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12 décembre 2022
Journée mondiale de l’enfance au Togo: un repas chaud avec les enfants de la rue
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09 décembre 2022
Appui au financement du développement au Togo : le SNU aux côtés des femmes
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18 novembre 2022
Recommandations de l’EPU et des organes de traités : La Task Force à l’œuvre
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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
Histoire
18 novembre 2022
Recommandations de l’EPU et des organes de traités : La Task Force à l’œuvre
Le gouvernement togolais s’engage dans la mise en œuvre des recommandations issues de la présentation de son rapport au titre du 3ème cycle de l’Examen périodique universel (EPU) et de celles consécutives à l’adoption du rapport national du Togo par le Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies en juin 2022. Un projet détaillé de mise en œuvre desdites recommandations est en cours d’élaboration dans le pays. Un atelier d’appui à la Task force mise en place à cet effet se tient les mardi 15 et mercredi 16 novembre 2022 à Lomé, avec le soutien du système des Nations Unies au Togo.
Ce comité de réflexion a la charge de concevoir ce projet détaillé avec comme impératifs, la dissémination des recommandations au sein de la population, surtout les plus marginalisées et l’élaboration d’une compréhension commune, harmonisée et intégrée des différentes recommandations. Il s’agira également de doter le pays d’un Plan d’action national de mise en œuvre de ces recommandations et de renforcer les capacités du gouvernement sur l’utilisation des outils facilitateurs et accélérateurs de suivi de mise en œuvre de ce plan par l’installation d’une base de données.
Ce plan d’action vient en complément et dans la continuité de celui de décembre 2017 consécutif aux recommandations issues du rapport du Togo au 2ème cycle de l’EPU. La dynamique de mise en œuvre de ce plan du 2ème cycle avait été ralentie, voire stoppée, par les deux années de la pandémie mondiale et les conséquences liées aux mesures de restrictions sociales.
L’Atelier d’appui à la task force s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Promotion et protection des droits de l’homme », visant l’appui à l’amélioration de la situation des droits de l’homme et aux institutions chargées des droits de l’homme. Il est mis en œuvre par le ministère des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la République (MDHRIR) en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Bureau Régional Afrique de l’Ouest du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH).
Ce programme ambitionne aussi de contribuer à l’atteinte progressive de l’objectif de développement durable (ODD) 16, ainsi qu’à l’effet 4 du Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au Développement (PNUAD) intitulé : « Renforcement de l’accès au droit et à la justice ainsi que des institutions chargées des droits de l’homme ».
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Histoire
03 novembre 2022
ODD3 : Accélérer l’accès aux soins au Togo
La mortalité infantile en baisse
Nioussira est un village isolé situé à 450 km au nord de Lomé, dans la région de la Kara. 1 118 personnes y vivent, dont 250 enfants de moins de 5 ans. Dans ce village, vit Akalim Nalime, 37 ans, agent de santé communautaire (ASC) formé avec l’appui de l’UNICEF, en collaboration avec le ministère de la Santé. Il assure les soins primaires des enfants de son village pour faciliter leur prise en charge. Le dispensaire de santé le plus proche se trouve à plus de 15 km de marche.
« Je suis cultivateur de coton et père de 9 enfants. J’aime mon travail et j’ai une grande famille dont je suis fier. J’ai eu un choc le jour où j’ai perdu mon nouveau-né à cause d’une mauvaise prise en charge. Il est décédé d’une maladie évitable », explique-t-il. C’est en réaction à ce drame familial qu’Akalim a décidé de s’engager comme agent de santé communautaire pour aider les enfants de son village.
Tout le village compte donc sur le dévouement d’Akalim pour soigner les enfants aux premiers stades d’une maladie ou lorsqu’elle peut être facilement traitée. Les cas les plus graves doivent être immédiatement référés au centre de santé le plus proche.
En matière de santé, les femmes et les enfants sont les plus vulnérables. « Le niveau de mortalité maternelle est près de cinquante fois plus élevé pour les femmes d’Afrique subsaharienne, et leurs bébés ont dix fois plus de risque de mourir au cours de leur premier mois de vie », selon un rapport des Nations unies publié en 2018. Au Togo, la mortalité infantile a fortement diminué grâce aux efforts conjugués du gouvernement et de ses partenaires dont le système des Nations Unies à travers UNFPA et UNICEF. De 77 pour 1000 en 1998, la mortalité infantile est désormais de 42 pour 1000 en 2017. La mortalité maternelle a, elle aussi, fortement baissé.
Réduction du taux de mortalité maternelle
Une étude du Ministère de la santé et de l’ONG internationale Integrate Health (« Explorer les services de santé maternelle et infantile dans le nord Togo » révèle qu’« il y a eu une diminution du taux de mortalité maternelle de 10% entre 2010 et 2017 ».
Ces progrès sont soutenus par le programme MUSKOKA, une initiative financée par le fonds français MUSKOKA et mise en œuvre par 04 agences du Système des Nations Unies (OMS, UNICEF, UNFPA et ONU Femmes). Le programme a pour objectif la mortalité maternelle et infantile. Lancé au Togo en 2011, le projet a permis d’obtenir des résultats tangibles: En dix ans, le Togo a bénéficié de la part du Fonds Muskoka d’un appui de 13,5 millions d’euros. Selon le bureau de l’UNFPA au Togo, les efforts du Togo ont permis d’éviter 152.000 grossesses non désirées, 54.000 avortements provoqués et 400 décès maternels. … De septembre 2021 à juillet 2022, le programme a bénéficié à 376.504 femmes et 206.296 se sont enrôlées pour les consultations prénatales. Sur la même période, le programme a couvert près de 100.000 accouchements et 666 césariennes.
Le programme « Wezou » (vie en Kabyè, un dialecte local du Togo (NDLR), ambitionne également d’augmenter progressivement le nombre de femmes qui suivent les soins pendant leur grossesse (suivi régulier, accouchement dans les formations sanitaires, soins néonataux …) afin d’amoindrir considérablement les risques d’accouchement difficile pour nos sœurs et nos mères. Soutenu par l’UNFPA, le programme a mobilisé un budget de trois (03) milliards de francs CFAdepuis son lancement en août 2021. Ce budget sert essentiellement à subventionner la césarienne désormais gratuite dans le pays.
Au-delà de ces chiffres assez importants, des défis restent à relever notamment la situation de vulnérabilité des femmes enceintes en milieu rural ou péri urbain.
Les Nations Unies soutiennent l’accès aux soins et à l’eau potable
Pour accroître l’accessibilité et la qualité des soins et garantir à la population de meilleures conditions de santé, le PNUD a offert en 2020, trois cliniques mobiles modernes au gouvernement togolais via le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins. Selon le Représentant résident du PNUD, M. Aliou Mamadou Dia, cet appui traduit l’engagement de son agence
« de mettre un accent particulier sur les questions de santé, de l’accès aux soins surtout en milieu rural ».
