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30 mai 2025
Le Togo en guerre contre le mariage des enfants
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14 mai 2025
A Lomé, la CEA explore les niches pour renforcer le développement économique du Togo
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14 mai 2025
L'Union Africaine et ses partenaires cherchent des solutions à la crise de la dette sur le continent
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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
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26 février 2025
Pro-SADI : La FAO et le PAM aux côtés du gouvernement togolais
Cette distribution lance la campagne agricole 2024-2025. 200 tonnes de semences certifiées de riz et de maïs et 2000 tonnes d’engrais (NPK et urée) sont distribuées à 10 000 petits producteurs (y compris les maraichers) dans les régions de la Kara et des Savanes.Par cette intervention, nous voulons que chaque petit producteur puisse bénéficier de semences améliorées et d’engrais pour produire et obtenir au moins sur un demi-hectare, un rendement moyen d’au moins 2 tonne/ha comparé à 1,5tonne/ha actuellement observées dans la zone pour le maïs, a expliqué Dr Oyétoundé DJIWA, chargé de programme du bureau de la FAO au Togo, lors de la cérémonie symbolique de remise des intrants aux organisations de producteurs. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a bénéficié du financement de l’Union européenne (UE) dans le cadre du Projet de renforcement des systèmes alimentaires pour un accès durable des petits producteurs aux intrants agricoles (Pro-SADI). Le projet est à sa deuxième année de mise en œuvre. Le Pro-SADI aux côtés petits producteurs et des élèvesLe Pro-SADI s’est appuyé sur le PAM et la FAO pour accompagner le renforcement de la résilience des petits producteurs et ménages ruraux à travers deux approches : (i) l’alimentation scolaire intégrée basée sur une production locale mise en œuvre par le PAM et (ii) le renforcement des systèmes alimentaires pour un accès durable des petits producteurs aux intrants agricoles (Pro-SADI) mis en œuvre par la FAO. Le programme l’alimentation scolaire intégrée basée sur une production locale piloté par le PAM, " touche plusieurs dimensions du développement. On ne va plus chercher les vivres à l’extérieur pour les amener, mais on va chercher à booster la production locale pour satisfaire les besoins des enfants qui sont dans les écoles", selon le Dr Moise Ballo, directeur du PAM au Togo. Lors d’une visite dans une école à cantine scolaire, l’Ambassadeur de l’UE, Joaquim Tasso Villalonga, a apprécié cette synergie d’action entre le PAM et la FAO et a félicité les deux organisations des Nations Unies pour cette collaboration autour des cantines scolaires, qui fait la promotion de la production et de la consommation locale, facteur de création de richesses pérennes dans les communautés rurales. La faim peut être un facteur direct d’abandon scolaire. Une situation contre laquelle le gouvernement part en guerre à travers le programme national des cantines scolaires. Depuis des décennies, les moyens sont ainsi mis en œuvre pour que les élèves aient accès à des repas chauds à l’école,souligne Dindiogue Konlani, directeur de cabinet du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et du Développement rural (MAEDR). Le programme des cantines scolaires institutionnalisé au Togo depuis 2020 est mis en œuvre actuellement par l’Agence nationale de développement à la base (Anadeb). Ce programme vise à lutter contre la déperdition scolaire, à augmenter le taux de fréquentation et de réussite scolaire, à assurer gratuitement au moins un repas par jour aux enfants du préscolaire et du primaire surtout pour les plus démunis. En 2020, près de 76 millions de repas chauds ont été servis à plus de 97.500 élèves de 315 écoles depuis le début du programme. Au titre de l’année scolaire 2021-2022, les cantines scolaires ont touché 1 121 écoles primaires publiques du Togo avec 17.867.144 repas chauds servis à 182.028 élèves, dont 87.941 filles. Au cours de l’année scolaire 2022-2023, près de 218.395 élèves des établissements primaires publics du Togo ont été touchés par les cantines scolaires. Au total, c’est 1,78 milliard FCFA qui a été mobilisé. Pour le Togo, l’ambition est désormais de parvenir à 300.000 élèves touchés sur le territoire en 2025., filtered_html
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Histoire
17 février 2025
Retraite annuelle des Nations Unies au Togo : Des discussions ouvertes pour un développement inclusif
A travers le thème « S’unir autour de résultats impactant pour le développement du Togo », l’équipe de pays des Nations Unies a consolidé son engagement pour les populations togolaises en identifiant des réalisations communes à fort impact. Pendant trois jours, la Coordonnatrice résidente, les chefs d’agences et les chargés de programme du BIT, de la FAO, du HCR, de l’OIM, de l’OMS, de l’ONUSIDA, du PAM, du PNUD, de l’UNDSS, de l’UNESCO, de l’UNFPA, de l’UNICEF, de l’UNREC, ont travaillé sous la facilitation d’un ancien Coordonnateur résident, M. Fodé Ndiaye. Ensemble, ils ont réfléchi aux vecteurs et moyens nécessaires au renforcement du positionnement des Nations Unies en vue de mieux appuyer les efforts de transformations nationales pour un développement inclusif au Togo. Mme Coumba Sow, Coordonnatrice résidente a, dans son mot d’ouverture, attiré l’attention de ses collègues sur la responsabilité du Système des Nations Unies dans la mise en œuvre de ses actions dans le pays. Nous sommes responsables de ce que les Nations Unies font et feront au Togo. Tout le monde nous regarde et ils attendent de voir ce que nous faisons. L’impact de nos actions ne sera visible que si nous sommes décidés à les mener ensemble,a-t-elle déclaré. Un bilan des projets conjoints de l’équipe de pays a été fait à travers la présentation par les différents groupes de résultats des grandes réalisations de l’année 2024. Des réalisations saluées par M. Béguédouwoé Paneto, Secrétaire général du ministère de la Planification, du Développement et de la Coopération, représentant le gouvernement. Il s’est réjoui de la qualité du partenariat entre le gouvernement Togolais et le système des Nations Unies, et a présenté les priorités nationales pour les prochaines années. Intervenant par vidéoconférence, Mme Eskedar Nega, Directrice adjointe Afrique du Bureau de la Coordination du Développement, a échangé avec les participants et le représentant du gouvernement sur le positionnement de l’équipe de pays en tant que force motrice pour la mise en œuvre des 6 voies d’investissement visant à accélérer les ODD. Elle a déclaré queles problèmes mondiaux exigent des solutions mondiales et multilatérales d’où la nécessité pour l’équipe de pays de travailler avec le gouvernement et à s’engager dans un dialogue autour des 6 transitions afin de pouvoir mobiliser les ressources nécessaires .Les participants ont également réfléchi à la vision commune qui guidera la contribution des Nations Unies au développement du Togo et posé des bases pour l’élaboration d’une stratégie de mise en œuvre de cette vision. Plusieurs autres thématiques ont fait objet d’échanges et de discussions au cours de cette retraite notamment le travail d’ensemble à travers des projets conjoints, la stratégie de communication conjointe et la célébration des journées internationales. , filtered_html
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30 janvier 2025
Spéciale journée « Sport sans barrière » : handicapés certes, mais pas malades !
