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25 mai 2023
Journée mondiale de la liberté de la presse: le CINU et l’ISICA sensibilisent
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12 mai 2023
Togo: Les Nations Unies interviennent dans la surveillance des maladies aux frontières
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06 avril 2023
Le CINU Lomé sensibilise les populations de Nyékonakpoè sur la gestion de l’eau
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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
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16 février 2023
Signature du UNSDCF 2023-2026 : Le Système des Nations Unies renouvelle son engagement aux côtés du Togo
Le document a été signé par Mme Ablamba Ahoéfavi Johnson, Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République, représentant le Président de la République, ministre de la Planification du développement et de la Coopération et M. Aliou Mamadou Dia, Coordonnateur Résident par intérim du système des Nations Unies au Togo.
« A travers cette signature, les vingt-deux (22) agences du système des Nations Unies signataires s’engagent à accompagner le gouvernement togolais et ses partenaires dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, pour un Togo en paix, une nation moderne avec une croissance inclusive et durable » a expliqué le Coordonnateur Résident par intérim du Système des Nations Unies au Togo, lors de la cérémonie de signature.
Le cadre de coopération est axé autour de trois (03) priorités stratégiques « soutenir une croissance plus inclusive et durable », « accompagner le développement du capital humain et l’accès aux services sociaux de base pour tous » et « promouvoir une gouvernance plus inclusive, efficace et redevable pour préserver la sécurité et la paix ».
Le système des Nations Unies prévoit d’investir environ 247 millions de dollars au cours des quatre prochaines années.
« A travers des interventions ciblées et coordonnées, ces trois priorités vont produire des changements catalytiques et surtout bien réels et concrets au bénéfice des populations, particulièrement les populations vulnérables »,
a déclaré la ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République.
Elle a exhorté les différents acteurs à prendre des mesures nécessaires pour garantir une exécution efficiente et efficace des actions contenues dans le nouveau cadre de coopération avec une approche participative.
Pour rappel, le cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable a été introduit par la résolution 72/279 de l’Assemblée Générale en 2018 comme le principal instrument dédié à la planification et la mise en œuvre des activités de développement des Nations Unies dans chaque pays pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030.
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12 décembre 2022
Journée mondiale de l’enfance au Togo: un repas chaud avec les enfants de la rue
Les enfants de rue au Togo
A Lomé, on les rencontre généralement à Dekon (quartier marchand très animé du centre-ville). Ce lieu privilégié de la prostitution tolère, de jour comme de nuit, la présence de ces enfants, la plupart sans repères. C’est là où nous croisons à 18h, Gaston, 12 ans. Frêle et un peu perdu, il nous explique après avoir compris que nous ne lui voulions aucun mal, « je suis élève au CM1 et j’ai fui la maison il y a huit mois. Depuis, je vis ici ».
Gaston n’est pas un cas isolé. Au Togo, la dernière étude réalisée en octobre 2015 par l'Etat togolais a recensé 6 000 enfants vivant dans la rue dont près de la moitié dans la capitale. Le nombre d'enfants ou de jeunes livrés à eux-mêmes dans les rues de Lomé a considérablement augmenté ces dernières années. La crise économique, l'exode rural, l'éclatement de la famille, l'évolution de la notion de solidarité familiale traditionnelle…les causes sont multiples et varient d’un enfant à un autre.
A la question de savoir comment il fait pour survivre dans la rue, Gaston nous explique que « Souvent, nous allons au grand marché de Lomé pour ramasser des cartons et des sachets d’eau. Le soir, nous allons les vendre avant de trouver de quoi s’acheter à manger. Par jour, je peux gagner 500 francs CFA. Après la vente des objets, nous allons acheter du kom (boule de pâte à base de maïs fermenté) ou du riz pour manger». Il a ajouté avec un triste sourire qu’il « m’est arrivé à plusieurs reprises de dormir le ventre vide ».
Un repas de famille pour les enfants de la rue
Célébrée cette année sous le thème de « l’inclusion, pour chaque enfant », la journée mondiale de l’enfance a été l’occasion pour l’UNICEF Togo de rappeler son engagement vis-à-vis de cette couche vulnérable que sont les enfants de rue. En collaboration avec l’ONG Halsa international Togo, ils ont organisé le samedi 19 novembre 2022, l’activité ‘’ un repas de famille’’.
« Le repas de famille est un événement annuel chez Hälsa International pour célébrer la famille, rappeler à la communauté le rôle de la famille dans la protection des enfants. Il se fait que cette année particulièrement, l’événement coïncide avec la commémoration de la Journée mondiale de l’enfance. L’accent est mis sur les enfants en situation de rue qui deviennent de plus en plus nombreux au Togo », a expliqué Dodji Fiashinou, Directeur exécutif de Hälsa International Togo, lors de l’activité.
Pour l’occasion, les responsables de l’ONG et de l’UNICEF ont mis le tablier et préparé à manger à ces enfants de rue qui ont particulièrement apprécié l’initiative au vu de leurs sourires. Pour l’UNICEF, l’effort collectif reste l’arme efficace contre ce fléau qui prend de l’ampleur au Togo.
« Les enfants sont notre raison d’existence. Donc à chaque occasion, particulièrement cette journée du 20 novembre, c’est l’occasion pour nous d’accompagner d’autres acteurs, montrer les efforts qui ont été accomplis en appui au gouvernement, réfléchir sur ce qui reste à faire et surtout appeler tous les acteurs à jouer leur partition pour promouvoir véritablement les droits des enfants »,
a indiqué Mohamed El Béchir, Représentant-Résident adjoint de l’UNICEF.
Soulignons que pour protéger les enfants de rue, l’UNICEF Togo mène des actions pour leur réintégration, l’accompagnement parental ainsi que des programmes d’éducation et de ré-scolarisation de ces enfants avec un volet d’accompagnement pour la santé mentale. L’organisation a notamment co-financé avec l’Union Européenne un centre d'accompagnement des enfants en contact avec la loi à Kara (420Km de Lomé).