Les cliniques mobiles, constituent l’un des volets santé du Programme d’urgence de Développement Communautaire (PUDC), programme soutenu par le PNUD. Le déploiement des cliniques mobiles a permis dès la première année de leur mise en service, à près de 277 000 Togolais d’être consultés directement dans leurs communautés respectives. Cela représente une accélération de l’accès des populations à des services de soins de qualité, en particulier ceux vivant à plus de cinq kilomètres d’une formation sanitaire, souvent dans des localités difficilement accessibles, surtout en saison de pluies.
Le PUDC a également permis le raccordement à l’eau potable de près de 150.000 habitants. Ceci a permis la réduction de l’incidence des maladies hydriques (diarrhée, choléra); des maladies dues au manque d’hygiène (gale, trachome…) et des maladies d’origine aquatique (ver de guinée).
Le 22 Août 2022, le Togo est devenu le premier pays au monde à avoir éradiqué quatre maladies tropicales négligées que sont la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine (THA) et le trachome, selon l’OMS. Une preuve supplémentaire de l’engagement du pays à maintenir ses efforts dans l’accès aux soins de santé pour tous.
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Histoire
03 novembre 2022
77ème anniversaire des Nations Unies : Accélérer les ODD au Togo
Dialogue avec les étudiants des universités publiques du Togo
Ainsi s’est exprimé Aliou Mamadou Dia, Coordonnateur résidant par intérim du système des Nations Unies au Togo, le 28 octobre, à l’occasion des activités marquant la célébration du 77ème anniversaire des Nations Unies au Togo. Il a souligné que
« la jeunesse est notre espoir, le système des Nations Unies l’a très bien compris ». C’est la raison pour laquelle «nous avons décidé de célébrer cette journée à l’Université pour échanger avec eux, pour leur parler de ce que nous faisons, en tant que système des Nations Unies au Togo, pour aussi les inspirer pour qu’ils sachent que c’est possible ».
Les agences se sont succédé à la tribune pour expliquer leurs mandats ainsi que les actions menées avec et pour les jeunes au Togo dans tous les domaines d’interventions du système des Nations Unies. La conférence a été retransmise en direct à l’université de Kara. Ceci a permis de couvrir les deux universités publiques du pays unies au système des Nations Unies par une convention de partenariat.
Les étudiants ont apprécié l’initiative. Yasmine, étudiante en licence de géographie, participante au dialogue , explique qu’elle a été présélectionnée pour la COP27 et cherche des orientations pour sa participation. Elle est ravie de rencontrer des membres du système des Nations Unies. « J’ai beaucoup aimé et j’ai même eu la chance de rencontrer et d’échanger avec le chef du bureau du Coordonnateur», confie-t-elle avant d’ajouter que « la rencontre m’a permis de mieux comprendre les choses et j’ai maintenant des contacts pour mes éventuelles questions ».
Ismael Tchacorico, doctorant en anthropologie, explique de son côté : « j’ai énormément apprécié l’intervention du Dr Aissata Ba Sidibé, Représentante résidente de l’UNICEF au Togo. Partant de son histoire personnelle, de ses choix de vie, de ses projets et des sacrifices qu’elle a dû faire, Dr Sidibé a exhorté les jeunes à croire en leurs rêves ». Histoire qu’elle a racontée lors d’une interview dirigée par mademoiselle Darleine Kounde, fille aux commandes agissant le temps d’une semaine comme Représentante résidente de l’UNICEF.
Au terme de la session de dialogue et de motivation, les jeunes ont visité une exposition de toutes les agences des Nations Unies présentes au Togo. Samir, 20 ans, étudiant en licence d’histoire est l’un des nombreux visiteurs de l’exposition. Avec ses camarades, ils se sont agglutinés devant le stand de l’OIM où ils participent à un quizz permettant de gagner soit un t-shirt, un sac ou d’autres gadgets de l’organisation. Il est tout sourire car il vient de gagner son second t-shirt. A la question de savoir s’il avait déjà entendu parler de l’OIM avant la présente exposition, il secoua la tête en signe de négation et avoua avec un sourire timide: « c’est le monsieur (Kpegba Kokou Mawufemo, assistant de projets à l’OIM) qui nous a tout expliqué. Il nous a remis un dépliant que j’ai lu et je le trouve très utile. Avant ça, je n’avais jamais entendu parler de l’Organisation internationale pour les migrations ».
Juste à côté, sur le stand de l’UNFPA, une séance de distribution de préservatifs et de sensibilisation contre les maladies sexuellement transmissibles amuse les étudiants qui se chahutent et rigolent. Emma, 18 ans, nouvellement bachelière et inscrite en faculté de lettres taquine son ami Edem 17 ans, de la même promotion. « Je trouve cette sensibilisation pertinente parce que le sujet de la sexualité est compliqué pour nous. Souvent, on ne peut pas l’aborder avec les parents et entre nous, ce n’est pas évident non plus », nous confie-t-elle.
En prélude à cette activité, des membres du personnel du Système des Nations Unies au Togo, munis de balais, se sont associés à l’opération coup de balais organisée par les autorités dans l’enceinte de l’Université de Lomé.
Soirée d’échange avec le gouvernement et les partenaires au développement sur l’accélération des ODD
Après les étudiants, les dirigeants des agences du Système des Nations Unies au Togo ont pris part à une soirée d’échanges avec le gouvernement et les partenaires au développement. Cette soirée a été l’occasion de discuter des progrès du Togo dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les discussions ont porté sur le 4èmerapport volontaire national sur la réalisation des ODD. « Le Togo fait partie des Etats qui suivent régulièrement la progression des ODD au niveau national. Ainsi, en juillet 2022, le Togo a présenté au panel politique de haut niveau sur la réalisation des ODD à New York, son 4ème rapport volontaire national faisant de lui l’un des 2 seuls pays au monde à avoir présenté autant de fois le rapport national », a souligné Aliou Dia, lors de la rencontre.
« Ce rapport a mis un accent particulier sur l’ODD relatif à la qualité de l’éducation, l’ODD qui porte sur l’égalité du genre, l’ODD qui promeut la vie aquatique, l’ODD qui prévoit de conserver les écosystèmes terrestres, mais également l’ODD17 qui permet de mobiliser les partenaires pour la mise en œuvre des ODD », a expliqué M. Bèguèdouwe Paneto, Secrétaire Général du ministère du Plan et de la Coopération.
Selon Aliou Dia, de manière générale, le Togo a entrepris de nombreuses actions et réformes et consenti d’importants efforts en vue de la réalisation des ODD à travers la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale. Des réformes inscrites dans la feuille de route gouvernementale 2025.
