau qui prend de l’ampleur au Togo.
« Les enfants sont notre raison d’existence. Donc à chaque occasion, particulièrement cette journée du 20 novembre, c’est l’occasion pour nous d’accompagner d’autres acteurs, montrer les efforts qui ont été accomplis en appui au gouvernement, réfléchir sur ce qui reste à faire et surtout appeler tous les acteurs à jouer leur partition pour promouvoir véritablement les droits des enfants »,
a indiqué Mohamed El Béchir, Représentant-Résident adjoint de l’UNICEF.
Soulignons que pour protéger les enfants de rue, l’UNICEF Togo mène des actions pour leur réintégration, l’accompagnement parental ainsi que des programmes d’éducation et de ré-scolarisation de ces enfants avec un volet d’accompagnement pour la santé mentale. L’organisation a notamment co-financé avec l’Union Européenne un centre d'accompagnement des enfants en contact avec la loi à Kara (420Km de Lomé).
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Communiqué de presse
21 juillet 2023
DIX ECHOGRAPHES POUR SAUVER LA VIE DES FEMMES ET DES NOUVEAUX NES
Lomé, le 20 juillet 2023 : Dix échographes de nouvelle génération d’une valeur d’environ 84 millions de francs CFA ont été offerts hier par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins.
Cette cérémonie de remise, présidée par Mme Binta Sanneh, Représentante résidente du PNUD, s’est déroulée en présence de Dr Apetsianyi Josée, Directrice Générale des Etudes, de la Planification et de l'Information Sanitaire représentant son ministre de tutelle, ainsi que de la Coordinatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies (SNU)et représentante de l’OMS au Togo, Dr Binta Diallo.
"L’appui au secteur de la santé constitue une thématique importante pour le soutien aux populations, surtout les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées. Cela implique que l’offre de services de santé de base de qualité soit disponible et accessible à tous."
a déclaré Mme Sanneh.
Selon cette dernière, l’objectif visé par cet appui du PNUD est de " renforcer la capacité des formations sanitaires dans le diagnostic et la prise en charge des femmes par l’amélioration des résultats de la morbidité et de la mortalité des femmes et de nouveau-nés admis en gynécologie et en obstétrique".
Pour sa part, l’envoyée du ministre, Dr Apetsianyi Josée s’est réjoui de ce nouvel appui et a témoignée la gratitude du gouvernement au PNUD. " Cet appui, totalement en lien avec les objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, s’inscrit dans la droite ligne des priorités du gouvernement et dans la politique de santé pour tous pour une couverture sanitaire universelle et pour le bien-être de nos populations" a-t-elle affirmé.
La Coordonnatrice résidente par intérim du SNU, Dr Diallo a de son côté salué les multiples actions du PNUD dans le domaine de la santé au Togo. " C’est la première fois en 19 ans de carrière que je vois le PNUD pleinement engagé dans le système de santé de façon infaillible et surtout dans des domaines pointus les plus difficiles tels que les infrastructures" a-t-elle expliqué.
Depuis 2019 en effet, le PNUD s’est lancé dans un vaste programme dénommé projet Impact Communautaire. Ses interventions dans le domaine de la santé ont permis de renforcer les infrastructures sanitaires (la construction et la réhabilitation de formations sanitaires à Gbowoule (Haho 2), Awandjélo (Kozah 3), Bè-Kpota (Golfe 1) rendant accessible les soins de santé à plus de 429 556 personnes vulnérables ; améliorer le plateau technique en milieu hospitalier par des équipements médico-techniques modernes aux urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio, améliorant ainsi la capacité d’accueil du service de 18 à 30 lits, l’équipement du bloc opératoire de gynéco-obstétrique du CHU Campus, etc.
Les projets de santé d’impact au niveau communautaire ont également été renforcés comme les consultations foraines, les soins bucco-dentaires de proximité en milieu rural dans les préfectures de Mô, Wawa, Otis sud, Est_mono, keran et Kpendjal à plus de 7000 personnes vulnérables (dont 52% de femmes).
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Le PNUD forge des partenariats à tous les niveaux de la société pour aider à construire des nations résilientes, afin de mener à bien une croissance qui améliore la qualité de vie de chacun. Présents dans environ 170 pays et territoires, nous offrons une perspective mondiale et des connaissances locales au service des peuples et des nations. www.undp.org
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Communiqué de presse
14 février 2023
Les Nations Unies et le Togo signent le document Cadre de Coopération pour le développement durable 2023-2026
En effet, le Cadre de Coopération pour le Développement est le document stratégique commun d’intervention des agences du système des Nations Unies au Togo. Ce document définit la réponse collective, cohérente et intégrée des Nations Unies aux priorités de développement du gouvernement en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Le document a été signé au ministère de la planification du développement et de la coopération par Monsieur Aliou DIA, Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies au Togo et Madame Ablamba Ahoéfavi JOHNSON, Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République, en présence des membres du gouvernement, des chefs d’agences du Système des Nations Unies, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universités, de la chefferie traditionnelle et des autres partenaires techniques et financiers.