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09 décembre 2022
Appui au financement du développement au Togo : le SNU aux côtés des femmes
Le programme AVEC pour les couches les plus vulnérables
Que faire lorsqu’on n’a pas accès au système bancaire ni aux systèmes financiers décentralisés? La FAO apporte une réponse à cette question avec l’initiative AVEC (Association Villageoise d’Epargne et Crédit). Les femmes pratiquant de petites activités génératrices de revenus mettent en place leur système d’épargne-crédit (permettant l’inclusion de la plus démunie d’entre elles), décident de sa gouvernance, de ses aspects financiers (les parts, la période de crédit, le taux d’intérêt…). Elles épargnent, se financent mutuellement, investissent et, s’entraident en vue de prospérer pour le bien-être de leur famille.
La région des savanes est confrontée depuis quelques années à des crises multiformes affectant la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des ménages. Cette situation s’est aggravée avec le débordement de la crise sécuritaire au sahel. L’initiative AVEC vise donc à soutenir les populations vulnérables que constituent les femmes dans cette zone. Elle contribue à les autonomiser et à faire mieux reconnaitre leurs rôles économiques et sociaux au sein de leurs communautés.
C’est à Mango, 552 km au nord de Lomé dans la région des Savanes, que nous avons rencontré Assida, un an environ, dans les bras de sa maman Fatima. Elle et sa maman bénéficient dans le cadre de cette initiative, de l’accompagnement en champ-école pour améliorer leur technique de maraîchage. Fatima pourra accéder au sein de son AVEC, d’un petit crédit pour investir et améliorer le rendement de son champ. Cet accompagnement va induire à terme une meilleure production et plus de revenus pour Fatima qui pourra ainsi diversifier l’alimentation de Assida et des autres membres de sa famille. Plus de 600 femmes réunies au sein de 50 organisations de femmes rurales vont bénéficier comme Fatima, de ce programme dans la région des Savanes.
L’initiative AVEC s’inscrit dans le cadre du projet « appui au financement de développement au Togo » financé par le Fonds conjoint des Nations Unies pour les ODD. Il est mis en œuvre au Togo par la FAO, le PNUD et l’UNICEF.
Le PNUD aux côtés des entrepreneures
En plus des appuis aux groupements féminins dans les milieux ruraux, le PNUD, en partenariat avec le Conseil National du Patronat (CNP), a octroyé le 8 novembre 2022, plus de 434 millions F CFA de subventions à 35 entrepreneuses togolaises dans les zones urbaines et péri-urbaines. L’objectif est de booster leur productivité et les aider à la transition vers le formel dans le contexte de la zone de libre-échange continental africain (ZlecAf). Solim, Essoham, Bella, Biova... font partie des bénéficiaires de ces subventions du programme. Les secteurs concernés par cet appui sont l’agro-alimentaire, l’élevage, l’artisanat, les services et logistiques, le commerce, l’énergie, la petite transformation industrielle, etc.
Kpémissi Solim, directrice de l’entreprise Fruits of Africa à Lomé, explique qu’avec cet appui,
« je vais construire un nouveau bâtiment, acquérir un séchoir en inox plus durable et augmenter la main d’œuvre pour passer de 12 que nous sommes actuellement à 20 employés ».
Elle a ajouté que « ceci va permettre de produire davantage ».
Egbaré Essoham, éleveuse de cailles, explique de son côté que « grâce à ce financement, je vais élargir ma production. Avec l’agrandissement de la capacité de production dans ma nouvelle ferme, je compte aller jusqu’à 5000 têtes de cailles. Actuellement j’en ai à peu près 1500 têtes ». Elle pense aussi qu’avec cet appui, elle pourra développer ses réseaux de vente et renforcer sa présence sur les réseaux sociaux pour être compétitive dans la sous-région et dans la zone ZLECAf.
Cette 1ère cohorte d'entrepreneures va bénéficier également d’un accompagnement de deux incubateurs locaux (Innov’up et Energy Generation) afin de doter les bénéficiaires d’outils pour un usage optimal et efficace de l’appui financier.
M. Aliou Mamadou Dia, Coordonnateur résident a.i. du SNU au Togo espère que ces soutiens permettront d’accélérer le cheminement vers l’entreprenariat plus durable et inclusif, offrant des solutions au marché régional et favorisant le positionnement des produits ‘’made in Togo’’" à travers toute la chaine, de la production à la commercialisation en passant par la transformation.
Au Togo, selon les statistiques (INSEED, 2021), l'entreprenariat féminin est dominé par le secteur informel où la proportion de femmes est estimée à 52 pour cent. Ces chiffres s’élèvent à 81 pour cent dans le secteur du commerce, 70 dans la transformation agro-alimentaire, 47 dans les services et 40 dans le vestimentaire.
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18 novembre 2022
Recommandations de l’EPU et des organes de traités : La Task Force à l’œuvre
Le gouvernement togolais s’engage dans la mise en œuvre des recommandations issues de la présentation de son rapport au titre du 3ème cycle de l’Examen périodique universel (EPU) et de celles consécutives à l’adoption du rapport national du Togo par le Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies en juin 2022. Un projet détaillé de mise en œuvre desdites recommandations est en cours d’élaboration dans le pays. Un atelier d’appui à la Task force mise en place à cet effet se tient les mardi 15 et mercredi 16 novembre 2022 à Lomé, avec le soutien du système des Nations Unies au Togo.
Ce comité de réflexion a la charge de concevoir ce projet détaillé avec comme impératifs, la dissémination des recommandations au sein de la population, surtout les plus marginalisées et l’élaboration d’une compréhension commune, harmonisée et intégrée des différentes recommandations. Il s’agira également de doter le pays d’un Plan d’action national de mise en œuvre de ces recommandations et de renforcer les capacités du gouvernement sur l’utilisation des outils facilitateurs et accélérateurs de suivi de mise en œuvre de ce plan par l’installation d’une base de données.
Ce plan d’action vient en complément et dans la continuité de celui de décembre 2017 consécutif aux recommandations issues du rapport du Togo au 2ème cycle de l’EPU. La dynamique de mise en œuvre de ce plan du 2ème cycle avait été ralentie, voire stoppée, par les deux années de la pandémie mondiale et les conséquences liées aux mesures de restrictions sociales.
L’Atelier d’appui à la task force s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Promotion et protection des droits de l’homme », visant l’appui à l’amélioration de la situation des droits de l’homme et aux institutions chargées des droits de l’homme. Il est mis en œuvre par le ministère des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la République (MDHRIR) en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Bureau Régional Afrique de l’Ouest du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH).