Le ministre des Affaires étrangères s’est réjoui de la coopération avec le système des Nations Unies et les partenaires au développement et invité à un traitement équilibré des Etats et des régions pour sauver la planète.
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Histoire
12 décembre 2022
Journée mondiale de l’enfance au Togo: un repas chaud avec les enfants de la rue
Les enfants de rue au Togo
A Lomé, on les rencontre généralement à Dekon (quartier marchand très animé du centre-ville). Ce lieu privilégié de la prostitution tolère, de jour comme de nuit, la présence de ces enfants, la plupart sans repères. C’est là où nous croisons à 18h, Gaston, 12 ans. Frêle et un peu perdu, il nous explique après avoir compris que nous ne lui voulions aucun mal, « je suis élève au CM1 et j’ai fui la maison il y a huit mois. Depuis, je vis ici ».
Gaston n’est pas un cas isolé. Au Togo, la dernière étude réalisée en octobre 2015 par l'Etat togolais a recensé 6 000 enfants vivant dans la rue dont près de la moitié dans la capitale. Le nombre d'enfants ou de jeunes livrés à eux-mêmes dans les rues de Lomé a considérablement augmenté ces dernières années. La crise économique, l'exode rural, l'éclatement de la famille, l'évolution de la notion de solidarité familiale traditionnelle…les causes sont multiples et varient d’un enfant à un autre.
A la question de savoir comment il fait pour survivre dans la rue, Gaston nous explique que « Souvent, nous allons au grand marché de Lomé pour ramasser des cartons et des sachets d’eau. Le soir, nous allons les vendre avant de trouver de quoi s’acheter à manger. Par jour, je peux gagner 500 francs CFA. Après la vente des objets, nous allons acheter du kom (boule de pâte à base de maïs fermenté) ou du riz pour manger». Il a ajouté avec un triste sourire qu’il « m’est arrivé à plusieurs reprises de dormir le ventre vide ».
Un repas de famille pour les enfants de la rue
Célébrée cette année sous le thème de « l’inclusion, pour chaque enfant », la journée mondiale de l’enfance a été l’occasion pour l’UNICEF Togo de rappeler son engagement vis-à-vis de cette couche vulnérable que sont les enfants de rue. En collaboration avec l’ONG Halsa international Togo, ils ont organisé le samedi 19 novembre 2022, l’activité ‘’ un repas de famille’’.
« Le repas de famille est un événement annuel chez Hälsa International pour célébrer la famille, rappeler à la communauté le rôle de la famille dans la protection des enfants. Il se fait que cette année particulièrement, l’événement coïncide avec la commémoration de la Journée mondiale de l’enfance. L’accent est mis sur les enfants en situation de rue qui deviennent de plus en plus nombreux au Togo », a expliqué Dodji Fiashinou, Directeur exécutif de Hälsa International Togo, lors de l’activité.
Pour l’occasion, les responsables de l’ONG et de l’UNICEF ont mis le tablier et préparé à manger à ces enfants de rue qui ont particulièrement apprécié l’initiative au vu de leurs sourires. Pour l’UNICEF, l’effort collectif reste l’arme efficace contre ce fléau qui prend de l’ampleur au Togo.
« Les enfants sont notre raison d’existence. Donc à chaque occasion, particulièrement cette journée du 20 novembre, c’est l’occasion pour nous d’accompagner d’autres acteurs, montrer les efforts qui ont été accomplis en appui au gouvernement, réfléchir sur ce qui reste à faire et surtout appeler tous les acteurs à jouer leur partition pour promouvoir véritablement les droits des enfants »,
a indiqué Mohamed El Béchir, Représentant-Résident adjoint de l’UNICEF.
Soulignons que pour protéger les enfants de rue, l’UNICEF Togo mène des actions pour leur réintégration, l’accompagnement parental ainsi que des programmes d’éducation et de ré-scolarisation de ces enfants avec un volet d’accompagnement pour la santé mentale. L’organisation a notamment co-financé avec l’Union Européenne un centre d'accompagnement des enfants en contact avec la loi à Kara (420Km de Lomé).
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Histoire
09 décembre 2022
Appui au financement du développement au Togo : le SNU aux côtés des femmes
Le programme AVEC pour les couches les plus vulnérables
Que faire lorsqu’on n’a pas accès au système bancaire ni aux systèmes financiers décentralisés? La FAO apporte une réponse à cette question avec l’initiative AVEC (Association Villageoise d’Epargne et Crédit). Les femmes pratiquant de petites activités génératrices de revenus mettent en place leur système d’épargne-crédit (permettant l’inclusion de la plus démunie d’entre elles), décident de sa gouvernance, de ses aspects financiers (les parts, la période de crédit, le taux d’intérêt…). Elles épargnent, se financent mutuellement, investissent et, s’entraident en vue de prospérer pour le bien-être de leur famille.
La région des savanes est confrontée depuis quelques années à des crises multiformes affectant la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des ménages. Cette situation s’est aggravée avec le débordement de la crise sécuritaire au sahel. L’initiative AVEC vise donc à soutenir les populations vulnérables que constituent les femmes dans cette zone. Elle contribue à les autonomiser et à faire mieux reconnaitre leurs rôles économiques et sociaux au sein de leurs communautés.
C’est à Mango, 552 km au nord de Lomé dans la région des Savanes, que nous avons rencontré Assida, un an environ, dans les bras de sa maman Fatima. Elle et sa maman bénéficient dans le cadre de cette initiative, de l’accompagnement en champ-école pour améliorer leur technique de maraîchage. Fatima pourra accéder au sein de son AVEC, d’un petit crédit pour investir et améliorer le rendement de son champ. Cet accompagnement va induire à terme une meilleure production et plus de revenus pour Fatima qui pourra ainsi diversifier l’alimentation de Assida et des autres membres de sa famille. Plus de 600 femmes réunies au sein de 50 organisations de femmes rurales vont bénéficier comme Fatima, de ce programme dans la région des Savanes.
L’initiative AVEC s’inscrit dans le cadre du projet « appui au financement de développement au Togo » financé par le Fonds conjoint des Nations Unies pour les ODD. Il est mis en œuvre au Togo par la FAO, le PNUD et l’UNICEF.
Le PNUD aux côtés des entrepreneures
En plus des appuis aux groupements féminins dans les milieux ruraux, le PNUD, en partenariat avec le Conseil National du Patronat (CNP), a octroyé le 8 novembre 2022, plus de 434 millions F CFA de subventions à 35 entrepreneuses togolaises dans les zones urbaines et péri-urbaines. L’objectif est de booster leur productivité et les aider à la transition vers le formel dans le contexte de la zone de libre-échange continental africain (ZlecAf). Solim, Essoham, Bella, Biova... font partie des bénéficiaires de ces subventions du programme. Les secteurs concernés par cet appui sont l’agro-alimentaire, l’élevage, l’artisanat, les services et logistiques, le commerce, l’énergie, la petite transformation industrielle, etc.