A travers ce cadre de coopération, le système des Nations Unies s’engage à réaliser trois (03) priorités alignées sur les ambitions de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à faire du Togo un pays en paix et une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable:
Priorité 1 : « Soutenir une croissance plus inclusive et durable » : le système des Nations Unies contribuera à créer les conditions d’une diversification de l’économie, notamment par le renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes et la participation des populations les plus vulnérables dans les chaines de valeurs. Ceci leur permettra de bénéficier des fruits d’une croissance inclusive, résiliente et créatrice d’emplois décents. Un accompagnement sera fait aux institutions et aux communautés afin d’adopter les mécanismes de gestion durable des ressources naturelles pour être plus résilientes aux effets néfastes du changement climatique et aux risques de catastrophes.
Priorité 2 : « Accompagner le développement du capital humain et l’accès aux services sociaux de base pour tous » : afin de ne laisser personne pour compte, les Nations Unies soutiendront la formation et le renforcement de capacité des acteurs et des populations pour répondre aux besoins du marché de l’emploi. Ils contribueront au développement des mécanismes de protection sociale et au renforcement des services sociaux de base (nutrition, éducation, santé, eau et assainissement, énergie…) au profit des populations les plus à risque à travers le pays, y compris la région des savanes.
Priorité 3 : « Promouvoir une gouvernance plus inclusive, efficace et redevable pour préserver la sécurité et la paix » : dans le souci d’accompagner le renforcement de l’Etat de droit et les institutions de la sécurité et de la justice pour la promotion et la protection des droits des citoyens, les Nations Unies contribueront à améliorer le cadre institutionnel, réglementaire et opérationnel de l’exercice des droits, à autonomiser les jeunes, les femmes, les filles et les personnes vivant avec handicap et à accompagner leur participation dans les processus démocratiques, et à appuyer les collectivités décentralisées pour un développement au plus près des populations, tout en soutenant les mécanismes de prévention et de réponses aux crises sociales et sécuritaires.
Pour la mise en œuvre de ce Cadre de coopération, un montant de 247 millions de dollars devra être mobilisé et 42 projets et réformes mis en œuvre .
A travers ce cadre de coopération, les Nations Unies au Togo entendent accompagner le gouvernement et ses partenaires dans la réalisation d’un développement économique, social et environnemental inclusif et résilient.
En rappel, le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable a été introduit par la résolution 72/279 de l'Assemblée Générale en 2018 comme le principal instrument dédié à la planification et la mise en œuvre des activités de développement des Nations Unies dans chaque pays, suite au souhait des Etat-membres de voir le Système de Développement des Nations Unies se repositionner au service du Programme de Développement Durable à l’horizon 2030. Le cadre de Coopération devrait être (i) axé sur les besoins du pays, (ii) basé sur des partenariats ouverts, intégrés et transformationnels et (iii) porteur de changement.
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Communiqué de presse
08 septembre 2022
Vers un partenariat stratégique entre le Conseil National du Patronat-Togo (CNP-Togo) et les Nations Unies : Pour l’accélération des ODD au Togo
Au Togo, le Gouvernement entend maximiser le pouvoir d’investissement des acteurs privés et mise sur une contribution de plus de 50% de la part du secteur privé à la feuille de route gouvernementale 2020-2025 et au-delà.
Au regard de cette ambition, le CNP-Togo et l’Equipe de pays des Nations Unies au Togo ont décidé de formaliser leur partenariat à travers la signature d’une déclaration commune d’intention.
Ce partenariat qui soutient la mise en œuvre du Cadre de Coopération pour le Développement Durable entre le Gouvernement et les Nations Unies est d’une pertinence accrue face aux défis endogènes du Togo, défis renforcés par le contexte actuel caractérisé par des crises multidimensionnelles mondiales et régionales. Il tirera avantage du rôle fédérateur du CNP-Togo au sein du secteur privé togolais et des capacités de plaidoyers stratégiques multiniveaux des Nations Unies pour le développement durable.
Il s’agira essentiellement pour les deux organisations, à travers des initiatives conjointes, de contribuer davantage, selon leurs mandats respectifs, au développement du secteur privé, au travail décent, à la promotion, à la protection des emplois et à l’accélération des ODD à travers des mécanismes innovants de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Ce partenariat débouchera sur la promotion du Pacte Mondial pour connecter les entreprises du secteur privé au Togo avec le réseau mondial des entreprises engagées en faveur des ODD et les encourager à intégrer les principes relatifs aux droits de l'Homme, aux normes internationales du travail (y compris le travail des enfants), à l'environnement et à la lutte contre la corruption dans leurs activités.