Un match de football vient de s’achever sur le terrain de jeux de la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH). Ruisselante de sueur et couverte de poussière, Anne s’appuyant sur ses béquilles, déclare toute souriante : « Je me sens plus en forme quand je fais le sport. Cela nous permet de développer un esprit d’équipe et un lien de solidarité » Amputée d’une jambe, Anne brave son handicap joue au football et pratique d’autres activités sportives. Comme elle, ce sont plusieurs dizaines de personnes handicapées qui ont participé, ce samedi 25 janvier 2025, à la 2ème édition de la Spéciale Journée Nationale du Sport sous le thème « Sport sans barrière ». Match de football, gymnastique, danses et mouvements d’ensemble ont marqué l’événement. Preuve que les personnes handicapées ne sont pas des malades, comme le précise d’ailleurs Enyonam Akakpo-Numado, Président du Conseil d’Administration de la FETAPH : Nous tombons malade et recevons des soins comme tout le monde, mais le handicap est une situation statique, qui ne change pas tout le long d’une vie. Ne nous traitez donc plus comme des malades.Il a par la suite encouragé les athlètes handicapés qui ont du talent et qui le désirent à exceller, en s’entrainant pour se faire valoir. Au regard de la qualité du jeu des équipes et des prouesses techniques des athlètes handicapés, l’Ambassadeur de France au Togo n’a pas caché son admiration. « Le sport est sans barrière, mais aujourd’hui vous nous montrez que la vie est sans barrière. C’est une belle leçon que vous nous donnez. A travers vos performances d’athlètes, vous êtes capables de sublimer toutes les difficultés. Bravo ! » s’est exprimé M. Augustin FAVEREAU. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'activité physique rend les personnes de meilleure humeur, améliore leur concentration et les protège contre les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et d'autres maladies non transmissibles. Au Togo, le gouvernement a instauré depuis 2022, la Journée Nationale du Sport pour promouvoir les activités physiques et sportives de masse afin d’améliorer le bien-être et la bonne santé de la population pour une meilleure contribution au développement du pays. La représentante de la ministre de l’Action sociale, de la solidarité et de la promotion de la Femme à cette célébration est restée dans la même dynamique pour rappeler qu’« Au-delà d’être une question d’épanouissement personnel, la pratique du sport est très bénéfique pour les personnes handicapées parce qu’elle leur permet de maintenir les relations sociales, de rencontrer d’autres personnes et de gagner en confiance ». Le système des Nations Unies au Togo était aux côtés de la Fédération togolaise des associations de personnes handicapées (FETAPH), organisatrice de cette activité entrant dans le cadre de la Journée internationale des Personnes Handicapées, célébrée tous les 3 décembre à travers le monde. Elle a été soutenue par le ministère de l’Action Sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme et le ministère des Sports et Loisirs, l’Ambassade de France au Togo. Selon les données du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) le Togo compte environ 745 854 personnes handicapées, soit 10,73 % de la population générale., filtered_html
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20 janvier 2025
Togo : L’OMS appuie la lutte contre le choléra
Au Togo, après la grande saison des pluies qui s’est achevée en août dernier, des cas de choléra ont été signalés tant dans les régions qu’à Lomé, la capitale, selon un communiqué du gouvernement togolais publié en Octobre. Des cas de choléra ont été confirmés depuis le mois d’août 2024 dans le District sanitaire du golfe, région de grand Lomé, et sont actuellement pris en charge dans des structures de soins. On déplore malheureusement 4 décès dont deux à domicile,a affirmé, dans ce communiqué, Tchin Darré, ministre togolais de la Santé, chargé de l’Hygiène publique et de l’Accès aux soins universels. Campagnes de sensibilisation, mesures préventive et recensement de nouveaux cas sont mises en oeuvre à l’échelle nationale pour éviter une flambée épidémique.Une maladie due à un déficit d’hygièneSelon le ministère de la Santé, la plupart des malades vivent dans des quartiers périphériques de la capitale. La contamination est orale, d'origine fécale, par l'eau de boisson ou des aliments souillés. L’accès limité à l’eau potable et aux infrastructures sanitaires dans certaines zones vulnérables du Togo explique la récurrence de la maladie. Divers appels à la vigilance et à une forte adoption de mesures d’hygiène sont faits par le ministère de la santé et ses partenaires dont l’OMS car les mesures d'hygiène demeurent le meilleur moyen pour lutter contre la maladie. Il est recommandé aux parents de bien surveiller les enfants, notamment leur alimentation. Ils doivent se laver les mains avant de manger et boire de l'eau propre à la consommation,selon des affiches de CMS. Le communiqué du ministre de la Santé invite également la population à adopter certains comportements notamment : "de se laver correctement les mains avec de l’eau et du savon, surtout après les selles et avant de manger", "de bien cuire les aliments et réchauffer les restes d’aliments avant de les consommer", "de bien couvrir les aliments contre les mouches et la poussière", "de laver correctement les fruits et légumes avant de les consommer", "de boire en tout temps et en tout lieu de l’eau saine, ou de désinfecter l’eau avant de boire", etc…Le Dr Tante Ouyi, responsable de la surveillance des maladies non transmissibles au ministère de la Santé explique qu’ « il y a beaucoup de porteurs sains. Sur 100 cas de choléra, à peine 10 personnes développent la maladie ». Le choléra reste donc une maladie dont la propagation est silencieuse, surtout que beaucoup de personnes souffrant de diarrhées sévère n’ont pas été en consultation médicale. « Certaines personnes souffrent de diarrhées sévères sans que des prélèvements ne soient réalisés, donnant l’impression qu’elles n’ont pas le choléra. C’est cela le problème à Lomé. Les cas signalés sont ceux pour lesquels les prélèvements se sont révélés positifs, mais il y a sûrement des cas non détectés », explique le Dr Ouyi. Une mobilisation sur tout le territoirePour renforcer la capacité de prise en charge du personnel soignant, à Katanga et dans d’autres localités, le ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déployé des docteurs, médecins et divers spécialistes de maladies infectieuses. Il a également déployé dans les Centres Médicaux Sociaux (CMS) des tentes, des sacs mortuaires et des médicaments essentiels pour la prise en charge des malades. Le ministère de la Santé a par ailleurs annoncé la gratuité de la prise en charge des cas dans les hôpitaux et les centres de santé publics et la distribution gratuite du chlore (ndlr, utilisé généralement pour traiter les eaux souillées) dans les sites et localités concernées; le renforcement de l’alerte pour la détection précoce des cas ; la désinfection des sites et des localités concernées et une sensibilisation accrue sur les mesures préventives et la conduite à tenir devant des signes de suspicion. A Kanyikopé et Katanga, des localités situées dans la commune de Golfe 1, des médicaments et du matériel médical est mis à disposition des Centres Médicaux Sociaux (CMS). Grâce à ce microscope de haute qualité doté de multiples objectifs, le CMS de Kanyikopé pourra désormais ouvrir son unité de laboratoire. Cela permettra de réaliser des analyses approfondies pour détecter les parasites qui affectent la population locale. En outre, la disponibilité des médicaments renforcera l’efficacité des traitements administrés,a souligné le Dr Agbétiafa, Directeur préfectoral de la Santé dans le Golfe.Enfin, le ministère de la santé invite toute la population togolaise à jouer sa partition dans la lutte contre le choléra. "Si une personne présente une diarrhée aigüe, liquide et abondante, accompagnée ou non de vomissements ou de douleurs abdominales, amenez là immédiatement au centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate », indique le communiqué du ministre qui conclue que « plus tôt le malade est pris en charge, plus il a la chance de guérir"., filtered_html