Kpémissi Solim, directrice de l’entreprise Fruits of Africa à Lomé, explique qu’avec cet appui,
« je vais construire un nouveau bâtiment, acquérir un séchoir en inox plus durable et augmenter la main d’œuvre pour passer de 12 que nous sommes actuellement à 20 employés ».
Elle a ajouté que « ceci va permettre de produire davantage ».
Egbaré Essoham, éleveuse de cailles, explique de son côté que « grâce à ce financement, je vais élargir ma production. Avec l’agrandissement de la capacité de production dans ma nouvelle ferme, je compte aller jusqu’à 5000 têtes de cailles. Actuellement j’en ai à peu près 1500 têtes ». Elle pense aussi qu’avec cet appui, elle pourra développer ses réseaux de vente et renforcer sa présence sur les réseaux sociaux pour être compétitive dans la sous-région et dans la zone ZLECAf.
Cette 1ère cohorte d'entrepreneures va bénéficier également d’un accompagnement de deux incubateurs locaux (Innov’up et Energy Generation) afin de doter les bénéficiaires d’outils pour un usage optimal et efficace de l’appui financier.
M. Aliou Mamadou Dia, Coordonnateur résident a.i. du SNU au Togo espère que ces soutiens permettront d’accélérer le cheminement vers l’entreprenariat plus durable et inclusif, offrant des solutions au marché régional et favorisant le positionnement des produits ‘’made in Togo’’" à travers toute la chaine, de la production à la commercialisation en passant par la transformation.
Au Togo, selon les statistiques (INSEED, 2021), l'entreprenariat féminin est dominé par le secteur informel où la proportion de femmes est estimée à 52 pour cent. Ces chiffres s’élèvent à 81 pour cent dans le secteur du commerce, 70 dans la transformation agro-alimentaire, 47 dans les services et 40 dans le vestimentaire.
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Histoire
24 août 2022
Lutte contre les changements climatiques : Le système des Nations Unies soutient la réhabilitation du couvert forestier du Togo
Soutenir la politique de reboisement du gouvernement
Le 24 juin 2022, les chefs d’agences du système des Nations Unies (SNU) ont mis en terre une centaine d’arbres à Aného, dans le Sud-Est du pays. Cette activité de reboisement couvre une forêt urbaine d’environ 1 hectare. La mairie d’Aného vise à terme la création d’un jardin botanique constitué de plantes médicinales dans la cité balnéaire.
Dans la même dynamique, le personnel du PNUD a effectué une opération de reboisement dans la commune du Golfe 6, Baguida, le 08 juillet. Au cours de cette opération, plus de 300 plants ont été mis en terre. « L’objectif est d’accompagner le gouvernement dans sa politique d’accroissement du couvert forestier national », Abiziou Tchinguilou, chargé de programme environnement, énergie et climat au bureau du PNUD.
Ces deux initiatives s’inscrivent dans la politique de reboisement du gouvernement togolais. En effet, pour contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), et particulièrement de l’ODD 13 qui invite à prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions, l’Etat togolais s’est fixé pour objectif de reboiser le pays. 1 milliard d’arbres doivent être plantés d’ici 2030. Pour ce faire, le gouvernement encourage les opérations de reboisement et d'implantation de forêts à travers le Togo.
Les Eco-villages du PNUD
"Nos interventions sont assez variées. On a des interventions sur la planification en matière de lutte contre le changement climatique, des actions concrètes et opérationnelles sur le terrain en termes d'adaptation ou d'atténuation et même de transfert de technologie", explique Abiziou Tchinguilou.
De 2015 à ce jour, le PNUD a reboisé plus de 100 hectares de terres, initié le projet de renforcement du système d'aires protégées et la création de 7 Eco-villages. L’objectif du projet Eco-village est de promouvoir un modèle de développement durable à la base, axé sur la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et l’électrification par des sources d’énergies renouvelables.
Les 2 éco-villages pilotes ont été établis à Andokpomey, préfecture de l’Avé et Donomadé, préfecture de Yoto durant la période 2014–2018, pour un cout total d’environ 11 000 000 USD. Sur la base des excellents résultats de cette phase pilote, l’initiative a été étendue à cinq autres villages, à savoir Zanvé, Kotchomé, Doufouli, Amondé et Nassiété. « Les sept Eco-villages, polarisent chacun, au moins une dizaine de villages satellites qui bénéficient des investissements faits dans les Eco-villages centres », explique Koffi Agbossoumonde, coordonnateur du projet.
Grâce aux outils de développement, il est prévu pour chacun des 10 sites, la promotion des sources d’énergies propres et accessibles. Il est aussi envisagé 500 hectares de forêts villageoises et individuelles destinés à la préservation de l’environnement sur le plan local et global.
La FAO et l’agroécologie
A travers le projet « Mécanisme forêts paysans « Forest and Farm facility » (FFF), la FAO renforce la résilience des organisations de producteurs forestiers et agricoles (OPFA) à faire face aux chocs climatiques et économiques.
« Le but du mécanisme FFF au Togo est de fournir des appuis concrets aux organisations paysannes et forestières pour la mise en œuvre d’actions et interventions permettant de créer des synergies en faveur de la restauration des paysages », expliqueDjiwa Oyétoundé, chargé de programme au bureau de la FAO au Togo.
La FAO a ainsi formé des jeunes et femmes à l’entrepreneuriat agricole, développé des activités génératrices de revenus, l’agroécologie, l’agroforesterie et la préservation des écosystèmes pour atténuer les risques climatiques. De 220.000 dollars en 2020, l’allocation pour le projet FFF au Togo est passé à 650 000 dollars en 2021.
Une étude sur la pollution de l’air dans la capitale togolaise, effectuée entre 2019 et 2021 par un collectif de chercheurs de l’Observatoire de la Terre Lamont-Doherty de l’université de Columbia aux États-Unis d’Amérique et de l’université de Lomé estime que la pollution de l’air à Lomé est quatre à cinq fois supérieure à la norme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’Etat développe donc des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le reboisement s’inscrit au nombre de ces stratégies. Monsieur Oyetundé considère que « cette approche de proximité contribuera, à coup sûr, à l’engagement pris par le Togo de restaurer 1.400.000 ha de paysage d’ici 2030 ».