Il s’agira également pour les deux entités, de promouvoir ensemble la digitalisation, les innovations technologiques et la participation conjointe aux dialogues stratégiques multi-acteurs.
Par ailleurs, le Système des Nations Unies et le CNP-Togo contribueront ensemble au dialogue social et au renforcement des institutions en charge des relations professionnelles et de la négociation collective en vue d’améliorer la conformité des lieux de travail entre autres par rapport à la santé et la sécurité sur le lieu de travail.
Les analyses prospectives des besoins des entreprises en compétences et l’adéquation entre emplois et compétences font partie des niches de collaboration qui seront explorées ensemble par les Nations Unies et le CNP-Togo.
La présente collaboration est basée sur une approche de “Partenariat à valeur partagée”. Cela se traduira par des chaines de valeurs plus durables et un impact socioéconomique plus significatif grâce à une attention plus accrue aux ODD.
L'avantage mutuel est un ingrédient essentiel de ce partenariat et l'accent reste mis sur le fait que les avantages sociétaux du partenariat devraient toujours être une considération primordiale, et que les intérêts commerciaux ne doivent pas dépasser, ni saper, ceux des populations, bénéficiaires finaux de l'engagement.
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Communiqué de presse
23 août 2022
OIM TOGO - appui aux postes frontaliers
Kodjoviakopé - Le 12 août 2022, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Agence de coopération internationale du Japon (JICA) ont remis officiellement des équipements et matériels de santé publique au Ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins pour le compte des points d’entrée de Kodjoviakopé (frontière Togo – Ghana), de Sanvee Kondji (frontière Togo – Bénin) et de Cinkassé (frontière Togo – Burkina-Faso). La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du Docteur Kokou Wotobé, Secrétaire général du Ministère de la Santé de l’Hygiène Publique et de l’Accès universel aux soins, représentant du Ministre ; de Madame Hitomi Yamazaki, représentante de la JICA ; et de Madame Abibatou Wane-Fall, Cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, le Togo et le Bénin. La cérémonie a également vu la participation des agents des services travaillant aux frontières (Immigration, Douane, Service Général, Contrôle Sanitaire) et bien d’autres personnalités de marque.
Les équipements et matériels remis sont composés de 03 ambulances médicalisées, de 60 moniteurs de température (thermo-flash), de 30 stations de lavage des mains, de 18 stations de toilettes mobiles, de 06 réservoirs d’eau pour le lavage des mains et les stations de toilettes, de 06 structures d’isolement et cabines de contrôle sanitaire équipées, de 30 tablettes et de 15 ordinateurs portables. Ces équipements et infrastructures de santé publique fournis permettront de renforcer les capacités nationales existantes de gestion des frontières afin de mieux se préparer etrépondre aux éventuelles crises sanitaires, notamment celle liée à la COVID-19, au niveau des frontières terrestres de Kodjoviakopé, de Sanvee Kondji et de Cinkassé.
En effet, les frontières terrestres, constituant des points de passage entre les pays, jouent un rôle majeur dans la propagation internationale des maladies à potentiel épidémique. Ainsi, ces équipements viennent à point nommé pour assurer le contrôle efficace de l’état de santé des personnes désireuses d’entrer sur le territoire togolais, en détectant éventuellement toute suspicion de maladie pouvant compromettre la santé des personnes.
Dans son allocution, Madame Abibatou Wane-Fall, Cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, le Togo et le Bénin, a souligné que la pandémie de COVID-19 a davantage exposé les carences structurelles et d’urgence sanitaire aux frontières pour répondre efficacement aux défis sanitaires induits par cette pandémie. « Notre plus grand souhait est que la mise en œuvre de ce projet contribue à doter les points d’entrée terrestres du Togo de matériels de santé publique pour mieux faire front contre les éventuelles crises sanitaires », a ainsi souhaité Madame Abibatou Wane-Fall.
« La COVID-19 nous a montré la nécessité de prendre davantage en considération les questions sanitaires pour accroitre la résilience socioéconomique de nos pays face aux crises de santé publique. Ce projet aux frontières s’inscrit dans cette dynamique par le renforcement des capacités opérationnelles en matière de gestion de crise de santé publique aux points d’entrée ciblés favorisant ainsi le maintien de la libre circulation des biens et des personnes même en période de crises sanitaires. »,
a indiqué Madame Hitomi Yamazaki, représentante de la JICA.