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26 décembre 2024
L'UNFPA soutient la lutte 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 v𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩𝐞́𝐞𝐬
« Je suis une femme malentendante, mon problème et celui de mes sœurs c’est la communication. Nous n’avons pas accès à l’information, les vidéos, les spots publicitaires et de sensibilisation ne sont ni signés ni sous-titrés, ni transcrits en langue de signes. Nous en souffrons », tel est le témoignage signé par Alice et retranscrit en paroles par un interprète en langue des signes. Le lundi 09 décembre 2024, AfrikElles Média, a tenu une rencontre de réflexion et d'élaboration d'un document de plaidoyer en faveur des femmes handicapées avec l’appui financier du Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Les femmes en situation de handicap sont au moins deux à trois fois plus susceptibles que les autres femmes de subir des violences, notamment par la famille, les partenaires intimes, les soignants et les établissements institutionnels. Pourtant, « nous sommes à l’ère de l’inclusion et personne ne doit être laissée de côté », a expliqué la Ministre de l’action sociale et de la solidarité et de la promotion de la Femme, Mme Kossiwa Zinsou-Klassou à l’occasion.
Cette activité s'inscrit dans le cadre du projet " 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚 𝐞𝐭 𝐡𝐨𝐫𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫𝐞𝐭 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐕𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩𝐞́𝐞𝐬" mise en œuvre au cours des 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre. L’objectif est d’élever les voix pour lutter et prévenir les violences faites aux femmes en situation de handicap à travers des productions de contenus média et hors médias. L’activité a pour vision de transformer les 16 jours d’activisme en 365 jours de réflexions, d’actions concrètes en faveur des femmes handicapées.« Mes sœurs et moi subissons des violences qui ne disent pas leur nom. Le déni d’éducation parce que nous sommes femmes et handicapées, la violence économique, la violence psychologique dans un entourage peu empathique, même la violence sexuelle », confie Mme Chantal Kouevi, Présidente d’une association de femmes handicapées. Elle ajoute que « mes sœurs qui sont sourdes ou muettes n’ont pas toujours la possibilité de s’exprimer sur leur santé devant les soignants ». Il existe très peu d’études documentées sur les violences faites aux femmes en situation de handicap. D’ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a appelé en mars 2024 à améliorer la recherche dans tous les pays en vue de faire en sorte que les besoins spécifiques de ces femmes soient comptabilisés, compris et pris en compte. Au Togo, selon les données du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) de 2022, 11,92 % de la population sont des femmes handicapées et 9,46 % des hommes handicapées.« Blessures, traumatismes, fractures, douleurs, MST, avortement provoqué, mort sont souvent les conséquences des violences subies par les femmes handicapées », précise le Directeur des Personnes Handicapées, M.Karimu Wasiyu qui ajoute que « des mesures pour garantir l’écoute aux femmes handicapées survivantes sont prises »Notons que sur le plan institutionnel, il y a la mise en place des lignes vertes « 8284 » pour les VBG, « 8255 » pour le milieu scolaire et « 1011 » pour la protection des enfants. Nous avons également la création des centres d’écoute pour la prise en charge des victimes de VBG, des maisons de la femme, des maisons de justice, des centres intégrés « One Stop Center », et des centres de prise en charge des enfants victimes de violences. Tous ces outils visent, d’une part, à renforcer la prévention du phénomène et d’autre part, à assurer la prise en charge des survivants. « Moi je souhaite vraiment que ce genre de rencontre se multiplie et touche aussi les localités reculées pour que nous puissions connaitre nos droits et être plus épanouie », déclare tout sourire, Mlle Sophie très satisfaite des échanges. Elle ajoute que « je souhaite aussi que les femmes handicapées soient sensibilisées pour leur donner le courage et la force pour sortir de leur silence »Rappelons que le nouveau Code pénal togolais consacre un certain nombre d'articles à l'interdiction des violences faites aux femmes (197-202.3). Ainsi, le harcèlement sexuel est puni d'un (1) à cinq (5) ans d'emprisonnement et d'une amende de cent mille (100.000) à cinq millions (5000000) FCFA ou de l'une de ces deux peines. La répression des violences entre époux est également prévue aux articles 186 et suivants de ce nouveau Code. Les Nations Unies au Togo pratique « Zéro tolérance pour les violences basées sur le genre et les pratiques néfastes ». , filtered_html
Cette activité s'inscrit dans le cadre du projet " 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚 𝐞𝐭 𝐡𝐨𝐫𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫𝐞𝐭 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐕𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐩𝐞́𝐞𝐬" mise en œuvre au cours des 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre. L’objectif est d’élever les voix pour lutter et prévenir les violences faites aux femmes en situation de handicap à travers des productions de contenus média et hors médias. L’activité a pour vision de transformer les 16 jours d’activisme en 365 jours de réflexions, d’actions concrètes en faveur des femmes handicapées.« Mes sœurs et moi subissons des violences qui ne disent pas leur nom. Le déni d’éducation parce que nous sommes femmes et handicapées, la violence économique, la violence psychologique dans un entourage peu empathique, même la violence sexuelle », confie Mme Chantal Kouevi, Présidente d’une association de femmes handicapées. Elle ajoute que « mes sœurs qui sont sourdes ou muettes n’ont pas toujours la possibilité de s’exprimer sur leur santé devant les soignants ». Il existe très peu d’études documentées sur les violences faites aux femmes en situation de handicap. D’ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a appelé en mars 2024 à améliorer la recherche dans tous les pays en vue de faire en sorte que les besoins spécifiques de ces femmes soient comptabilisés, compris et pris en compte. Au Togo, selon les données du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) de 2022, 11,92 % de la population sont des femmes handicapées et 9,46 % des hommes handicapées.