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18 novembre 2024
Togo: 131 migrants Togolais retrouvent le chemin de la maison
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08 novembre 2024
La nouvelle Coordonnatrice résidente au Togo réaffirme l’engagement des Nations Unies au profit des populations
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08 novembre 2024
79ème journée des Nations Unies: L’équipe de pays célèbre à Tsévié
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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
Histoire
16 octobre 2024
Togo: les Nations Unies renouvellent leur soutien à la formation supérieure
3 milliards FCFA investis en cinq ansCe partenariat fait suite à un précédent signé le 11 juin 2019. Depuis 2019, les Nations Unies ont investi 3 milliards FCFA dans des appuis multiformes dans les deux Universités publiques du Togo, l’Université de Lomé (UL) et l’Université de Kara (UK). Ces appuis ont permis la construction de plusieurs infrastructures dédiées à l’innovation, notamment le Pôle Universitaire d’Innovation et de Technologie et le Centre de télédétection et de géomantique à l’Université de Lomé. En plus de ces infrastructures, les Nations Unies ont financé des études et recherches dans divers domaines scientifiques, renforçant ainsi la capacité de production de connaissances des universités publiques. Un partenariat prolongé jusqu’en 2030Le nouveau partenariat prolonge cette collaboration jusqu’en 2030. Il s’agira notamment de soutenir le développement d’orientations stratégiques en matière de formation, de recherche, et d’adapter les programmes aux exigences du marché du travail, selon les responsables de l’UL.Cette déclaration commune d’engagement met également l’accent sur la digitalisation du secteur de l’éducation, en soutenant la création de cours en ligne, le développement des universités virtuelles et la promotion de la recherche. Il met un accent particulier sur l’entrepreneuriat, l’innovation, le développement des compétences en leadership pour les étudiants, l’égalité des sexes et les droits humains. « La convention que nous venons de conclure coïncide avec l’échéance des ODD à l’horizon 2030. C’est la raison pour laquelle nous réaffirmons toute la disponibilité institutionnelle de nos deux universités à jouer leur rôle pour permettre au Togo d’atteindre son niveau de développement », a déclaré Adama Kpodar, président de l’UL, dans son allocution prononcée au nom des universités publiques du Togo.Le Coordonnateur Résident par intérim du SNU au Togo, Abdou Dieng, s’est dit fier de constater que la Déclaration d’engagements communs traduit parfaitement les ambitions actuelles de l’humanité: Nous devons faire plus, comme l’ont réaffirmé les Etats en adoptant le « Pacte pour l’Avenir ».Pour assurer une gestion optimale des actions prévues dans cet accord, un comité de pilotage chargé de définir les orientations stratégiques et de veiller à la mise en œuvre des initiatives sera mis en place. Il sera secondé par un comité de suivi opérationnel, composé de représentants des trois parties signataires, garantissant ainsi une coopération fluide et efficace.
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Histoire
09 septembre 2024
Togo: l’agriculture aux prises avec les changements climatiques
Le dérèglement climatique et la baisse de productivité agricoleBombouaka, dans la région des Savanes, à l’extrême nord du Togo. Il est 9h du matin. Dame Salama, la quarantaine, usée par le poids des travaux champêtres, exprime sa désolation face à la pluie qui tarde à se manifester : "L'année dernière, nous avons perdu certaines parties de nos cultures à cause des poches de sécheresse qui se développent de plus en plus". Elle renchérit, inquiète : “pourtant, il a beaucoup plu dans la région maritime. On ne sait même plus quand commencer les opérations culturales.”Tout comme Salama, beaucoup d’agriculteurs ont constaté une baisse de leur production liée au dérèglement climatique. Dans les régions de la Kara et des Savanes, l’on relève des rendements agricoles bas, en-deçà de la moyenne, ainsi qu’une disparition du couvert forestier. En 2023, la FAO a estimé à “3 800 milliards d’USD la valeur de la production végétale et animale qui a été perdue à la suite de catastrophes climatiques et d’autres désastres au cours des