Ce programme ambitionne aussi de contribuer à l’atteinte progressive de l’objectif de développement durable (ODD) 16, ainsi qu’à l’effet 4 du Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au Développement (PNUAD) intitulé : « Renforcement de l’accès au droit et à la justice ainsi que des institutions chargées des droits de l’homme ».
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25 mai 2023
Journée mondiale de la liberté de la presse: le CINU et l’ISICA sensibilisent
La conférence organisée dans le cadre de la journée mondiale de liberté de la presse (3 mai) a été animée par le ministre de la Communication, des Médias et Porte-parole du gouvernement, le Professeur Akodah Ayéwouadan. Face à près de 200 étudiants en communication, le ministre a exposé autour du thème de cette année « liberté de presse comme moteur de tous les autres droits humains ». Il a d’abord décliné les liens entre liberté d’expression et liberté de la presse, puis expliqué le caractère idéal de la liberté de la presse et la nécessité de sa cocréation, avant de mettre l’accent sur les droits et la responsabilité du journaliste en la matière.
« Au Togo, il y a un travail de fond qui se fait avec les acteurs du secteur. Ce travail nous permet de rencontrer régulièrement les journalistes, les patrons de presse, les syndicats entre autres et nous permet également de discuter de l’évolution du secteur, des choses qui peuvent être réaménagées pour consolider le journaliste lui-même dans son métier », a-t-il expliqué avant d’ajouter que « je suis confiant que cette relation permanente continue de nous permettre d’avancer dans la consolidation de la liberté d’expression ».
Kolani Esther, étudiante à l’institut des Sciences de l'Information, de la Communication et des Arts (ISICA) interrogée à la fin de la conférence avoue avoir « vraiment apprécié ces moments de partage » et ajoute que ça « nous a permis de poser beaucoup de questions et de savoir ce que nous réserve l’avenir de futur journaliste ». Son camarade Edouard Boulassika confie pour sa part avoir retenu du ministre que « la rigueur professionnelle permet aux journalistes de mieux traiter l’information » et s’est engagé à appliquer cette maxime dans sa future vie professionnelle .
Le Directeur de l’ISICA, le Professeur Akué Adotévi Mawussé Kpakpo s’est réjoui de l’initiative car
« ça permet à nos étudiants de pouvoir écouter un autre son de cloche sur les réalités qui vont faire leur domaine professionnel demain »
et a remercié le Centre d’Information des Nations Unies (CINU) pour l’initiative.
Instaurée par les Nations Unies en 1993, la journée mondiale de la liberté de la presse est une réponse à l’appel des journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a, dans son message de cette année, rappelé que « la liberté de la presse est le fondement même de la démocratie et de la justice ».
Rappelons enfin que cette année, Le Togo a gagné 30 places dans le classement de la liberté d’expression de Reporters Sans Frontières (RSF), passant ainsi de la 100ème à la 70ème place sur 180 pays, une preuve des progrès réalisés dans le domaine.
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12 mai 2023
Togo: Les Nations Unies interviennent dans la surveillance des maladies aux frontières
Amina est commerçante. Une fois par mois, elle quitte son Mali natal, traverse la frontière entre son pays et le Burkina-Faso et celle entre le Burkina-Faso et le Togo pour venir s’approvisionner en marchandises à Lomé.
« Nous sommes un pays enclavé et l’on s’approvisionne essentiellement au port autonome de Lomé »,
explique-t-elle. En effet, le Port Autonome de Lomé dessert les pays de l’hinterland. Les commerçants de ces pays s’approvisionnent en toutes sortes de produits à Lomé et les acheminent à travers les frontières terrestres. Ces frontières constituent ainsi un maillon vital de l’économie de tous ces pays.
Des milliers de personnes y passent chaque jour dans les deux sens. Selon des statistiques de la douane de Hillacondjia (frontière entre le Togo et le Bénin), entre 1200 et 1500 personnes franchissent chaque jour la frontière du côté est du Togo et environ 3000 du côté ouest. Fermées un temps pendant la pandémie du COVID19, ces frontières terrestres sont désormais rouvertes, mais avec une surveillance renforcée. La pandémie du COVID19 a en effet démontré que les points de passage entre les pays jouent un rôle majeur dans la propagation internationale des maladies à potentiel épidémique.
Renforcer le contrôle des maladies aux frontières
Pour un contrôle efficace de l’état de santé des personnes désireuses d’entrer sur le territoire togolais, l’OIM et l’OMS interviennent aux différentes frontières. Ce contrôle permet de détecter toute suspicion de maladie pouvant compromettre la santé des personnes. Au nombre de ces maladies inscrites dans le carnet jaune (carnet de santé international de voyage), on trouve la fièvre jaune, l’hépatite B, la méningite, la rage, la fièvre typhoïde et aussi le Coronavirus.
Le 12 août 2022, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Agence de coopération internationale du Japon (JICA) ont remis des équipements et matériels de santé publique au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins pour le compte des points d’entrée de Kodjoviakopé (frontière Togo – Ghana), de Sanvee Kondji (frontière Togo – Bénin) et de Cinkassé (frontière Togo – Burkina-Faso). Les équipements et matériels sont composés de 03 ambulances médicalisées, de 60 moniteurs de température (thermo-flash), de 30 stations de lavage des mains, de 18 stations de toilettes mobiles, de 06 réservoirs d’eau pour le lavage des mains et les stations de toilettes, de 06 structures d’isolement et cabines de contrôle sanitaire équipées, de 30 tablettes et de 15 ordinateurs portables.
Le projet de « Renforcement des capacités de gestion des frontières pour répondre aux crises de santé publique, y compris la COVID-19 » est financé par la JICA et exécuté par l’OIM au profit de 06 postes frontaliers ciblés et répartis dans 05 pays transfrontaliers (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Burkina Faso et le Bénin). Ce projet s’inscrit dans la dynamique du renforcement des capacités opérationnelles en matière de gestion de crise de santé publique aux points d’entrée ciblés. Ceci, en vue de maintenir la libre circulation des biens et des personnes même en période de crises sanitaires. Selon l’OIM, la pandémie de COVID-19 a davantage exposé les carences structurelles et d’urgence sanitaire aux frontières pour répondre efficacement aux défis sanitaires induits par cette pandémie. « Notre plus grand souhait est que la mise en œuvre de ce projet contribue à doter les points d’entrée terrestres du Togo de matériels de santé publique pour mieux faire front contre les éventuelles crises sanitaires », a expliqué l’organisation.
