Atelier de lancement du Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina Faso et du Togo (PEV/PBF Benin - Burkina Faso- Togo, Phase 2)
Allocution de Circonstance de la Coordonnatrice Résidente a.i du Système des Nations Unies au Togo et Représentante Résidente de l’OMS Docteur Fatoumata Tidiane
- Madame la Ministre, Secrétaire générale de la Présidence, représentant le ministère de la Planification du Développement et de la Coopération ;
- Madame, Messieurs les membres du gouvernement
- Chers collègues Coordonnateurs résidents du SNU, représentants et représentantes du PNUD et de l’OIM au Bénin, Burkina Faso et Togo ;
- Monsieur le Coordonnateur du Programme d’Urgence pour le renforcement de la résilience des populations dans la région des Savanes ;
- Mesdames et messieurs les responsables des institutions religieuses ;
- Mesdames et messieurs les responsables des organisations de la société civile ;
- Mesdames et Messieurs les responsables des institutions et organisations partenaires ;
- Chers collègues du système des Nations Unies ;
- Chers invités ;
- Mesdames et Messieurs
Permettez-moi de souhaiter la chaleureuse bienvenue à nos Hôtes à cette cérémonie de lancement de la 2ème phase du programme transfrontalier d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Togo, Bénin et du Burkina Faso. Ce projet vise à renforcer la résilience de nos communautés dans les régions cibles par programme.
Au nom de mes collègues, je voudrais remercier les autorités togolaises d’avoir bien voulu accueillir la rencontre de ce jour, en ligne avec le baptême de Lomé comme capitale de la paix et de la sécurité. Merci pour votre ferme engagement à combattre l’insécurité transfrontalière qui ne cesse de ronger la cohésion sociale, le tissu social, le vivre ensemble et la tranquillité dans nos communautés.
C’est le lieu de remercier les ministères chefs de file, points d’ancrage du programme dans les 3 pays, pour les efforts constants dans la formulation de ce programme. Leur engagement et leur leadership traduisent l’importance qu‘accordent ces pays à la lutte contre l’extrémisme violent et l’appropriation du programme par les trois gouvernements.
Distingués invités, Mesdames et messieurs,
Mes pensées profondes vont aux victimes de l’extrémisme violent et du terrorisme, de la criminalité transnationale et d'autres menaces connexes dans notre sous-région.
C’est là, toute la motivation de notre engagement à renforcer, de façon continue, notre coopération avec les Etats hôtes et à être au service des populations surtout les plus défavorisées ; notre objectif étant « de ne laisser personne pour compte ».
Mesdames et Messieurs
L’extrémisme violent et le terrorisme sont un danger réel et quotidien pour la sécurité des populations ainsi que pour la stabilité et la prospérité des différents Etats.
Les groupes armés non étatiques surfent sur la dégradation de la situation sécuritaire et sociale, d’autres défis auxquels font face nos Etats.
Face à ces menaces persistantes et complexes qui ne connaissent ni frontières, ni nationalités, nous devons rester unis et solidaires.
La réponse à ces phénomènes nécessite une approche holistique et coordonnée, une approche conjointe, transfrontalière et multi-acteurs associant les femmes, les jeunes, les acteurs de la société civile et les responsables communautaires et religieux.
La coordination est d’autant plus nécessaire que nos trois pays (le Bénin, le Burkina Faso et le Togo) partagent des frontières communes aux caractéristiques socioculturelles et économiques très proches avec des espaces éprouvés par de dures réalités socioéconomiques et climatiques.
Nous ne pouvons plus nier cette réalité. Et c’est pour cela les Nations Unies se félicitent des actions multiformes prises par les gouvernements des trois pays pour faire face à ce fléau.
Chers participants et participantes
En lançant aujourd’hui la deuxième phase de ce programme conjoint transfrontalier, financé par le Fonds de consolidation de la Paix (PBSO) du Secrétariat Général des Nations Unies, je ne saurais cacher ma satisfaction de la poursuite de cette initiative en raison résultats probants de la première phase. Ces résultats méritent d’être mis à l’échelle.
Toutefois, des points d’amélioration et des défis émergeants doivent être adressés. Il est donc impératif d’en tenir compte lors de la mise en œuvre de cette deuxième phase du programme.
A l’étape du lancement des activités, j’exhorte toutes les parties prenantes à maintenir l’engagement afin de bien délivrer sur ce programme conjoint.
C’est l’occasion pour le système des Nations Unies, d’exprimer à nouveau notre gratitude aux autorités nationales des trois pays, aux organisations de la société civile, aux différents partenaires ainsi qu’aux bénéficiaires pour leur disponibilité et leur flexibilité constante durant ce chemin parcouru ensemble.
Je renouvelle, aux noms de tous mes collègues Coordinateurs Résidents et Représentants Résidents et Représentantes Résidentes du Bénin, du Burkina Faso et du Togo, notre engagement aux côtés de tous en vue de réaliser les ambitions communes sous le leadership des Etats hôtes.
En souhaitant que la mise en œuvre effective et efficace de la 2ème phase du programme transfrontalier d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Togo, Bénin et du Burkina Faso permette de mobiliser davantage de financements pour des initiatives communes en vue de la sécurité et du bien-être des populations.
Je vous remercie pour votre attention