« Blessures, traumatismes, fractures, douleurs, MST, avortement provoqué, mort sont souvent les conséquences des violences subies par les femmes handicapées », précise le Directeur des Personnes Handicapées, M.Karimu Wasiyu qui ajoute que « des mesures pour garantir l’écoute aux femmes handicapées survivantes sont prises »Notons que sur le plan institutionnel, il y a la mise en place des lignes vertes « 8284 » pour les VBG, « 8255 » pour le milieu scolaire et « 1011 » pour la protection des enfants. Nous avons également la création des centres d’écoute pour la prise en charge des victimes de VBG, des maisons de la femme, des maisons de justice, des centres intégrés « One Stop Center », et des centres de prise en charge des enfants victimes de violences. Tous ces outils visent, d’une part, à renforcer la prévention du phénomène et d’autre part, à assurer la prise en charge des survivants. « Moi je souhaite vraiment que ce genre de rencontre se multiplie et touche aussi les localités reculées pour que nous puissions connaitre nos droits et être plus épanouie », déclare tout sourire, Mlle Sophie très satisfaite des échanges. Elle ajoute que « je souhaite aussi que les femmes handicapées soient sensibilisées pour leur donner le courage et la force pour sortir de leur silence »Rappelons que le nouveau Code pénal togolais consacre un certain nombre d'articles à l'interdiction des violences faites aux femmes (197-202.3). Ainsi, le harcèlement sexuel est puni d'un (1) à cinq (5) ans d'emprisonnement et d'une amende de cent mille (100.000) à cinq millions (5000000) FCFA ou de l'une de ces deux peines. La répression des violences entre époux est également prévue aux articles 186 et suivants de ce nouveau Code. Les Nations Unies au Togo pratique « Zéro tolérance pour les violences basées sur le genre et les pratiques néfastes ». , filtered_html
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30 mai 2025
Le Togo en guerre contre le mariage des enfants
Les mariages des mineurs, un phénomène qu’accentue la pauvreté Salma voulait être couturière. Au décès de son père, à 12 ans, elle a dû enterrer ce rêve avec lui. « A 13 ans, mes oncles m’ont trouvée un mari polygame 3 fois plus vieux que moi et ni ma mère, ni moi n’avons eu droit à la parole », explique-t-elle d’une voix triste. Revenue du marché un soir, sa mère lui avait annoncé la décision sans appel de ses oncles. « Je n’ai rien pu dire. Chez nous, un enfant ne doit jamais désobéir à ses parents », ajoute-t-elle. Depuis, elle a fui son mari et son village de Djarkpanga pour se retrouver à Lomé et ne le regrette guère. « Je n’étais pas du tout heureuse. J’ai fugué un beau matin. Voilà comment je me suis retrouvée à Lomé et je ne le regrette guère car je n’ai jamais aimé cet homme. Lui non plus ne m’a jamais aimée. Il me violait toutes les nuits et me maltraitait », se justifie Salma avec un soupir de soulagement. Tout comme Salma, Rabi, 36 ans, mère de 4 enfants, a été mariée de force à 16 ans. « J’ai tout perdu. Ma vie, ma liberté, mes études… », confie-t-elle. « A aucun moment de ma vie, je n’ai dit à mes parents, voici l’homme avec qui je veux me marier. C’est plutôt eux qui m’ont montré celui qui doit m’épouser. Avant même qu’ils ne m’informent, ils ont tout préparé. J’avais 16 ans et j’étais en classe de 5ème. L’homme à qui on m’a donnée avait 50 ans à l’époque. C’était un homme riche. Mes parents m’ont dit qu’il peut mieux s’occuper de moi. Cet homme m’a tout pris. 10 ans après le mariage, je n’arrive pas à m’en remettre. Je regrette surtout de n’avoir pas continué mes études», raconte-t-elle, avant de conclure résignée que «la vraie Rabi est morte». Loin d’être des cas isolés, les situations de Salma et Rabi sont très répandues dans les zones rurales pauvres où les parents font de nombreux enfants et se retrouvent en difficulté face à ce trop grand nombre de bouches à nourrir. Dans ces régions, la scolarisation des filles est un combat difficile. « L’école est perçue comme un long chemin incertain », explique Alidou Zakali, enseignant. « Les familles, souvent confrontées à une extrême pauvreté, voient dans le mariage un moyen de réduire leur charge financière ou de régler des dettes. Les filles, quant à elles, grandissent avec la certitude que leur avenir se décide sans elles », explique-t-il.Selon le rapport périodique soumis par le Togo au titre de la Convention relative aux droits de l’enfant en 2023 au Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, « en 2017, 25% des jeunes filles étaient mariées avant l’âge de 18 ans ». Des adolescentes placées en apprentissage, des jeunes collégiennes et parfois même des écolières du primaire sont mariées de force, souvent livrées par leurs propres parents. Des actions pour sensibiliser contre le phénomèneLa loi togolaise interdit le mariage avant 18 ans par l’article 267 du Code de l’enfant qui fixe l’âge de la nuptialité à 18 ans révolus. La pratique est punie par un (01) à (03) trois ans d’emprisonnement et une amende de cent mille (100.000) à un million (1.000.000) FCFA. Par ailleurs, les dispositions de l’article 43 du Code togolais des personnes et de la famille stipulent que « l’homme et la femme choisissent librement leur conjoint et ne contractent le mariage que de leur libre et plein consentement ». Le texte précise, en écho aux différents mécanismes internationaux de protection des enfants et des mineurs, que « l’homme et la femme avant dix-huit ans ne peuvent contracter mariage». Pourtant, ces dispositions peinent à être respectées. Ces dernières années, plusieurs initiatives ont été mises en place dans le cadre de la lutte contre les mariages précoces et afin d’améliorer les conditions de vie des adolescentes. Des campagnes de sensibilisation sont organisées pour informer les populations de cette disposition et les inviter à son respect. Le 07 mai 2025, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires dont l’UNICEF, a lancé une campagne nationale de sensibilisation contre le mariage des enfants et les grossesses précoces. L’initiative vise à renforcer la prévention de ces phénomènes qui compromettent l’avenir des filles. La campagne s’articule autour de plusieurs activités, entre autres, des séances de sensibilisation dans les écoles, des discussions communautaires, des journées de réflexion et des actions de proximité dans les villages et quartiers. L’objectif est de favoriser une prise de conscience collective et de promouvoir des comportements responsables. Un numéro vert, le 8250, permet de dénoncer toute violence ou tout dysfonctionnement constaté dans un établissement scolaire. Rappelons la date sombre du 13 décembre 2024, où Dagnon Justine, une adolescente de 13 ans mariée de force par son père pour rembourser une dette familiale de 127.000 FCFA, s’est donnée la mort. Forcée à un mariage contre son gré, Justine a subi des violences conjugales et psychologiques avant de mettre fin à ses jours en ingérant un produit toxique. Son cas, emblématique des lacunes dans l’application des lois togolaises, a provoqué une onde de choc et mis à nu les terribles conséquences du mariage forcé qui peuvent aller jusqu’à la mort. Souvent trop jeunes, à peine pubères, plus vulnérables, beaucoup de ces jeunes filles ne se remettent jamais des séquelles de ces mariages forcés. Lors de la campagne de sensibilisation, le Dr Pascal Fogan Nakou, Conseiller juridique et technique au ministère de l’Action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme a martelé que « les parents, les représentants légaux, ainsi que chaque leader, chef religieux ou traditionnel, doivent garantir à chaque fille le droit de grandir, d’apprendre et de s’épanouir pleinement avant de devenir épouse ou mère ». Espérons que cette campagne qui ne sera pas la dernière va nous rapprocher du but ultime qui est de maintenir les milliers de Salma, Rabi et Justine sur les bancs de l’école, dans les ateliers, et surtout, en tant qu’actrices de leur propre destin. Un pas dans l’atteinte de l’ODD 5 qui est pour l’égalité des sexe!, filtered_html