Pour la bonne utilisation des équipements offerts par l’OIM, l’OMS a financé et mis à la disposition du gouvernement togolais 45 volontaires pour le renforcement des équipes sanitaires à 13 points d’entrée terrestre du Togo. Ces volontaires sont des Infirmiers d’Etat, des Assistants d’Hygiène, et des Agents de Santé Communautaires (ASC), chargés d’appuyer les équipes sanitaires présentes aux points d’entrée ciblés, pour assurer le contrôle sanitaire de tous les passagers et procéder si besoin, à la vaccination des passagers contre la COVID-19. La première phase du projet s’étend de juin 2022 à juin 2023.
« Ce projet me permet d'avoir une motivation. Le travail d’agent de santé communautaire me met en contact régulier avec ma communauté»,
explique Lokossa Yaovi Dominique, agent de service communautaire au point d’entrée d’Agome Glozou, à la frontière entre le Togo et le Benin. Malgré cette motivation, le travail n’est pas toujours aisé. Pour Neglo Yaovi Dodzi Laurent, infirmier diplômé d'Etat, être déployé au point d’entrée de Noèpé entre le Togo et le Ghana, est une expérience particulière, surtout au vu des difficultés rencontrées : « Des fois, nous sommes pris de haut par certaines personnes dans leurs gros véhicules, et nous, devant nos tables d’écoliers », confie-t-il avant d’ajouter avec un sourire plein d’espoir « mais, avec la collaboration des services de l’immigration, tout rentre dans l’ordre ». A Tohoun à la frontière entre le Togo et le Bénin, Kabou Socrates se réjouit également de la bonne collaboration entre les autorités sanitaires, sécuritaires, douanières togolaises et béninoises.
La Représentante Résidente de l’OMS au Togo, Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane, souligne pour sa part que « nous devons tout faire pour protéger nos populations des situations qui mettent en péril leur vie et cadre de vie ». Elle estime qu’« Il est de notre obligation de coordonner les différents efforts des partenaires pour une mutualisation des ressources et un appui pertinent, pour le bien de nos populations».
Les autorités togolaises comptent pérenniser l’utilisation des volontaires. « Nous sommes en train de faire le plaidoyer auprès des autorités pour la prise en charge d’une personne au moins et la motivation d’un agent de santé communautaire pour le renforcement des équipes médicales aux points d’entrée, surtout les points d’entrée informels où le flux de circulation est important et difficile à contrôler », explique M. Tante Ouyi, responsable de la surveillance des maladies non transmissibles au Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins.
Les deux initiatives de l’OIM et de l’OMS s’inscrivent dans la réalisation des ODD 3, 9 et 10.
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06 avril 2023
Le CINU Lomé sensibilise les populations de Nyékonakpoè sur la gestion de l’eau
«L’accès à l’eau est une question de moyens financiers. Par exemple, avant, je buvais de l’eau minérale en bouteille, mais compte tenu de la baisse de mes revenus, je bois désormais l’eau du robinet qui parfois est trouble », explique Martin, 32 ans, participant à la séance de sensibilisation. Comme Martin, la soixantaine de participants à l’activité habite le quartier Nyékonakpoè, le long d’une lagune insalubre qui sert de dépotoir et de latrines publiques pour certains.
« Le fait d’utiliser la lagune comme dépotoir ou latrine publique pose un réel problème d’insalubrité car l’eau de la lagune s’infiltre dans les puits pendant les saisons pluvieuses » , explique Oumorou Sanessi, ingénieur sanitaire au service d’hygiène et assainissement de base du grand Lomé. Il a profité de l’occasion pour les inviter « à prendre des précautions pour rendre l’eau des puits potable avant toute utilisation ».
« Il est important d’utiliser du chlore pour assainir l’eau des puits avant toute utilisation. Pour cela, il faut mettre un comprimé de chlore dans 25 litres d’eau et laisser dissoudre. Après cela, l’eau peut être utilisée sans danger », a-t-il expliqué.
Cette initiative du CINU Lomé a pour objectif d’amener les populations de la zone à améliorer la façon dont elle utilise, consomme et gère l’eau. Dans le quartier, l’on assiste chaque saison pluvieuse à une recrudescence des maladies microbiennes, notamment le choléra. Les populations doivent prendre conscience que l’adoption de bonnes pratiques garantit une meilleure hygiène et assainissement et une eau de bonne qualité dans le quartier. Les informations partagées leur seront utiles en ce sens. Du chlore leur a été distribué à l’occasion.
Selon les Nations Unies, 2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’eau potable dans le monde ;4,5 milliards de personnes manquent de services d’assainissement gérés de manière sure et 340.000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de maladies diarrhéiques. L’objectif 6 des Objectifs de développement durable vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.
Au Togo, selon les dernières données de l’enquête démographique et de santé 2013-2014 (EDST III), seulement 12 % des ménages disposent de toilettes améliorées (non partagées) et 52 % de cette population pratiquent encore la défécation à l’air libre.. Une situation contre laquelle lutte l’UNICEF et les Cellules de Coordination Régionales (CCR) depuis 2012. Depuis le début de ce projet (une latrine pour chaque Togolais) avec l’approche ATPC (Assainissement Total piloté par la communauté), plus d’une dizaine de villages des préfectures de Vo, de Bas-Mono et des Lacs ont mis fin à la défécation à l’air libre. L'objectif fixé par l'ONU est de faire passer de 51 % de la population mondiale à 25 % à l’échéance 2030, le nombre de personnes sans accès à un assainissement de qualité.
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17 mars 2023
Les Nations Unies appuient le dénombrement de la population togolaise
Le 5ème recensement général de la population
Le recensement s’est déroulé du 23 octobre au 16 novembre 2022. Toute la population résidant sur le territoire togolais, y compris les étrangers, était concernée par l’opération. Selon le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, Payadowa Boukpessi, « ce recensement permettra de fournir des indicateurs démographiques et socio-économiques aux décideurs et planificateurs pour l’élaboration des plans et stratégies de développement économique ». Il a ajouté que ce recensement permettra également « d’apprécier les caractéristiques de l’habitat et du cadre de vie de la population et d’actualiser le fichier des sites habités ».