trente dernières années ; ce qui correspond à des pertes annuelles moyennes de 123 milliards, soit 5% du produit intérieur brut (PIB) agricole mondial annuel”. L’organisation a précisé que “ces catastrophes surviennent aussi de plus en plus souvent : alors qu’on en dénombrait une centaine par an dans les années 1970, la moyenne annuelle est aujourd’hui de 400”. Au Togo, les inondations ont détruit 6.902 hectares de cultures (maïs, riz, mil, sorgho, igname …) en 2020, avec des pertes estimées à 9.000 tonnes. Pour le ministre de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, ‘Les estimations sur la base des pertes de rendement moyen, des superficies emblavées et l'évolution des prix des différentes cultures à l'échelle nationale, donnent un déficit annuel moyen de plus 25 milliards de Fcfa’. Outre les inondations, le pays doit également faire face à la sécheresse. Une étude de la Direction générale de la météorologie nationale (DGMN), devenue l’Agence Nationale de la Météorologie (ANAMET) révèle de façon générale une diminution de la pluviométrie et du nombre de jours de pluies et une baisse du ratio pluviométrie. Entre 1960 et 2010, les données de température ont augmenté de 2°C pour la ville de Lomé. Les données climatiques et celles de l’évolution du climat sur la même période (1960-2010) montrent un paradoxe de risques d’inondation. Ainsi, les situations extrêmes contradictoires (inondation, fortes chaleurs, décalage des saisons, mauvaise répartition des pluies, vents forts...) se suivent et créent une confusion au niveau des[1] populations dont l’activité principale est l’agriculture. Selon les projections à l’horizon 2050, l’indice de vulnérabilité du secteur agricole devrait passer de 0,70 à 0,75 au Togo[2].Des actions pour pallier le phénomèneAfin d’atténuer l’impact des changements climatiques sur la production agricole, les spécialistes recommandent des mesures d’adaptation notamment la valorisation des terres incultes, l’exploitation de la diversité climatique, la maîtrise de l’eau, une utilisation rationnelle et optimale des intrants agricoles et la restauration du couvert végétal. Le Togo qui envisage d’augmenter son couvert végétal d’environ 26% d’ici à 2030, a lancé une campagne nationale de reboisement depuis 2020 : des millions d’arbres sont plantés annuellement. Chaque année, à l’occasion de la journée de l’arbre, les Nations Unies au Togo s’impliquent, aux côtés des autorités nationales, les élus locaux et les leaders communautaires, dans les opérations de mise en terre des plants. Ainsi en 2022, les chefs d’agences du système des Nations Unies (SNU) ont mis en terre une centaine d’arbres à Aného, cité balnéaire dans le Sud-Est du pays, où la mairie de la ville vise, à terme, la création d’un jardin botanique constitué de plantes médicinales. Dans la même dynamique, le personnel du PNUD a mis en terre plus de 300 plants à Baguida, dans la même région. En 2024, c’est la localité de Tsévié, à une trentaine de kilomètres de Lomé qui a accueilli le personnel de UNFPA pour les opérations de reboisement, de concert avec les stagiaires de l’Ecole nationale des sage-femmes. Avec le concept ‘Un agriculteur, des arbres’, la FAO appuie la restauration des terres et encourage les producteurs agricoles à intégrer la culture des arbres dans leurs activités. L’organisation a mis en terre plus de 16.000 plants pour réduire l’érosion des sols et atténuer les effets du changement climatique. Autrefois, nous avions beaucoup d’arbres sur nos parcelles et il pleuvait régulièrement. Mais aujourd’hui, nous avons constaté une diminution des précipitations depuis que nous avons commencé à abattre les arbres. Nous avons donc mis en terre les jeunes plants de Fraké pour restaurer notre écosystème agricole à Amavénou, confie Djo Alato, producteur agricole dans le village d’Amavénou, au Sud Togo.En 2024, le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) a également appuyé le Togo avec un don de 2,43 millions USD à la Coordination Togolaise des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles (CTOP) pour développer le maraîchage agroécologique, une méthode de production agricole qui vise à respecter les systèmes et cycles naturels, maintenir et améliorer l’état du sol, de l’eau et de l’air, la santé des végétaux et des animaux, ainsi que l’équilibre entre ceux-ci.L’importance