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Histoire
20 juin 2022
Inégalités réduites: Doter tous les enfants du Togo d’une identité légale
Pas d’existence légale sans acte de naissance
Au Togo, l’acte de naissance est délivré par un agent d’état civil dans un délai de 45 jours suivant l’évènement.
« Vu que je suis née au village et à la maison, c’était impossible de déclarer ma naissance à l’état civil car il faut un certificat médical pour ça », explique Elise avec une voix triste.
« Maintenant, je dois me battre pour me faire établir un jugement supplétif et c’est assez compliqué. Nous sommes 7 et tous mes frères et sœurs sont dans le même cas », ajoute-t-elle.
Au Togo, 22% des enfants ne disposent pas d’acte de naissance. Ces chiffres augmentent lorsqu’on s’aventure en zone rurale. Les données de l’UNICEF renseignent que 31% des enfants vivant en zones rurales ne disposent pas d’acte de naissance. Allengueyere Kpelintike, agent d’état civil en charge de l’enregistrement des naissances dans le canton d’Atalotè, dans la région de Kara, explique que « dans le passé, il n’était pas si certain que votre enfant survive car les probabilités de décès d’enfant étaient extrêmement élevées. Les parents avaient donc tendance à attendre jusqu’à ce que leur enfant soit plus âgé avant de penser à lui faire établir l’acte de naissance. Et bien sûr à ce moment-là, le délai légal de 45 jours était depuis longtemps dépassé ».
Pourtant, sans acte de naissance, personne n’existe. Sans acte de naissance, un enfant ne peut prétendre à aucun autre droit : ni le droit à la santé, ni le droit à l’éducation ni le droit à la protection. Un enfant sans identité légale devient un citoyen invisible. C’est pour cela que des actions sont prises afin de remédier à la situation
Des actions pour doter tous les enfants d’un acte de naissance
En juin 2020, l’Union Africaine (UA) et l’UNICEF ont lancé la campagne « Mon nom est personne ». Cette campagne vise à doter tous les enfants africains d’un acte de naissance. L’une des approches adoptées est l’installation des centres d’état civil dans l’enceinte des formations sanitaires. L’approche réduit ainsi les couts de déplacement des parents pour obtenir cette pièce. L’autre avantage est que le personnel soignant peut référer rapidement aux agents de l’Etat civil les enfants qui ne disposent pas d’acte de naissance lors des visites de contrôle post natal ou lors de la vaccination.
Au Togo, cette approche a permis aux services de santé de notifier aux services d’état civil 169.289 naissances du 1er janvier au 30 novembre 2021. A ce jour, 28 districts sur les 44 du pays (64%) assurent l’interopérabilité des secteurs/services santé-état civil pour l’enregistrement des naissances.
« La mise à échelle de l’interopérabilité est la voie sûre pour aller vers l’universalité de l’enregistrement des naissances au Togo », assure Dr. Aissata Ba Sidibé, la Représentante résidente de l’UNICEF au Togo.
«En numérisant les systèmes d’enregistrement civils et en centralisant les données sous la forme d’une identité légale, nous pouvons mieux coordonner les services, ce qui est particulièrement important pour les enfants des zones reculées ou affectés par des conflits ou catastrophes, quand ils passent les frontières », a ajouté le Pr Harrison Victor, Commissaire aux Affaires économiques de l’Union africaine. « Le lancement de cette campagne “Mon nom n’est personne” fera progresser les actions étroitement imbriquées en faveur de l’accès à la justice des mineurs, en partant de la question éminemment vitale de l’enregistrement des naissances», conclut-il.
Cette collaboration a abouti à la construction d’un bâtiment dédié à l’enregistrement des naissances à côté du centre de santé d’Atalotè. Allengueyere a remarqué le changement positif que le nouveau bureau a apporté :
« Le bâtiment a contribué à formaliser le processus d’enregistrement des naissances et à mieux centraliser le travail qui se fait dans les 14 communautés qui relèvent de ma responsabilité »
Le HCR appuie également le gouvernement togolais dans l’atteinte de l’objectif 0 enfant sans certificat de naissance. Le 12 février 2021, l’organisation a remis un lot de matériels informatiques au ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires. Ce don vise à appuyer le gouvernement togolais dans le processus de modernisation de l’état civil et l’amélioration du système d’enregistrement, de traitement et d’archivage des actes de naissance pour mieux lutter contre l’apatridie. Le 30 novembre 2021, à l’occasion d’une session de sensibilisation du corps diplomatique sur le sujet, le ministre de la Justice togolais, M. Pius Kokouvi Agbétomey a indiqué clairement que la citoyenneté s’appuie sur le fait fondateur de la naissance et qu’ainsi l’acte de naissance constitue le socle de la nationalité.
Le Gouvernement Togolais, couple depuis 2019 les Journées de Santé de l’Enfant (JSE) avec le recensement des enfants n’ayant pas d’acte de naissance. Ainsi, entre 2019 et 2021, environ 37 000 enfants de moins de cinq ans, n’ayant pas d’acte de naissance, dont 54% de filles, ont été référés par les Agents de santé communautaire aux centres d'état civil dans les régions de la Kara et des Savanes. 41% des enfants référés (un peu plus de 15 000) ont obtenu leurs jugements supplétifs d’actes de naissance à la suite des audiences foraines organisées par les acteurs de la justice.
Afin d’encourager les déclarations de naissance, le gouvernement a décidé de la gratuité des déclarations qui interviennent dans le délai légal de 45 jours après l’accouchement à partir du 1er janvier 2022. Malgré cette grande avancée en matière de gratuité, de nombreux défis encore se posent pour le respect des 45 jours: l’ignorance par les parents de l’importance de déclarer les naissances, les accouchements à domicile, l’éloignement des services d’état civil... Le plaidoyer de l’UNICEF vise donc à porter le délai légal de 45 jours aujourd’hui à 90 jours!
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Histoire
10 juin 2022
Lutte contre la faim au Togo: Le PAM offre du matériel à l’ANSAT et à l’ANADEB
Soutien aux cantines scolaires par le développement de jardins potagers
Dans le cadre de son appui au maintien des enfants à l’école, le PAM a procédé le 05 mai 2022, à la remise d’un lot de matériels et équipements de jardinage et de transformation agro-alimentaire à l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB). D’un coût total de 13.555.000 francs CFA, ce matériel est composé de brouettes, râteaux, arrosoirs et de moulins à moteur diesel avec des broyeurs.
Ces équipements sont destinés à l’exploitation des jardins potagers et à l’usage des mamans-cantines dans les 50 écoles bénéficiaires du programme d’alimentation scolaire. Ce programme de développement des jardins potagers par l’ANADEB avec l’appui conseil de l’ICAT (Institut de Conseil et d’Appui Technique du ministère de l’Agriculture) bénéficie de l’accompagnement technique et financier du PAM à hauteur de 124 millions de francs CFA, conformément aux accords signés en août 2021 .