Près de quinze milles (15.000) agents recenseurs ont été déployés sur le terrain. Ils sont passés de maison en maison collecter des informations selon un questionnaire enregistré sur une tablette numérique. C’est la première fois qu’un questionnaire numérique est utilisé dans le cadre d’un recensement au Togo. Cette révolution numérique a été possible grâce à l’appui des Nations Unies et des autres partenaires. En tant que chef de file des partenaires de ce recensement, l’UNFPA a mis à la disposition des agents recenseurs 15 000 tablettes de haute précision offertes par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) pour la collecte de données, la cartographie et le géo référencement des infrastructures
L’opération de recensement a nécessité un financement global de plus de 8,6 milliards FCFA. En plus de l’UNFPA et la CEA, la Banque mondiale, la GIZ, le PNUD, l’UNICEF, l’OIM ont accompagné l’opération sur le plan technique et financier. Tout au long de l’opération, Josiane Yaguibou, Représentante Résidente de l’UNFPA, a été présente sur le terrain aux cotés des acteurs nationaux. Elle s’est rendue dans plusieurs localités à l’intérieur du pays pour, selon ses mots, « s'assurer que tout le processus a été bien mené ».
Malgré les difficultés de départ, le recensement est arrivé à son terme à la satisfaction de Souradji Fankeba, directeur des statistiques démographiques et sociales à l’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques (INSEED).
"C’est une grosse opération qui nécessite les moyens logistiques et humains. Tout ceci a traîné un peu au début, mais avec le temps, on s’est vite ressaisi. Le bilan est positif", a-t-il indiqué.
Restitution de la mission de suivi indépendant du dénombrement
Selon la mission de suivi indépendant du dénombrement composée de 34 observateurs indépendants, y compris des experts de cabinets locaux et des membres des Agences du Système des Nations Unies (UNICEF, OMS, UNFPA), le recensement s’est déroulé conformément aux principes et recommandations des Nations Unies pour le round 2020 des recensements.
Les données de ce recensement vont contribuer au suivi et à l’évaluation des politiques et programmes de développement mis œuvre au Togo, notamment la feuille de route gouvernementale et les Objectifs du Développement Durable (ODD). Le dernier recensement général du Togo date de 2010 et a évalué la population à près de 6,5 millions d’habitants. Selon la courbe de progression de la population togolaise, elle serait actuellement de 8 millions d’âmes.
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03 novembre 2022
77ème anniversaire des Nations Unies : Accélérer les ODD au Togo
Dialogue avec les étudiants des universités publiques du Togo
Ainsi s’est exprimé Aliou Mamadou Dia, Coordonnateur résidant par intérim du système des Nations Unies au Togo, le 28 octobre, à l’occasion des activités marquant la célébration du 77ème anniversaire des Nations Unies au Togo. Il a souligné que
« la jeunesse est notre espoir, le système des Nations Unies l’a très bien compris ». C’est la raison pour laquelle «nous avons décidé de célébrer cette journée à l’Université pour échanger avec eux, pour leur parler de ce que nous faisons, en tant que système des Nations Unies au Togo, pour aussi les inspirer pour qu’ils sachent que c’est possible ».
Les agences se sont succédé à la tribune pour expliquer leurs mandats ainsi que les actions menées avec et pour les jeunes au Togo dans tous les domaines d’interventions du système des Nations Unies. La conférence a été retransmise en direct à l’université de Kara. Ceci a permis de couvrir les deux universités publiques du pays unies au système des Nations Unies par une convention de partenariat.
Les étudiants ont apprécié l’initiative. Yasmine, étudiante en licence de géographie, participante au dialogue , explique qu’elle a été présélectionnée pour la COP27 et cherche des orientations pour sa participation. Elle est ravie de rencontrer des membres du système des Nations Unies. « J’ai beaucoup aimé et j’ai même eu la chance de rencontrer et d’échanger avec le chef du bureau du Coordonnateur», confie-t-elle avant d’ajouter que « la rencontre m’a permis de mieux comprendre les choses et j’ai maintenant des contacts pour mes éventuelles questions ».
Ismael Tchacorico, doctorant en anthropologie, explique de son côté : « j’ai énormément apprécié l’intervention du Dr Aissata Ba Sidibé, Représentante résidente de l’UNICEF au Togo. Partant de son histoire personnelle, de ses choix de vie, de ses projets et des sacrifices qu’elle a dû faire, Dr Sidibé a exhorté les jeunes à croire en leurs rêves ». Histoire qu’elle a racontée lors d’une interview dirigée par mademoiselle Darleine Kounde, fille aux commandes agissant le temps d’une semaine comme Représentante résidente de l’UNICEF.
Au terme de la session de dialogue et de motivation, les jeunes ont visité une exposition de toutes les agences des Nations Unies présentes au Togo. Samir, 20 ans, étudiant en licence d’histoire est l’un des nombreux visiteurs de l’exposition. Avec ses camarades, ils se sont agglutinés devant le stand de l’OIM où ils participent à un quizz permettant de gagner soit un t-shirt, un sac ou d’autres gadgets de l’organisation. Il est tout sourire car il vient de gagner son second t-shirt. A la question de savoir s’il avait déjà entendu parler de l’OIM avant la présente exposition, il secoua la tête en signe de négation et avoua avec un sourire timide: « c’est le monsieur (Kpegba Kokou Mawufemo, assistant de projets à l’OIM) qui nous a tout expliqué. Il nous a remis un dépliant que j’ai lu et je le trouve très utile. Avant ça, je n’avais jamais entendu parler de l’Organisation internationale pour les migrations ».
Juste à côté, sur le stand de l’UNFPA, une séance de distribution de préservatifs et de sensibilisation contre les maladies sexuellement transmissibles amuse les étudiants qui se chahutent et rigolent. Emma, 18 ans, nouvellement bachelière et inscrite en faculté de lettres taquine son ami Edem 17 ans, de la même promotion. « Je trouve cette sensibilisation pertinente parce que le sujet de la sexualité est compliqué pour nous. Souvent, on ne peut pas l’aborder avec les parents et entre nous, ce n’est pas évident non plus », nous confie-t-elle.
En prélude à cette activité, des membres du personnel du Système des Nations Unies au Togo, munis de balais, se sont associés à l’opération coup de balais organisée par les autorités dans l’enceinte de l’Université de Lomé.