de la question de l’adaptation au changement climatique mobilise des efforts au delà des frontières des États et renforce la coopération régionale. Ainsi, le projet « Volta Flood and Drought Management » (VFDM) de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) aide les pays du bassin de la Volta (Mali, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Ghana et le Togo) à mettre en œuvre des actions coordonnées et conjointes pour améliorer leur système d’alerte précoce (SAP) et leurs plans de gestion. Mettre en place des ZAAP et faciliter l’accès à l’eau aux agriculteursFace aux effets néfastes du dérèglement climatique, le grand défi de l’agriculture togolaise reste la maîtrise de l’eau et l’irrigation. A la suite d’une étude diagnostique réalisée en 2021, le gouvernement togolais a développé une stratégie nationale d’irrigation destinée à répondre durablement aux effets des aléas climatiques, notamment dans les zones d'Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP).Selon les objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, le Togo vise à étendre ses surfaces cultivées dans les agropoles (zones d’activité à vocation agro-industrielle et logistique) à 160.000 hectares d'ici à 2025. En novembre 2023, le Togo comptait un total de 222 Zones d'Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP) à travers le territoire, couvrant une superficie totale de 32.230 hectares, selon le ministère de l’agriculture. Deux centres ont d’ores et déjà été lancés, à Tchitchao pour le compte de la région de la Kara et à Tové pour le compte te la région des Plateaux. Les ZAAP sont essentiellement consacrées à deux types de productions : les produits vivriers (10 900 hectares en tout), et l'anacarde (900 hectares). Pour la campagne 2023-2024, près de 2200 producteurs dont 1/3 de femmes, ont pu exploiter sur ces sites, 6 200 hectares aménagés pour le maïs, le soja, le riz, le sésame et l'anacarde. Afin de faciliter l’accès des petits producteurs aux systèmes d’irrigation, 2 500 kits à pompage solaire subventionné à 50% ont été déployés pour la mise en valeur d’au moins 2500 hectares de maraichage sur toute l’étendue du territoire. Par ailleurs, la réalisation de 500 ha de terres irriguées à partir de forage d’eau est en cours sur 50 sites ZAAP aménagés. Les dispositions sont prises actuellement par le ministère chargé de l’Agriculture pour rendre ces kits d’irrigation disponibles dans toutes les préfectures. Toutes ces actions revêtent une importance particulière car l’atteinte de l’ODD2 “faim zéro”, passe par une production agricole suffisante et accessible à toute la population. Ces efforts de facilitation de l’accès à l’eau dans les zones agricoles devraient permettre à Salama et ses compagnons de la localité de Bombouaka de continuer leurs activités agricoles en toute quiétude. La crise climatique et la crise alimentaire étant indissociables, des investissements accrus dans l’adaptation des systèmes agroalimentaires pour faire face aux effets du changement climatique sont nécessaires pour le bénéfice des peuples et de la planète.
[1]https://www.unccd.int/sites/default/files/country_profile_documents/1%2520FINAL_Plan_national_Secheresse_Togo_final_janv2019.pdf [2][2] Ministère de l’Environnement et des Ressources forestières : « Première communication relative à l’adaptation aux changements climatiques au Togo”, p.32, togo-ad-comm-fr.pdf (unfccc.int)
[1]https://www.unccd.int/sites/default/files/country_profile_documents/1%2520FINAL_Plan_national_Secheresse_Togo_final_janv2019.pdf [2][2] Ministère de l’Environnement et des Ressources forestières : « Première communication relative à l’adaptation aux changements climatiques au Togo”, p.32, togo-ad-comm-fr.pdf (unfccc.int)
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Histoire
09 septembre 2024
Togo : l’éducation pour tous les enfants à tout prix