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14 mai 2025
L'Union Africaine et ses partenaires cherchent des solutions à la crise de la dette sur le continent
Cette rencontre réunit des chefs d'État, des ministres des finances, des gouverneurs de banques centrales, des experts économiques, des représentants des institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale, BAD) et des partenaires au développement autour du thème : « L’Agenda africain de gestion de la dette publique : restaurer et préserver la viabilité de la dette ». Les travaux de la conférence ont été ouverts le lundi 12 mai par le Président du Conseil des ministres du Togo, SEM. Faure Essozimna Gnassingbé au cours d’une cérémonie officielle marquée également par le discours du président Ghanéen, SEM. John Dramani Mahama et l’intervention par vidéo conférence du président Zambien SEM. Hakainde Hichilema. Durant ces trois jours, les participants vont explorer des pistes de solutions à la crise de la dette qui frappe de nombreux pays africains. La Conférence vise à créer une plateforme de discussions de haut niveau entre les responsables politiques des États membres de l’UA, les partenaires de développement et les principales parties prenantes en vue de renforcer l’efficience, la transparence et la responsabilité de la gestion de la dette publique à l’échelle du continent. En effet, selon la Commission de l’Union Africaine, les finances publiques sur le continent sont de plus en plus sous tension en raison, entre autres, de l’augmentation des charges d’intérêts de la dette, du coût élevé des importations de denrées alimentaires et d’énergie ainsi que de la dépréciation monétaire, le tout causé par des chocs multiples et interdépendants. L’augmentation de la dette publique et des paiements d’intérêts constitue un obstacle au développement et à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) puisqu’elle limite la capacité des gouvernements à investir dans des services essentiels, tels que la santé et l’éducation. Dans son message d’introduction, M. Claver Gatete Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire Exécutif de la CEA énonce queL'Afrique ne fait pas que faire face à une crise de la dette ; elle est confrontée à une crise de développement – une crise où le service de la dette concurrence directement la santé, l'éducation, les infrastructures et le droit fondamental au développement.Il précise à cet effet que cinq impératifs sont essentiels pour remodeler le paysage de la dette africaine et restaurer la souveraineté budgétaire. Il s’agit notamment de redéfinir la dette comme un outil de développement, et non de destruction ; d’approfondir la transparence et renforcer la gestion de la dette ; de réformer en toute urgence l’architecture financière mondiale ; d’intensifier le financement vert et de renforcer la mobilisation des ressources nationales. Pour Faure Gnassingbé, Président du Conseil des ministres,L’Afrique a besoin d’une nouvelle doctrine où l’endettement n’est pas considéré comme un mal en soi, mais comme un outil de transformation, à condition d’être bien utilisé et bien encadré .La conférence devra déboucher sur une déclaration de l’Union africaine sur la dette en Afrique qui exprime une position commune sur les réformes nécessaires pour renforcer l’efficacité de l’architecture financière mondiale en matière de mécanismes de traitement de la dette et des recommandations sur les pratiques saines de gestion de la dette et les réformes politiques nécessaires pour restaurer et préserver la viabilité de la dette publique en Afrique., filtered_html
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Histoire
14 mai 2025
A Lomé, la CEA explore les niches pour renforcer le développement économique du Togo
Présent à Lomé pour la conférence de l’Union africaine sur la dette tenue du 12 au 14 mai 2025, le Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies et Secrétaire Exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), M. Claver Gatete a été reçu en audience par le Président du Conseil des ministres et par la ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la Consommation Locale. M. Gatete a également rencontré Mme Coumba Dieng Sow, Coordinatrice Résidente ainsi que l'équipe pays des Nations Unies au Togo. Les échanges, au cours de ces différentes rencontres, ont porté sur des questions relatives au développement économique et social du Togo et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les contributions des Nations Unies aux grands enjeux économiques de l’Afrique notamment le renforcement des systèmes statistiques pour de meilleures prises de décision, la mobilisation des financements pour le développement et l'accélération de la digitalisation des services pour un développement inclusif, étaient également au menu des discussions. Monsieur Gatete a exprimé l’engagement de la Commission économique pour l’Afrique à travailler avec les Agences des Nations Unies résidant au Togo pour une offre unique et de qualité en appui aux initiatives nationales d’accélération du développement inclusif et durable. Le SE de la CEA a clôturé son séjour au Togo par une visite du Port autonome de Lomé et ses infrastructures majeures qui en font un hub portuaire de référence en Afrique et un accélérateur potentiel de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). , filtered_html
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Histoire
05 mai 2025
Le Togo commémore les 31 ans du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsis au Rwanda