Le Secrétaire général du Ministère de la Santé de l’Hygiène Publique et de l’Accès universel aux soins, Docteur Kokou Wotobé, a rappelé que le Togo a précédemment bénéficié du même projet d’un lot de matériels et équipements en novembre 2021 avec déploiement des volontaires dans ces points d’entrée pour renforcer la surveillance. Il n’a donc pas manqué de témoigner toute sa gratitude à l’OIM et à la coopération japonaise, pour les efforts consentis en faveur du Togo, pour renforcer la surveillance dans le cadre de la mitigation de la transmission des maladies à potentiel épidémiques au niveau des frontières désignées. Il a aussi promis un bon usage de ces matériels reçus pour le bien-être des populations.
Il faut rappeler que cette cérémonie de remise s’inscrit dans le cadre du projet de « Renforcement des capacités de gestion des frontières pour répondre aux crises de santé publique, y compris la COVID-19 ». Un projet financé par la JICA et exécuté par l’OIM au profit de 06 postes frontaliers ciblés et répartis dans 05 pays transfrontaliers (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Burkina Faso et le Bénin). La mise en œuvre effective de ce projet facilitera le commerce transfrontalier sous-régional et accroîtra la connectivité entre les pays. Il contribuera ainsi à la réalisation des ODD 3, 9 et 10.
Pour plus d'informations, veuillez contacter : Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, E-mail : ebanga@iom.int.
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Communiqué de presse
01 juillet 2022
OIM Togo - Inauguration du poste frontalier moderne de Kémérida
Kémérida - Le vendredi 24 juin 2022 s’est déroulée la cérémonie d’inauguration du poste de contrôle frontalier de Kémérida (préfecture de la Binah, région de la Kara). Cette infrastructure répondant aux normes internationales a été inaugurée par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le General Damehane Yark, en présence de l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Togo S.E.M. Matthias Veltin, et de la cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, Togo et Bénin, Mme Abibatou Wane.
La cérémonie d’inauguration et de remise de matériels s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée » exécuté par l’OIM Togo, grâce au financement du Ministère fédéral allemand des affaires étrangères.
La construction de ce nouveau poste frontalier vient consolider le mécanisme de réponse du gouvernement togolais face aux menaces sécuritaires émergents que sont l’expansion du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale.
Ce nouveau poste frontalier, équipé du Système de gestion et d’analyse des données migratoires (MIDAS), contribuera à simplifier le travail des forces de sécurité opérant à la frontière, leur permettant ainsi de surveiller efficacement les flux migratoires.
La cérémonie d’inauguration a été couplée de la remise des équipements de patrouille frontalière comprenant des motos, des torches, des miroirs de contrôle de véhicules, des détecteurs de métaux, des radios VHF, des loupes de contrôle documentaire, des imperméables. Des installations d’eau, d’hygiène et assainissement (WASH) ainsi qu’un système d’énergie solaire ont également été mises en place pour le personnel et les passagers à la frontière de Kémérida.
L’ambassadeur l’Allemagne présent à la cérémonie a souligné que l’Allemagne partage les préoccupations du gouvernement togolais en matière de sécurité. Il a réitéré l’engagement de l’Allemagne à accompagner le Togo.
Selon Mme Abibatou Wane, cheffe de mission de l’OIM :
« le Togo à l’instar des autres pays du Golfe de Guinée fait face aux défis existants et émergents en matière de sécurité aux frontières. C’est dans cette optique que l’OIM appuie le Togo à faire face aux défis migratoires qui se présentent à lui ».
En terminant son propos, elle a formulé le vœu que ce nouveau poste frontalier moderne ainsi que les équipements remis contribuent à une meilleure sécurisation des espaces frontaliers et des communautés frontalières.
Lors de son allocution, le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile a exprimé sa profonde gratitude à l’OIM et à ses différents bailleurs, principalement la République Fédérale d’Allemagne, pour l’intérêt qu’ils portent aux questions de sécurité. « Cette infrastructure permettra à notre pays de mieux faire face à la problématique des combattants étrangers qui gangrène l’espace ouest-africain, infeste les zones frontalières et facilite l’expansion de l’extrémisme violent et les ramifications de l’hydre terroriste. Elle contribuera en outre à l’amélioration des conditions de travail et l’efficacité des forces de sécurité chargées de la surveillance des frontières par l’acquisition et la mise à disposition de mobiliers de bureaux, d’équipements modernes de contrôles de flux migratoires et de moyens roulants. », a déclaré le Ministre.
Pour rappel, c’est le 04 novembre 2021 que le ministre de la Sécurité et de la protection civile et la cheffe de mission de l’OIM ont posé la première pierre pour la construction de ce poste frontalier.
L’organisation internationale pour les migrations (OIM) continuera à soutenir le gouvernement du Togo pour la gestion efficace et la promotion d’une migration sûre, ordonnée et respectant la dignité humaine.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, Courriel : ebanga@iom.int.
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