Soirée d’échange avec le gouvernement et les partenaires au développement sur l’accélération des ODD
Après les étudiants, les dirigeants des agences du Système des Nations Unies au Togo ont pris part à une soirée d’échanges avec le gouvernement et les partenaires au développement. Cette soirée a été l’occasion de discuter des progrès du Togo dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les discussions ont porté sur le 4èmerapport volontaire national sur la réalisation des ODD. « Le Togo fait partie des Etats qui suivent régulièrement la progression des ODD au niveau national. Ainsi, en juillet 2022, le Togo a présenté au panel politique de haut niveau sur la réalisation des ODD à New York, son 4ème rapport volontaire national faisant de lui l’un des 2 seuls pays au monde à avoir présenté autant de fois le rapport national », a souligné Aliou Dia, lors de la rencontre.
« Ce rapport a mis un accent particulier sur l’ODD relatif à la qualité de l’éducation, l’ODD qui porte sur l’égalité du genre, l’ODD qui promeut la vie aquatique, l’ODD qui prévoit de conserver les écosystèmes terrestres, mais également l’ODD17 qui permet de mobiliser les partenaires pour la mise en œuvre des ODD », a expliqué M. Bèguèdouwe Paneto, Secrétaire Général du ministère du Plan et de la Coopération.
Selon Aliou Dia, de manière générale, le Togo a entrepris de nombreuses actions et réformes et consenti d’importants efforts en vue de la réalisation des ODD à travers la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale. Des réformes inscrites dans la feuille de route gouvernementale 2025.
Le ministre des Affaires étrangères s’est réjoui de la coopération avec le système des Nations Unies et les partenaires au développement et invité à un traitement équilibré des Etats et des régions pour sauver la planète.
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Communiqué de presse
14 février 2023
Les Nations Unies et le Togo signent le document Cadre de Coopération pour le développement durable 2023-2026
En effet, le Cadre de Coopération pour le Développement est le document stratégique commun d’intervention des agences du système des Nations Unies au Togo. Ce document définit la réponse collective, cohérente et intégrée des Nations Unies aux priorités de développement du gouvernement en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Le document a été signé au ministère de la planification du développement et de la coopération par Monsieur Aliou DIA, Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies au Togo et Madame Ablamba Ahoéfavi JOHNSON, Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République, en présence des membres du gouvernement, des chefs d’agences du Système des Nations Unies, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universités, de la chefferie traditionnelle et des autres partenaires techniques et financiers.
A travers ce cadre de coopération, le système des Nations Unies s’engage à réaliser trois (03) priorités alignées sur les ambitions de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à faire du Togo un pays en paix et une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable:
Priorité 1 : « Soutenir une croissance plus inclusive et durable » : le système des Nations Unies contribuera à créer les conditions d’une diversification de l’économie, notamment par le renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes et la participation des populations les plus vulnérables dans les chaines de valeurs. Ceci leur permettra de bénéficier des fruits d’une croissance inclusive, résiliente et créatrice d’emplois décents. Un accompagnement sera fait aux institutions et aux communautés afin d’adopter les mécanismes de gestion durable des ressources naturelles pour être plus résilientes aux effets néfastes du changement climatique et aux risques de catastrophes.
Priorité 2 : « Accompagner le développement du capital humain et l’accès aux services sociaux de base pour tous » : afin de ne laisser personne pour compte, les Nations Unies soutiendront la formation et le renforcement de capacité des acteurs et des populations pour répondre aux besoins du marché de l’emploi. Ils contribueront au développement des mécanismes de protection sociale et au renforcement des services sociaux de base (nutrition, éducation, santé, eau et assainissement, énergie…) au profit des populations les plus à risque à travers le pays, y compris la région des savanes.
Priorité 3 : « Promouvoir une gouvernance plus inclusive, efficace et redevable pour préserver la sécurité et la paix » : dans le souci d’accompagner le renforcement de l’Etat de droit et les institutions de la sécurité et de la justice pour la promotion et la protection des droits des citoyens, les Nations Unies contribueront à améliorer le cadre institutionnel, réglementaire et opérationnel de l’exercice des droits, à autonomiser les jeunes, les femmes, les filles et les personnes vivant avec handicap et à accompagner leur participation dans les processus démocratiques, et à appuyer les collectivités décentralisées pour un développement au plus près des populations, tout en soutenant les mécanismes de prévention et de réponses aux crises sociales et sécuritaires.
Pour la mise en œuvre de ce Cadre de coopération, un montant de 247 millions de dollars devra être mobilisé et 42 projets et réformes mis en œuvre .
A travers ce cadre de coopération, les Nations Unies au Togo entendent accompagner le gouvernement et ses partenaires dans la réalisation d’un développement économique, social et environnemental inclusif et résilient.
En rappel, le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable a été introduit par la résolution 72/279 de l'Assemblée Générale en 2018 comme le principal instrument dédié à la planification et la mise en œuvre des activités de développement des Nations Unies dans chaque pays, suite au souhait des Etat-membres de voir le Système de Développement des Nations Unies se repositionner au service du Programme de Développement Durable à l’horizon 2030. Le cadre de Coopération devrait être (i) axé sur les besoins du pays, (ii) basé sur des partenariats ouverts, intégrés et transformationnels et (iii) porteur de changement.
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Communiqué de presse
08 septembre 2022
Vers un partenariat stratégique entre le Conseil National du Patronat-Togo (CNP-Togo) et les Nations Unies : Pour l’accélération des ODD au Togo
Au Togo, le Gouvernement entend maximiser le pouvoir d’investissement des acteurs privés et mise sur une contribution de plus de 50% de la part du secteur privé à la feuille de route gouvernementale 2020-2025 et au-delà.
Au regard de cette ambition, le CNP-Togo et l’Equipe de pays des Nations Unies au Togo ont décidé de formaliser leur partenariat à travers la signature d’une déclaration commune d’intention.
Ce partenariat qui soutient la mise en œuvre du Cadre de Coopération pour le Développement Durable entre le Gouvernement et les Nations Unies est d’une pertinence accrue face aux défis endogènes du Togo, défis renforcés par le contexte actuel caractérisé par des crises multidimensionnelles mondiales et régionales. Il tirera avantage du rôle fédérateur du CNP-Togo au sein du secteur privé togolais et des capacités de plaidoyers stratégiques multiniveaux des Nations Unies pour le développement durable.