En un peu plus de 100 jours, environ un million de Tutsis ont été assassinés. Des Hutus modérés et d'autres opposants aux massacres ont également été tués. Le 29 avril 2025, la communauté rwandaise au Togo, en collaboration avec le Système des Nations Unies, l’Ambassade du Rwanda et le gouvernement togolais, a organisé un symposium commémoratif à Lomé, en hommage aux victimes du génocide. Cette rencontre, première du genre au Togo, a vu la participation de l’Ambassadeur du Rwanda au Togo, Son Excellence Mme Rosemary Mbabazi; de la Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies au Togo, Mme Coumba Sow; du Secrétaire général du ministère togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, M. Afo Salifou; des membres du corps diplomatique, des membres de la communauté rwandaise au Togo et de plusieurs étudiants.A l’occasion, l’Ambassadeur Rosemary Mbabazi a souligné l’importance du devoir de mémoire et le rôle des jeunes générations dans la prévention du génocide. Le Rwanda a appris de son passé tragique et reste déterminé à ce que cela ne se reproduise plus,a-t-elle affirmé. Elle a également encouragé les jeunes à « fermer toutes les portes à la haine » et à faire vivre les valeurs d’amour, de justice et de vérité.La Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies au Togo a rappelé l’origine de cette commémoration le 7 avril décidée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 23 Décembre 2003 et l’encouragement du Secrétaire général António Guterres à organiser des événements autour de cette date. Elle a délivré le message du Secrétaire général lors de la commémoration de cette année : Engageons-nous à être vigilants et à œuvrer à un monde juste et digne, en mémoire des victimes et des rescapés du génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda. De son côté, le représentant du gouvernement togolais a renouvelé l’engagement du Togo à respecter et promouvoir les principes de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Il a salué « la résilience admirable » du peuple rwandais, ainsi que les efforts du gouvernement rwandais pour faire de la mémoire un outil de réconciliation et de développement durable. Avant le symposium, les participants ont participé à une “Marche du Souvenir” en l'honneur des victimes du génocide perpétré en 1994 contre les Tutsis au Rwanda. , filtered_html
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Histoire
15 avril 2025
Le PNUD pour l’inclusion des personnes en situation de handicap
Le handicap n’est pas un frein à l’épanouissement socio-professionnelAkoko Folibey-Sebio fait partie des étoiles montantes de la mode togolaise. Malgré son handicap physique, elle a su s’imposer dans son domaine d’activité. Atteinte de poliomyélite dès l’âge de 18 mois, elle a perdu définitivement l’usage de ses jambes. Elle vit désormais avec un handicap qui ne lui permet pas de faire usage de ses membres inférieurs, se déplaçant uniquement à l’aide de béquilles ou d’un fauteuil roulant. Avec sa situation de handicap, Akoko a bravé des discriminations de toutes sortes. « Quand j’étais enfant, j’utilisais déjà des béquilles ce qui a fait que je n’avais pas de camarades de jeux. J’étais la plupart du temps seule parce que je ne pouvais ni marcher, ni courir avec les autres», explique-t-elle. Malgré cet obstacle, Akoko a concrétisé son rêve de devenir une styliste renommée. « Cela a été un défi pour moi et je l’ai relevé », dit-t-elle avec fierté. Aujourd’hui, sa griffe "Crédaniah" est présente dans de nombreux défilés de mode et très sollicitée par une clientèle diversifiée. Akoko forme également beaucoup d’apprenties et ouvrières dont la plupart sont des malentendants. « Tout est possible à qui rêve, travaille et n’abandonne jamais. Nous devons laisser de côté les préjugés que nous avons envers ceux qui sont différents et donner la chance à toute personne, qu’elle soit valide ou handicapée, homme ou femme de développer ses compétences et talents au service du pays. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, comme le déclare le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme », ajoute-t-elle.Pour partager son espoir avec toutes les personnes en situation de handicap, Akoko milite dans l’association "Mon handicap Ma force ", une association qui bénéficie du soutien du PNUD.Le PNUD soutient l'autonomisation des personnes en situation de handicapLe 08 Avril 2025, le PNUD a procédé à la remise officielle d'équipements d'une valeur de 94.473.350 FCFA à l'association "Mon Handicap Ma Force". Cette initiative s'inscrit dans le projet d'appui à la croissance inclusive, résiliente et créatrice d'emplois au Togo. Les corps de métiers tels que la cordonnerie et la couture ont ainsi bénéficié de matériels de pointe.« Ces équipements couvrent divers corps de métiers et permettront aux bénéficiaires d’améliorer leurs conditions de travail et leur performance », a indiqué Binta Sanneh, Représentante résidente du PNUD, qui a réitéré l’engagement de l’organisme à accompagner le gouvernement dans sa mission de l’inclusion de tous. L’association "Mon Handicap Ma Force ", forte de son engagement à valoriser les aptitudes de ses membres, trouve dans ce partenariat un élan précieux. L’objectif de l’association est de briser les chaînes de la dépendance économique, permettant à ces artisans de s’élever en entrepreneurs autonomes, capables de subvenir à leurs besoins et d’enrichir leur communauté. « Le don (…) ne se limite pas à du matériel. Il représente pour chacun de nos entrepreneurs bénéficiaires un tremplin vers l’autonomie. Ce soutien permettra à nos membres entrepreneurs de gagner en mobilité, en indépendance et surtout en performance », a souligné Akoko Folibey-Sebio.Conformément à l’Axe 1 de la Feuille de route relatif au renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociales, le Togo poursuit ses efforts pour améliorer l’insertion professionnelle des personnes vivant avec un handicap. A travers à travers le projet d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées, le gouvernement finance l’amélioration des conditions de vie et d’insertion sociale des personnes handicapées ainsi que leur autonomisation. Il aide les personnes en situation de handicap à entrer en apprentissage pour des qualifications professionnelles en leur payant des frais de formation et assurer leur installation. Il finance également la fourniture des aides techniques notamment les tricycles et cannes blanches aux personnes handicapées afin de faciliter leur déplacement., filtered_html
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Communiqué de presse
25 octobre 2024
Le Secrétaire général nomme Coumba D. Sow, originaire du Sénégal, en tant que Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo
Mme Coumba a 20 ans d'expérience dans les domaines du développement et de l'assistance humanitaire. Elle a précédemment occupé le poste de Représentante des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) au Rwanda et à Djibouti, ainsi que de Coordonnatrice des urgences et de la résilience pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, ainsi que d'autres postes de direction au sein de la FAO, notamment Responsable de l'Afrique au sein du bureau du Directeur général de la FAO.Elle a également de l’expérience en politique de développement agricole et rural en Afrique, en Asie et en Amérique latine.Elle est titulaire d'un master en gestion des politiques publiques de Sciences Po Paris, d'un diplôme de troisième cycle en économie agricole de l'Université de Londres et en agro-industrie de Montpellier., filtered_html
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Communiqué de presse
25 octobre 2024
Tsévié accueille le 79ème anniversaire des Nations Unies
