Du 24 au 26 Octobre 2019, l’ONUDC a formé une vingtaine d’experts juridiques sur la criminalité maritime à Lomé.
Organisé en collaboration avec la CEDEAO et sur financement de l’Union Européenne, la formation s'inscrit dans le cadre du Projet d'appui à la stratégie maritime intégrée d'Afrique de l’Ouest (SMI) et des réformes amorcées par le Togo. L’objectif est d’aider les participants à mieux cerner les contours et renforcer leurs capacités en matière de criminalité maritime transnationale. Il s’agit de les familiariser avec le droit international de la mer en général, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et les instruments juridiques internationaux et togolais applicables à la lutte contre la criminalité maritime. Il est également question de susciter en eux, la réflexion et des interrogations relatives à la qualité et aux limites des textes togolais applicables à la criminalité maritime.
Les participants ont approfondi leurs connaissances à travers des thématiques consacrées à la mer territoriale et la zone contiguë, aux crimes de piraterie et vol à mains armées, au plateau continental et à la haute mer, et aux mouvements illégaux de personnes, drogues, armes, espèces sauvages et flore par la mer. Ils ont étudié des cas pratiques basés sur des dossiers réels et ont été outillés sur la convention pour la répression d’actes illicites et crimes.
A la fin des travaux, l’ONUDC a souligné que le Togo « a fait un travail excellent dans les dernières années en matière de réformes juridiques » et qu’ « on peut dire que le Togo est un petit peu un pays pilote, dans le Golfe de Guinée, pour la qualité et la constance dans son travail de réformes juridiques ».
Stanislas Baba, ministre conseiller à la mer, a précisé qu’outre l’évolution du droit maritime avec l'adoption d'un code de marine marchande, le pays se renforce « avec l'existence d'une jurisprudence nationale, relativement à l'application des mesures de lutte contre la criminalité maritime ».