Il s’agira essentiellement pour les deux organisations, à travers des initiatives conjointes, de contribuer davantage, selon leurs mandats respectifs, au développement du secteur privé, au travail décent, à la promotion, à la protection des emplois et à l’accélération des ODD à travers des mécanismes innovants de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Ce partenariat débouchera sur la promotion du Pacte Mondial pour connecter les entreprises du secteur privé au Togo avec le réseau mondial des entreprises engagées en faveur des ODD et les encourager à intégrer les principes relatifs aux droits de l'Homme, aux normes internationales du travail (y compris le travail des enfants), à l'environnement et à la lutte contre la corruption dans leurs activités.
Il s’agira également pour les deux entités, de promouvoir ensemble la digitalisation, les innovations technologiques et la participation conjointe aux dialogues stratégiques multi-acteurs.
Par ailleurs, le Système des Nations Unies et le CNP-Togo contribueront ensemble au dialogue social et au renforcement des institutions en charge des relations professionnelles et de la négociation collective en vue d’améliorer la conformité des lieux de travail entre autres par rapport à la santé et la sécurité sur le lieu de travail.
Les analyses prospectives des besoins des entreprises en compétences et l’adéquation entre emplois et compétences font partie des niches de collaboration qui seront explorées ensemble par les Nations Unies et le CNP-Togo.
La présente collaboration est basée sur une approche de “Partenariat à valeur partagée”. Cela se traduira par des chaines de valeurs plus durables et un impact socioéconomique plus significatif grâce à une attention plus accrue aux ODD.
L'avantage mutuel est un ingrédient essentiel de ce partenariat et l'accent reste mis sur le fait que les avantages sociétaux du partenariat devraient toujours être une considération primordiale, et que les intérêts commerciaux ne doivent pas dépasser, ni saper, ceux des populations, bénéficiaires finaux de l'engagement.
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Communiqué de presse
23 août 2022
OIM TOGO - appui aux postes frontaliers
Kodjoviakopé - Le 12 août 2022, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Agence de coopération internationale du Japon (JICA) ont remis officiellement des équipements et matériels de santé publique au Ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins pour le compte des points d’entrée de Kodjoviakopé (frontière Togo – Ghana), de Sanvee Kondji (frontière Togo – Bénin) et de Cinkassé (frontière Togo – Burkina-Faso). La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du Docteur Kokou Wotobé, Secrétaire général du Ministère de la Santé de l’Hygiène Publique et de l’Accès universel aux soins, représentant du Ministre ; de Madame Hitomi Yamazaki, représentante de la JICA ; et de Madame Abibatou Wane-Fall, Cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, le Togo et le Bénin. La cérémonie a également vu la participation des agents des services travaillant aux frontières (Immigration, Douane, Service Général, Contrôle Sanitaire) et bien d’autres personnalités de marque.
Les équipements et matériels remis sont composés de 03 ambulances médicalisées, de 60 moniteurs de température (thermo-flash), de 30 stations de lavage des mains, de 18 stations de toilettes mobiles, de 06 réservoirs d’eau pour le lavage des mains et les stations de toilettes, de 06 structures d’isolement et cabines de contrôle sanitaire équipées, de 30 tablettes et de 15 ordinateurs portables. Ces équipements et infrastructures de santé publique fournis permettront de renforcer les capacités nationales existantes de gestion des frontières afin de mieux se préparer etrépondre aux éventuelles crises sanitaires, notamment celle liée à la COVID-19, au niveau des frontières terrestres de Kodjoviakopé, de Sanvee Kondji et de Cinkassé.
En effet, les frontières terrestres, constituant des points de passage entre les pays, jouent un rôle majeur dans la propagation internationale des maladies à potentiel épidémique. Ainsi, ces équipements viennent à point nommé pour assurer le contrôle efficace de l’état de santé des personnes désireuses d’entrer sur le territoire togolais, en détectant éventuellement toute suspicion de maladie pouvant compromettre la santé des personnes.
Dans son allocution, Madame Abibatou Wane-Fall, Cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, le Togo et le Bénin, a souligné que la pandémie de COVID-19 a davantage exposé les carences structurelles et d’urgence sanitaire aux frontières pour répondre efficacement aux défis sanitaires induits par cette pandémie. « Notre plus grand souhait est que la mise en œuvre de ce projet contribue à doter les points d’entrée terrestres du Togo de matériels de santé publique pour mieux faire front contre les éventuelles crises sanitaires », a ainsi souhaité Madame Abibatou Wane-Fall.
« La COVID-19 nous a montré la nécessité de prendre davantage en considération les questions sanitaires pour accroitre la résilience socioéconomique de nos pays face aux crises de santé publique. Ce projet aux frontières s’inscrit dans cette dynamique par le renforcement des capacités opérationnelles en matière de gestion de crise de santé publique aux points d’entrée ciblés favorisant ainsi le maintien de la libre circulation des biens et des personnes même en période de crises sanitaires. »,
a indiqué Madame Hitomi Yamazaki, représentante de la JICA.
Le Secrétaire général du Ministère de la Santé de l’Hygiène Publique et de l’Accès universel aux soins, Docteur Kokou Wotobé, a rappelé que le Togo a précédemment bénéficié du même projet d’un lot de matériels et équipements en novembre 2021 avec déploiement des volontaires dans ces points d’entrée pour renforcer la surveillance. Il n’a donc pas manqué de témoigner toute sa gratitude à l’OIM et à la coopération japonaise, pour les efforts consentis en faveur du Togo, pour renforcer la surveillance dans le cadre de la mitigation de la transmission des maladies à potentiel épidémiques au niveau des frontières désignées. Il a aussi promis un bon usage de ces matériels reçus pour le bien-être des populations.
Il faut rappeler que cette cérémonie de remise s’inscrit dans le cadre du projet de « Renforcement des capacités de gestion des frontières pour répondre aux crises de santé publique, y compris la COVID-19 ». Un projet financé par la JICA et exécuté par l’OIM au profit de 06 postes frontaliers ciblés et répartis dans 05 pays transfrontaliers (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Burkina Faso et le Bénin). La mise en œuvre effective de ce projet facilitera le commerce transfrontalier sous-régional et accroîtra la connectivité entre les pays. Il contribuera ainsi à la réalisation des ODD 3, 9 et 10.
Pour plus d'informations, veuillez contacter : Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, E-mail : ebanga@iom.int.