Cette activité de sensibilisation publique se tient le vendredi 25 octobre 2024 à la place du marché moderne de Tsévié avec pour thème : « Le Système des Nations Unies avec les communautés, pour le bien-être des générations actuelles et futures »Sont inscrits au programme de cette célébration ;Des consultations médicales (prise de poids, mesure de tension artérielle et de la glycémie, palpation des seins) ;L’offre de service de planification familiale avec l’ATBEF ;Le dépistage volontaire du VIH/SIDA et de l’hépatite B avec le Programme National de Lutte contre le sida ; Des sensibilisations sur le choléra, la dengue, l’hypertension artérielle, le diabète, la Mpox (variole du singe) ; L’enregistrement des naissances pour les élèves en classe de CM2 ; Une opération de don de sang avec le Centre National de Transfusion Sanguine ; La vaccination de routine pour les enfants de 0 à 5 ans. Il est également prévu des animations et jeux sur les stands avec de nombreux gadgets à gagner.En prélude à cette activité, le Coordonnatrice Résidente par intérim, procédera à la lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies sur les antennes de la TVT, le jeudi 24 octobre.La célébration sera également marquée par une activité de sport communautaire du staff des Nations Unies et la population de Tsévié le samedi 26 octobre 2024 à partir de 6h 30, au stade Dr Kaolo, à l’occasion de la journée nationale du sport.La Journée des Nations unies, célébrée le 24 octobre chaque année, offre l'occasion d'amplifier le programme commun du SNU et de réaffirmer les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies promulguée il y a de cela 79 ans.Ensemble, pour notre bien-être et celui des générations futures !Pour plus d'informations, veuillez contacter:Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Togo, Tel : (+228) 22 21 20 22 ; , filtered_html
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Communiqué de presse
18 juillet 2024
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Togo améliore les postes frontaliers à Pogno et Tamong afin de renforcer la sécurité des frontières
Cette collaboration s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » avec objectif principal de renforcer les capacités opérationnelles, techniques et sécuritaires des différentes frontières terrestres, d'accroître l'engagement des citoyens et de favoriser la coopération transfrontalière. La cérémonie de remise qui a eu lieu dans les locaux du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, a été présidée par le ministre de la Sécurité, en présence de l’ambassadeur d’Allemagne, du représentant de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique, de la cheffe de mission de OIM Togo, du directeur du Programme d’urgence pour la région des Savanes des médias et des représentants des partenaires de mise en œuvre du projet. Pour la circonstance, Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Col. Calixte Batossie Madjoulba a relevé que le Togo se trouve confronté à de menaces aussi diverses que persistantes, qui nécessitent une attention de toutes les instances et des efforts multisectoriels, “Les moyens logistiques mis à la disposition de notre ministère viennent à point nommé, pour répondre à un besoin réel et pressant. Cette acquisition s’inscrit en droite ligne des initiatives mises en œuvre par le gouvernement, afin de renforcer les moyens opérationnels des forces de sécurité. Grâce à ce matériel, nous serons équipés pour accomplir cette mission avec plus d'efficacité et professionnalisme.” a-t-il déclaré.A l'instar des autres pays de la sous-région, le Togo fait face aux défis existants et émergents en matière de sécurité aux frontières, notamment l'extrémisme violent, les urgences de santé publique et les crises humanitaires. Face à ces défis, l'OIM propose une approche holistique et intégrée de la gestion des frontières comme réponse avec des actions dans cinq domaines stratégiques, dont le renforcement d'infrastructures et l'équipement des frontières, le système interconnecté d’Information et d’Analyse des Données sur la Migration (MIDAS), la coopération transfrontalière, la gestion humanitaire des frontières et l'engagement des communautés frontalières. “Nous aspirons à ce que toutes les frontières terrestres du Togo soient équipées du Système Midas, afin de renforcer la lutte contre toutes formes de criminalité transnationale et de générer des données fiables pour guider les décisions gouvernementales. C'est pourquoi, nous avons mis en place ces projets, dans le but de renforcer les capacités opérationnelles, techniques et sécuritaires des différentes frontières, en accroissant l'engagement des citoyens à favoriser la coopération transfrontalière” a souligné Mme Fatou Ndiaye Diallo, cheffe de mission de OIM Togo.
L'ambassadeur d'Allemagne au Togo, M. Claudius Fischbac, a exprimé sa reconnaissance à l'OIM pour la mise en œuvre réussie de ces projets. Il a souligné que la remise de ces équipements représente une avancée significative dans les efforts visant à promouvoir l'engagement et la coopération avec les communautés frontalières.De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade des USA au Togo, M. Ronald Hawkins a également salué le travail de l'OIM et insisté sur l'importance de cette initiative pour renforcer les relations avec les communautés frontalières. Les projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » sont respectivement financés par la République fédérale d’Allemagne et les Etats Unis d’Amérique. Pour plus d’informations veuillez contacter : M. Etienne Banga ; Chef bureau OIM Togo : ebanga@iom.int, filtered_html
L'ambassadeur d'Allemagne au Togo, M. Claudius Fischbac, a exprimé sa reconnaissance à l'OIM pour la mise en œuvre réussie de ces projets. Il a souligné que la remise de ces équipements représente une avancée significative dans les efforts visant à promouvoir l'engagement et la coopération avec les communautés frontalières.De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade des USA au Togo, M. Ronald Hawkins a également salué le travail de l'OIM et insisté sur l'importance de cette initiative pour renforcer les relations avec les communautés frontalières. Les projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » sont respectivement financés par la République fédérale d’Allemagne et les Etats Unis d’Amérique. Pour plus d’informations veuillez contacter : M. Etienne Banga ; Chef bureau OIM Togo : ebanga@iom.int, filtered_html
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Communiqué de presse
08 février 2024
Accroître les possibilités pour les PME togolaises à travers le renforcement des capacités sur les achats responsables
● Le Forum des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais) est une initiative de l’UNOPS qui vise à diversifier les fournisseurs locaux avec lesquels l’UNOPS travaille et à s’assurer que ceux-ci reflètent et partagent les valeurs de l’UNOPS, notamment les achats responsables et le développement durable et inclusif.
● Plus de 40 entreprises locales, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, ont été invitées au UP Forum pour une formation sur les achats responsables et sur les outils nécessaires pour améliorer leurs compétences à répondre aux appels d’offres de l’UNOPS et du système des Nations Unies.
● Les entreprises auront également l'occasion d'aborder leurs défis financiers et d'explorer des solutions avec des banques locales qui sont des partenaires de l'UNOPS dans le pays.