Des équipements pour renforcer la capacité de stockage en vivres
Le 18 mai 2022, l’Agence Nationale de la Sécurité Alimentaire du Togo a bénéficié de l’appui du PAM en équipements et matériels. C’est ainsi un ensemble de palettes, balances électroniques, doseurs d'humidité, pulvérisateurs, transpalettes et machines à coudre qui ont été remis à l’agence. D’un coût total de 18.500.000CFA, ces équipements et matériels vont améliorer les capacités de stockage en vivres des magasins régionaux de l’ANSAT, afin de répondre plus rapidement aux besoins d’assistance alimentaire d’urgence.
Lors de la cérémonie de remise, le Colonel Ouro-Koura Agadazi, Directeur Général de l’ANSAT, a exprimé sa ‘gratitude pour les appuis que le Programme Alimentaire Mondial apporte au gouvernement togolais dans le soutien aux populations, surtout les couches les plus vulnérables’
Le Représentant Résident et Directeur Pays du PAM au Togo, M. Aboubacar KOISHA a réitéré la disponibilité du ‘ PAM à poursuivre son engagement indéfectible pour œuvrer au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations togolaises les plus vulnérables’.
L’ANSAT a pour mission d’évaluer et de constituer les stocks de sécurité alimentaire nécessaire annuellement; de mettre à disposition des agents économiques, l’information permettant des échanges inter-régionaux des produits vivriers; de veiller à garantir des prix rémunérateurs aux producteurs; d’améliorer les initiatives locales et régionales favorisant la gestion des réserves alimentaires et de promouvoir la commercialisation du surplus de production.
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Communiqué de presse
08 septembre 2022
Vers un partenariat stratégique entre le Conseil National du Patronat-Togo (CNP-Togo) et les Nations Unies : Pour l’accélération des ODD au Togo
Au Togo, le Gouvernement entend maximiser le pouvoir d’investissement des acteurs privés et mise sur une contribution de plus de 50% de la part du secteur privé à la feuille de route gouvernementale 2020-2025 et au-delà.
Au regard de cette ambition, le CNP-Togo et l’Equipe de pays des Nations Unies au Togo ont décidé de formaliser leur partenariat à travers la signature d’une déclaration commune d’intention.
Ce partenariat qui soutient la mise en œuvre du Cadre de Coopération pour le Développement Durable entre le Gouvernement et les Nations Unies est d’une pertinence accrue face aux défis endogènes du Togo, défis renforcés par le contexte actuel caractérisé par des crises multidimensionnelles mondiales et régionales. Il tirera avantage du rôle fédérateur du CNP-Togo au sein du secteur privé togolais et des capacités de plaidoyers stratégiques multiniveaux des Nations Unies pour le développement durable.
Il s’agira essentiellement pour les deux organisations, à travers des initiatives conjointes, de contribuer davantage, selon leurs mandats respectifs, au développement du secteur privé, au travail décent, à la promotion, à la protection des emplois et à l’accélération des ODD à travers des mécanismes innovants de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Ce partenariat débouchera sur la promotion du Pacte Mondial pour connecter les entreprises du secteur privé au Togo avec le réseau mondial des entreprises engagées en faveur des ODD et les encourager à intégrer les principes relatifs aux droits de l'Homme, aux normes internationales du travail (y compris le travail des enfants), à l'environnement et à la lutte contre la corruption dans leurs activités.
Il s’agira également pour les deux entités, de promouvoir ensemble la digitalisation, les innovations technologiques et la participation conjointe aux dialogues stratégiques multi-acteurs.
Par ailleurs, le Système des Nations Unies et le CNP-Togo contribueront ensemble au dialogue social et au renforcement des institutions en charge des relations professionnelles et de la négociation collective en vue d’améliorer la conformité des lieux de travail entre autres par rapport à la santé et la sécurité sur le lieu de travail.
Les analyses prospectives des besoins des entreprises en compétences et l’adéquation entre emplois et compétences font partie des niches de collaboration qui seront explorées ensemble par les Nations Unies et le CNP-Togo.
La présente collaboration est basée sur une approche de “Partenariat à valeur partagée”. Cela se traduira par des chaines de valeurs plus durables et un impact socioéconomique plus significatif grâce à une attention plus accrue aux ODD.
L'avantage mutuel est un ingrédient essentiel de ce partenariat et l'accent reste mis sur le fait que les avantages sociétaux du partenariat devraient toujours être une considération primordiale, et que les intérêts commerciaux ne doivent pas dépasser, ni saper, ceux des populations, bénéficiaires finaux de l'engagement.
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Communiqué de presse
23 août 2022
OIM TOGO - appui aux postes frontaliers
Kodjoviakopé - Le 12 août 2022, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Agence de coopération internationale du Japon (JICA) ont remis officiellement des équipements et matériels de santé publique au Ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins pour le compte des points d’entrée de Kodjoviakopé (frontière Togo – Ghana), de Sanvee Kondji (frontière Togo – Bénin) et de Cinkassé (frontière Togo – Burkina-Faso). La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du Docteur Kokou Wotobé, Secrétaire général du Ministère de la Santé de l’Hygiène Publique et de l’Accès universel aux soins, représentant du Ministre ; de Madame Hitomi Yamazaki, représentante de la JICA ; et de Madame Abibatou Wane-Fall, Cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, le Togo et le Bénin. La cérémonie a également vu la participation des agents des services travaillant aux frontières (Immigration, Douane, Service Général, Contrôle Sanitaire) et bien d’autres personnalités de marque.
Les équipements et matériels remis sont composés de 03 ambulances médicalisées, de 60 moniteurs de température (thermo-flash), de 30 stations de lavage des mains, de 18 stations de toilettes mobiles, de 06 réservoirs d’eau pour le lavage des mains et les stations de toilettes, de 06 structures d’isolement et cabines de contrôle sanitaire équipées, de 30 tablettes et de 15 ordinateurs portables. Ces équipements et infrastructures de santé publique fournis permettront de renforcer les capacités nationales existantes de gestion des frontières afin de mieux se préparer etrépondre aux éventuelles crises sanitaires, notamment celle liée à la COVID-19, au niveau des frontières terrestres de Kodjoviakopé, de Sanvee Kondji et de Cinkassé.
En effet, les frontières terrestres, constituant des points de passage entre les pays, jouent un rôle majeur dans la propagation internationale des maladies à potentiel épidémique. Ainsi, ces équipements viennent à point nommé pour assurer le contrôle efficace de l’état de santé des personnes désireuses d’entrer sur le territoire togolais, en détectant éventuellement toute suspicion de maladie pouvant compromettre la santé des personnes.