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Communiqué de presse
01 juillet 2022
OIM Togo - Inauguration du poste frontalier moderne de Kémérida
Kémérida - Le vendredi 24 juin 2022 s’est déroulée la cérémonie d’inauguration du poste de contrôle frontalier de Kémérida (préfecture de la Binah, région de la Kara). Cette infrastructure répondant aux normes internationales a été inaugurée par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le General Damehane Yark, en présence de l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Togo S.E.M. Matthias Veltin, et de la cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, Togo et Bénin, Mme Abibatou Wane.
La cérémonie d’inauguration et de remise de matériels s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée » exécuté par l’OIM Togo, grâce au financement du Ministère fédéral allemand des affaires étrangères.
La construction de ce nouveau poste frontalier vient consolider le mécanisme de réponse du gouvernement togolais face aux menaces sécuritaires émergents que sont l’expansion du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale.
Ce nouveau poste frontalier, équipé du Système de gestion et d’analyse des données migratoires (MIDAS), contribuera à simplifier le travail des forces de sécurité opérant à la frontière, leur permettant ainsi de surveiller efficacement les flux migratoires.
La cérémonie d’inauguration a été couplée de la remise des équipements de patrouille frontalière comprenant des motos, des torches, des miroirs de contrôle de véhicules, des détecteurs de métaux, des radios VHF, des loupes de contrôle documentaire, des imperméables. Des installations d’eau, d’hygiène et assainissement (WASH) ainsi qu’un système d’énergie solaire ont également été mises en place pour le personnel et les passagers à la frontière de Kémérida.
L’ambassadeur l’Allemagne présent à la cérémonie a souligné que l’Allemagne partage les préoccupations du gouvernement togolais en matière de sécurité. Il a réitéré l’engagement de l’Allemagne à accompagner le Togo.
Selon Mme Abibatou Wane, cheffe de mission de l’OIM :
« le Togo à l’instar des autres pays du Golfe de Guinée fait face aux défis existants et émergents en matière de sécurité aux frontières. C’est dans cette optique que l’OIM appuie le Togo à faire face aux défis migratoires qui se présentent à lui ».
En terminant son propos, elle a formulé le vœu que ce nouveau poste frontalier moderne ainsi que les équipements remis contribuent à une meilleure sécurisation des espaces frontaliers et des communautés frontalières.
Lors de son allocution, le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile a exprimé sa profonde gratitude à l’OIM et à ses différents bailleurs, principalement la République Fédérale d’Allemagne, pour l’intérêt qu’ils portent aux questions de sécurité. « Cette infrastructure permettra à notre pays de mieux faire face à la problématique des combattants étrangers qui gangrène l’espace ouest-africain, infeste les zones frontalières et facilite l’expansion de l’extrémisme violent et les ramifications de l’hydre terroriste. Elle contribuera en outre à l’amélioration des conditions de travail et l’efficacité des forces de sécurité chargées de la surveillance des frontières par l’acquisition et la mise à disposition de mobiliers de bureaux, d’équipements modernes de contrôles de flux migratoires et de moyens roulants. », a déclaré le Ministre.
Pour rappel, c’est le 04 novembre 2021 que le ministre de la Sécurité et de la protection civile et la cheffe de mission de l’OIM ont posé la première pierre pour la construction de ce poste frontalier.
L’organisation internationale pour les migrations (OIM) continuera à soutenir le gouvernement du Togo pour la gestion efficace et la promotion d’une migration sûre, ordonnée et respectant la dignité humaine.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, Courriel : ebanga@iom.int.
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Communiqué de presse
01 juillet 2022
OIM TOGO - bientôt un poste de contrôle frontalier à Pogno
Pogno - Le jeudi 23 juin 2022, le ministre de la Sécurité et de la protection civile le Général Yark Damehane et la cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Ghana, au Togo et au Bénin, Madame Abibatou Wane ont procédé à la pose de la première pierre et au lancement des travaux de construction du poste frontalier de Pogno, séparant le Togo et le Burkina Faso (préfecture de Kpendjal-Ouest, région des Savanes).
La construction de ce poste frontalier intervient dans le cadre du projet de « Renforcement des Frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » mis en œuvre par l’OIM et financé par le Bureau International des stupéfiants et de l’application des lois (INL) du Département d’État des États-Unis d’Amérique.
L’objectif principal de ce projet est d’améliorer la sécurité aux frontières terrestres en augmentant les capacités techniques et matérielles des agences de gestion des frontières pour répondre efficacement aux défis émergents tout en renforçant la résilience des communautés frontalières.
Il s’agit d’un projet aligné à la feuille de route du gouvernement togolais 2020-2025 en son axe stratégique 1, ambition 3 : « assurer la sécurité, la paix et la justice pour tous ». La future infrastructure, dont les travaux dureront huit mois à compter du début d’exécution, intégrera des fonctionnalités et équipements modernes de gestion des flux migratoires tels que le Système d'information et d'analyse des données sur la migration (MIDAS). Aussi la fourniture d’équipements de patrouille et la construction d’installations d’eau, d’assainissement et d’hygiène sont les autres aspects phares du projet de construction.
Pour le ministre de la Sécurité et de la protection civile, la situation sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine est devenue un sujet de préoccupation majeure pour tous les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Ce poste rendra les migrations plus sûres et sécurisées dans ce contexte de sécurité particulièrement fébrile. L’ouvrage à réaliser, aura pour effet l’amélioration des conditions de travail du personnel administratif, le meilleur traitement des flux migratoires. Ceci permettra aux populations frontalières de vaquer librement à leurs préoccupations quotidiennes »,
a souligné le Général Yark, Ministre de la Sécurité et de la protection civile.
Dans son propos, la Cheffe de Mission de l’OIM Ghana, Togo, Benin, Mme Abibatou Wane a laissé entendre : « Ce projet est très important parce qu’il marque le lancement effectif du renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières, action majeure de cette année pour l’OIM. Ensuite, il constitue le commencement d’un processus qui permettra d’avoir un poste frontière bien bâti et équipé répondant aux normes internationales et permettant de réguler le flux migratoire dans la zone avec l’installation de l’application de gestion de flux migratoire-MIDAS ».
La concrétisation de ce projet contribuera au meilleur contrôle des mouvements migratoires. Elle assurera l’amélioration des mécanismes d’intervention d’urgence en matière de santé publique aux frontières, le renforcement de l’engagement et de la coopération avec les communautés frontalières et le renforcement de la coopération des agences des frontières dans les trois pays concernés à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, E-mail : ebanga@iom.int.
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