Le 8 février 2024, Lomé, Togo - En tant que ressource centrale des Nations unies pour les achats, l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets) vise à soutenir les économies locales en travaillant avec des fournisseurs locaux, ce qui peut également contribuer à réduire l'impact sur l'environnement en diminuant les émissions de carbone. Afin de diversifier les fournisseurs locaux et renforcer leurs capacités sur les achats responsables, l’UNOPS en 2016 a lancé un programme des Forums des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais).
Le Togo a été choisi pour le deuxième UP Forum en Afrique de l’Ouest francophone, suite à l’expansion des activités d’achats de l’UNOPS dans le pays depuis son premier projet d’achat en 2017. Avec des partenaires tels que le Ministère de la Santé et la Banque Mondiale, l’UNOPS met en oeuvre des projets d’achats d’une valeur totale de 40 millions de dollars qui nécessite une forte collaboration avec les fournisseurs locaux.
L'UNOPS a constaté depuis sa première activité au Togo en 2017 que les entreprises locales ne répondaient pas correctement aux appels d'offres. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé d'introduire ce forum ici au Togo, afin d'en apprendre davantage sur les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises, et de renforcer les capacités des PME en matière des achats responsables, qui est l'un des critères les plus importants pour devenir un fournisseur de l'UNOPS
a souligné Bernadette Diouf, Représentante de bureau pays de l'UNOPS au Togo.
Prévu sur deux jours, le forum a invité plus de 40 entreprises togolaises, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, à promouvoir la diversité des fournisseurs et l'inclusion dans les appels d'offres de l'UNOPS.
Les travaux de ce forum sont une occasion pour le Togo de mieux découvrir les opportunités de travailler avec l’UNOPS. Les attentes des participants sont donc grandes au regard des différents sujets au programme
a souligné Mawunyo Zigan, Représentant du ministère de la Santé lors de la cérémonie d’ouverture.
Le premier jour, un panel de discussion technique a été organisé sur le rôle des achats responsables pour un développement résilient, inclusif et le développement économique local au Togo. Les coordonnateurs de projets du ministère de la Santé, spécialisés dans les achats durables et le Directeur de la Fédération des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH) ont pris part au panel pour partager leurs expériences et leurs points de vue sur le sujet.
Une session de formation pour les fournisseurs suivra jusqu'au 9 février sur les plateformes d'appels d'offres en ligne utilisées par l'UNOPS et d'autres agences des Nations Unies, et sur les étapes à suivre pour soumettre des offres de qualité sur ces plateformes.
En plus d’améliorer les connaissances de fournisseurs diversifiés concernant les activités d’achats de l’UNOPS, le Forum invitera également des banques locales telles que Orabank et Ecobank à aborder les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises et à explorer les solutions financières disponibles.
Ce forum permettra de créer des réseaux formels et informels entre les entreprises et les institutions participantes afin de tirer profit des opportunités émergentes. Et à long terme, il permettra à une plus grande diversité de fournisseurs compétents de répondre aux critères techniques des appels d'offres, ce qui favorisera la mise en oeuvre réussie des projets de l'UNOPS, et stimulera l'économie locale au Togo.
Remarques à l’intention des équipes de rédaction
Coordonnées pour la presse : Pour toute demande ou pour organiser un entretien avec l’une des personnes à l’origine de ce rapport, veuillez communiquer avec Juyoung LEE à l’adresse juyoungl@unops.org.
À propos de l’UNOPS
La mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et à parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus : www.unops.org/fr
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Communiqué de presse
21 juillet 2023
DIX ECHOGRAPHES POUR SAUVER LA VIE DES FEMMES ET DES NOUVEAUX NES
Lomé, le 20 juillet 2023 : Dix échographes de nouvelle génération d’une valeur d’environ 84 millions de francs CFA ont été offerts hier par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins.
Cette cérémonie de remise, présidée par Mme Binta Sanneh, Représentante résidente du PNUD, s’est déroulée en présence de Dr Apetsianyi Josée, Directrice Générale des Etudes, de la Planification et de l'Information Sanitaire représentant son ministre de tutelle, ainsi que de la Coordinatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies (SNU)et représentante de l’OMS au Togo, Dr Binta Diallo.
"L’appui au secteur de la santé constitue une thématique importante pour le soutien aux populations, surtout les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées. Cela implique que l’offre de services de santé de base de qualité soit disponible et accessible à tous."
a déclaré Mme Sanneh.
Selon cette dernière, l’objectif visé par cet appui du PNUD est de " renforcer la capacité des formations sanitaires dans le diagnostic et la prise en charge des femmes par l’amélioration des résultats de la morbidité et de la mortalité des femmes et de nouveau-nés admis en gynécologie et en obstétrique".
Pour sa part, l’envoyée du ministre, Dr Apetsianyi Josée s’est réjoui de ce nouvel appui et a témoignée la gratitude du gouvernement au PNUD. " Cet appui, totalement en lien avec les objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, s’inscrit dans la droite ligne des priorités du gouvernement et dans la politique de santé pour tous pour une couverture sanitaire universelle et pour le bien-être de nos populations" a-t-elle affirmé.
La Coordonnatrice résidente par intérim du SNU, Dr Diallo a de son côté salué les multiples actions du PNUD dans le domaine de la santé au Togo. " C’est la première fois en 19 ans de carrière que je vois le PNUD pleinement engagé dans le système de santé de façon infaillible et surtout dans des domaines pointus les plus difficiles tels que les infrastructures" a-t-elle expliqué.
Depuis 2019 en effet, le PNUD s’est lancé dans un vaste programme dénommé projet Impact Communautaire. Ses interventions dans le domaine de la santé ont permis de renforcer les infrastructures sanitaires (la construction et la réhabilitation de formations sanitaires à Gbowoule (Haho 2), Awandjélo (Kozah 3), Bè-Kpota (Golfe 1) rendant accessible les soins de santé à plus de 429 556 personnes vulnérables ; améliorer le plateau technique en milieu hospitalier par des équipements médico-techniques modernes aux urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio, améliorant ainsi la capacité d’accueil du service de 18 à 30 lits, l’équipement du bloc opératoire de gynéco-obstétrique du CHU Campus, etc.
Les projets de santé d’impact au niveau communautaire ont également été renforcés comme les consultations foraines, les soins bucco-dentaires de proximité en milieu rural dans les préfectures de Mô, Wawa, Otis sud, Est_mono, keran et Kpendjal à plus de 7000 personnes vulnérables (dont 52% de femmes).
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Le PNUD forge des partenariats à tous les niveaux de la société pour aider à construire des nations résilientes, afin de mener à bien une croissance qui améliore la qualité de vie de chacun. Présents dans environ 170 pays et territoires, nous offrons une perspective mondiale et des connaissances locales au service des peuples et des nations. www.undp.org
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