Dans son allocution, Madame Abibatou Wane-Fall, Cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, le Togo et le Bénin, a souligné que la pandémie de COVID-19 a davantage exposé les carences structurelles et d’urgence sanitaire aux frontières pour répondre efficacement aux défis sanitaires induits par cette pandémie. « Notre plus grand souhait est que la mise en œuvre de ce projet contribue à doter les points d’entrée terrestres du Togo de matériels de santé publique pour mieux faire front contre les éventuelles crises sanitaires », a ainsi souhaité Madame Abibatou Wane-Fall.
« La COVID-19 nous a montré la nécessité de prendre davantage en considération les questions sanitaires pour accroitre la résilience socioéconomique de nos pays face aux crises de santé publique. Ce projet aux frontières s’inscrit dans cette dynamique par le renforcement des capacités opérationnelles en matière de gestion de crise de santé publique aux points d’entrée ciblés favorisant ainsi le maintien de la libre circulation des biens et des personnes même en période de crises sanitaires. »,
a indiqué Madame Hitomi Yamazaki, représentante de la JICA.
Le Secrétaire général du Ministère de la Santé de l’Hygiène Publique et de l’Accès universel aux soins, Docteur Kokou Wotobé, a rappelé que le Togo a précédemment bénéficié du même projet d’un lot de matériels et équipements en novembre 2021 avec déploiement des volontaires dans ces points d’entrée pour renforcer la surveillance. Il n’a donc pas manqué de témoigner toute sa gratitude à l’OIM et à la coopération japonaise, pour les efforts consentis en faveur du Togo, pour renforcer la surveillance dans le cadre de la mitigation de la transmission des maladies à potentiel épidémiques au niveau des frontières désignées. Il a aussi promis un bon usage de ces matériels reçus pour le bien-être des populations.
Il faut rappeler que cette cérémonie de remise s’inscrit dans le cadre du projet de « Renforcement des capacités de gestion des frontières pour répondre aux crises de santé publique, y compris la COVID-19 ». Un projet financé par la JICA et exécuté par l’OIM au profit de 06 postes frontaliers ciblés et répartis dans 05 pays transfrontaliers (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Burkina Faso et le Bénin). La mise en œuvre effective de ce projet facilitera le commerce transfrontalier sous-régional et accroîtra la connectivité entre les pays. Il contribuera ainsi à la réalisation des ODD 3, 9 et 10.
Pour plus d'informations, veuillez contacter : Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, E-mail : ebanga@iom.int.
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Communiqué de presse
01 juillet 2022
OIM Togo - Inauguration du poste frontalier moderne de Kémérida
Kémérida - Le vendredi 24 juin 2022 s’est déroulée la cérémonie d’inauguration du poste de contrôle frontalier de Kémérida (préfecture de la Binah, région de la Kara). Cette infrastructure répondant aux normes internationales a été inaugurée par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le General Damehane Yark, en présence de l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Togo S.E.M. Matthias Veltin, et de la cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, Togo et Bénin, Mme Abibatou Wane.
La cérémonie d’inauguration et de remise de matériels s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée » exécuté par l’OIM Togo, grâce au financement du Ministère fédéral allemand des affaires étrangères.
La construction de ce nouveau poste frontalier vient consolider le mécanisme de réponse du gouvernement togolais face aux menaces sécuritaires émergents que sont l’expansion du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale.
Ce nouveau poste frontalier, équipé du Système de gestion et d’analyse des données migratoires (MIDAS), contribuera à simplifier le travail des forces de sécurité opérant à la frontière, leur permettant ainsi de surveiller efficacement les flux migratoires.
La cérémonie d’inauguration a été couplée de la remise des équipements de patrouille frontalière comprenant des motos, des torches, des miroirs de contrôle de véhicules, des détecteurs de métaux, des radios VHF, des loupes de contrôle documentaire, des imperméables. Des installations d’eau, d’hygiène et assainissement (WASH) ainsi qu’un système d’énergie solaire ont également été mises en place pour le personnel et les passagers à la frontière de Kémérida.
L’ambassadeur l’Allemagne présent à la cérémonie a souligné que l’Allemagne partage les préoccupations du gouvernement togolais en matière de sécurité. Il a réitéré l’engagement de l’Allemagne à accompagner le Togo.
Selon Mme Abibatou Wane, cheffe de mission de l’OIM :
« le Togo à l’instar des autres pays du Golfe de Guinée fait face aux défis existants et émergents en matière de sécurité aux frontières. C’est dans cette optique que l’OIM appuie le Togo à faire face aux défis migratoires qui se présentent à lui ».
En terminant son propos, elle a formulé le vœu que ce nouveau poste frontalier moderne ainsi que les équipements remis contribuent à une meilleure sécurisation des espaces frontaliers et des communautés frontalières.
Lors de son allocution, le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile a exprimé sa profonde gratitude à l’OIM et à ses différents bailleurs, principalement la République Fédérale d’Allemagne, pour l’intérêt qu’ils portent aux questions de sécurité. « Cette infrastructure permettra à notre pays de mieux faire face à la problématique des combattants étrangers qui gangrène l’espace ouest-africain, infeste les zones frontalières et facilite l’expansion de l’extrémisme violent et les ramifications de l’hydre terroriste. Elle contribuera en outre à l’amélioration des conditions de travail et l’efficacité des forces de sécurité chargées de la surveillance des frontières par l’acquisition et la mise à disposition de mobiliers de bureaux, d’équipements modernes de contrôles de flux migratoires et de moyens roulants. », a déclaré le Ministre.
Pour rappel, c’est le 04 novembre 2021 que le ministre de la Sécurité et de la protection civile et la cheffe de mission de l’OIM ont posé la première pierre pour la construction de ce poste frontalier.
L’organisation internationale pour les migrations (OIM) continuera à soutenir le gouvernement du Togo pour la gestion efficace et la promotion d’une migration sûre, ordonnée et respectant la dignité humaine.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, Courriel : ebanga@iom.int.
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Communiqué de presse
01 juillet 2022
OIM TOGO - bientôt un poste de contrôle frontalier à Pogno
Pogno - Le jeudi 23 juin 2022, le ministre de la Sécurité et de la protection civile le Général Yark Damehane et la cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Ghana, au Togo et au Bénin, Madame Abibatou Wane ont procédé à la pose de la première pierre et au lancement des travaux de construction du poste frontalier de Pogno, séparant le Togo et le Burkina Faso (préfecture de Kpendjal-Ouest, région des Savanes).
La construction de ce poste frontalier intervient dans le cadre du projet de « Renforcement des Frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » mis en œuvre par l’OIM et financé par le Bureau International des stupéfiants et de l’application des lois (INL) du Département d’État des États-Unis d’Amérique.
L’objectif principal de ce projet est d’améliorer la sécurité aux frontières terrestres en augmentant les capacités techniques et matérielles des agences de gestion des frontières pour répondre efficacement aux défis émergents tout en renforçant la résilience des communautés frontalières.
Il s’agit d’un projet aligné à la feuille de route du gouvernement togolais 2020-2025 en son axe stratégique 1, ambition 3 : « assurer la sécurité, la paix et la justice pour tous ». La future infrastructure, dont les travaux dureront huit mois à compter du début d’exécution, intégrera des fonctionnalités et équipements modernes de gestion des flux migratoires tels que le Système d'information et d'analyse des données sur la migration (MIDAS). Aussi la fourniture d’équipements de patrouille et la construction d’installations d’eau, d’assainissement et d’hygiène sont les autres aspects phares du projet de construction.
Pour le ministre de la Sécurité et de la protection civile, la situation sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine est devenue un sujet de préoccupation majeure pour tous les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Ce poste rendra les migrations plus sûres et sécurisées dans ce contexte de sécurité particulièrement fébrile. L’ouvrage à réaliser, aura pour effet l’amélioration des conditions de travail du personnel administratif, le meilleur traitement des flux migratoires. Ceci permettra aux populations frontalières de vaquer librement à leurs préoccupations quotidiennes »,
a souligné le Général Yark, Ministre de la Sécurité et de la protection civile.
Dans son propos, la Cheffe de Mission de l’OIM Ghana, Togo, Benin, Mme Abibatou Wane a laissé entendre : « Ce projet est très important parce qu’il marque le lancement effectif du renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières, action majeure de cette année pour l’OIM. Ensuite, il constitue le commencement d’un processus qui permettra d’avoir un poste frontière bien bâti et équipé répondant aux normes internationales et permettant de réguler le flux migratoire dans la zone avec l’installation de l’application de gestion de flux migratoire-MIDAS ».
La concrétisation de ce projet contribuera au meilleur contrôle des mouvements migratoires. Elle assurera l’amélioration des mécanismes d’intervention d’urgence en matière de santé publique aux frontières, le renforcement de l’engagement et de la coopération avec les communautés frontalières et le renforcement de la coopération des agences des frontières dans les trois pays concernés à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, E-mail : ebanga@iom.int.
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Communiqué de presse
30 mai 2022
PROGRAMME MONDIAL CRIMJUST
31 mai 2022 – L’Ambassade des Etats-Unis a lancé ce jour, un nouveau projet dénommé CRIMJUST avec pour objectif de renforcer les réponses judiciaires en matière pénale au trafic de drogue et crime organisé connexe dans les pays francophones du littoral ouest africain. Ce projet, fruit d’un partenariat entre l’ONUDC et le Bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression (INL) du Département d’État américain, a été lancé en présence de hauts responsables sécuritaires et judicaires togolais.
Depuis quelques années, l’Afrique de l’Ouest fait face à une résurgence du trafic de drogue qui met en lumière son rôle dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en drogues illicites. Mille sept cent trente kilogrammes de cocaïne saisies dans le golfe de Guinée en mai 2022, deux tonnes de cocaïne saisies à Abidjan en avril 2022, deux tonnes et demie de cocaïne saisies à Cotonou en octobre 2021, six tonnes de cocaïne saisies dans le golfe de Guinée en mars 2021. Ces saisies de cocaïne, pour n’en citer que quelques-unes, révèlent la capacité des groupes criminels organisés à exploiter les vulnérabilités structurelles de cette région caractérisée par une grande interconnexion maritime, des infrastructures améliorées de transport et un accès aisé à la technologie, toutes choses qui pourraient faciliter la production et le trafic transnational de drogues.
Le coût du crime organisé sur les populations et les sociétés ne peut être sous-estimé. Selon l’étude mondiale sur l’homicide de 2019, réalisée par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), depuis le début du 21esiècle, le crime organisé a causé le même nombre de morts que tous les conflits armés réunis dans le monde. En dehors d’alimenter la violence, menaçant à la fois sécurité internationale et publique, le crime organisé compromet l’état de droit et entrave le développement économique durable. En Afrique, le rapport 2021 de l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS) estimait que les flux financiers illicites coûtaient aux pays quelque 88,6 milliards USD par an, soit l’équivalent d’environ 3,7 % du PIB du continent.
En réponse à ces défis, ce nouveau projet, prévu sur trois ans, accompagnera le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire dans le développement de leurs capacités techniques en matière d’enquête et de poursuite des affaires complexes de trafic transfrontalier de drogues conformément aux normes relatives aux droits de l’homme, pour, à terme, réduire l’impact du crime organisé sur leur sécurité, leur gouvernance et leur développement.
Selon Monsieur Amado Philip de Andrés, Directeur régional du Bureau régional de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, « Atteindre cet objectif requerra, de l’ONUDC et de ses partenaires, la mise à disposition des mesures d’assistance technique mais également la promotion et mise en œuvre d’une collaboration effective an matière de justice pénale dans la région. »
Dans le cadre du projet CRIMJUST, l’ONUDC et INL proposent leur soutien à l’ensemble de la chaîne pénale de ces trois pays. De nombreuses consultations avec les autorités sécuritaires et judiciaires togolaises, ivoiriennes et béninoises au cours de l’année écoulée a permis de mieux orienter la mise en œuvre de CRIMJUST. Alors que celle-ci se focalisera davantage sur le renforcement des capacités de renseignement criminel des organismes d’enquête au Togo et au Bénin, elle renforcera, en Côte d’Ivoire, les capacités de tous les acteurs de poursuite du Pôle pénal, économique et financier. Cette assistance technique sera par ailleurs complétée par des mesures visant à renforcer l’intégrité institutionnelle et à rationaliser les considérations liées au genre dans toutes ses interventions dans le but d’en assurer une plus grande durabilité.
Dans leurs interventions, les représentants des États-Unis et de l’ONUDC ainsi que les autorités sécuritaires et judiciaires togolaises ont plaidé pour l’accroissement des partenariats multipartites pour lutter contre le fléau du crime organisé et ont réitéré leur engagement à contribuer à cette lutte à travers la fourniture des ressources et des expertises et en mettant leurs réseaux à contribution. Les autorités togolaises ont loué aussi bien l’opportunité présentée par CRIMJUST pour renforcer des mesures conjointes dans la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest que l’appui des Etats-Unis à cet important projet.
Enfin, il faudrait souligner que le projet CRIMIJUST, financé par INL, contribuera à la Vision stratégique pour l’Afrique 2030 de l’ONUDC, en vue d’accélérer les progrès de l’Afrique vers la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD), et en particulier de l’objectif 16 : « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous ».
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