Outiller les enseignants pour une éducation de qualitéMoyabite, 11 ans, est élève en classe de CM2, à l’école primaire publique de Gnabadjoani, un village dans la région des Savanes, au nord du Togo. Elle décrit ses journées comme un rituel : “Chaque jour, nous puisons de l’eau, préparons et mangeons avant d’aller à l’école”. Dans cette zone rurale où la principale activité est l’agriculture, l’UNICEF œuvre aux côtés du gouvernement togolais afin que tous les enfants aient accès à une éducation de qualité. “j’aime aller à l’école parce que j’y apprends plein de choses” explique Moyabite d’une voix enjouée avant de rajouter : “Tous les enfants doivent aller à l’école pour leur propre bien et celui des parents”. Pour faire de l’éducation un droit pour tous, le gouvernement et ses partenaires multiplient les initiatives sur l’ensemble du territoire. La stratégie nationale en matière d’éducation pour la période 2014-2025 se focalise sur quatre éléments clés : développer une éducation de base de qualité pour parvenir à l'éducation primaire universelle d'ici 2025; étendre la couverture préscolaire dans les milieux ruraux et pauvres; développer un cycle secondaire de qualité avec des cours techniques, professionnels et d'enseignement supérieur et réduire le taux d'analphabétisme.Pour mieux orienter les politiques d’éducation, les Nations Unies ont soutenu l’élaboration de la stratégie du préscolaire et la stratégie nationale d’éducation inclusive. Pour une éducation de qualité pour tous, l’UNICEF a accompagné la formation de près de 600 enseignants sur les techniques de pédagogie active, de l’encadrement des enfants et de leurs acquis scolaires. L’initiative a également permis de renforcer la gouvernance participative à l’école avec la formation de près de 1100 parents d’élèves. Environ 31.000 filles et garçons ont reçu du matériel d’apprentissage individuel sur l’étendue du territoire. 11,7% du budget national alloué à l’éducation Conscient de l’enjeu que représente l’éducation pour le développement du capital humain nécessaire à la prospérité, le Togo a augmenté régulièrement la part de budget alloué à l’éducation primaire et secondaire entre 2020 et 2024. Avec une dotation de 191 milliards pour 2024 (contre 123 milliards pour 2020), soit près de 12% du budget national, l’enveloppe dédiée à l’éducation a augmenté de 52% depuis 2020En 2021, cinq nouvelles Écoles normales d’instituteurs (ENI) ont été créées, portant le nombre à six. Ces dernières années, 5300 salles de classes ont été construites ou réhabilitées dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), sur l’étendue du territoire. Le gouvernement a également renforcé l’effectif du personnel enseignant en recrutant 22400 enseignants. En ce qui concerne les enseignements technique et professionnel, le gouvernement a créé trois Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD). Le programme des cantines scolaires pour retenir davantage les enfants à l’école.Ces efforts ont permis d’améliorer le taux d’accès à l’éducation, avec en 2023, un taux net de scolarisation de 93.17% au primaire. Au nombre des facteurs contribuant à cette amélioration, figure le programme national des cantines scolaires. Ce programme de cantines scolaires a pour objectif d’accroître l’accès des enfants des communautés les plus pauvres à des repas scolaires réguliers, ce qui devrait en retour, améliorer la fréquentation et la rétention dans les écoles des zones ciblées. L’ambition du Togo à travers ce programme, est d’atteindre à l’horizon 2025, 300 000 écoliers bénéficiaires des cantines scolaires avec une volonté d’étendre et de pérenniser la fourniture de repas scolaires. Ainsi, Moyabite et ses camarades garçons n’auront plus à se soucier d’avoir à manger ou non avant de se rendre à l’école. L’école se chargera de les nourrir le temps qu’ils y sont. Pour soutenir la pérennité des repas scolaires, 100 jardins potagers scolaires ont été mis en place au cours de l’année scolaire 2022-2023 dans le cadre d’un partenariat entre le gouvernement et le PAM autour de l’expérience Alimentation Scolaire basée sur la Production Locale (ASPL). 20 biodigesteurs ont été installés sur l’étendue du territoire, et produisent à la fois du biogaz et des fertilisants « digesta » organiques pour l’usage les jardins. Des unités d’élevage de volailles, des moulins à grain et des moulins à sauce sont également installés en complément des jardins potagers dans 60 communautés bénéficiaires.Selon le ministère de l’éducation, les cantines scolaires ont permis une augmentation de l’effectif scolaire d’environ 10% dans les écoles bénéficiaires contre 7% dans les écoles non bénéficiaires. “Ces cantines scolaires ont pratiquement mis fin à une discrimination que font souvent les parents, surtout dans les milieux ruraux, en envoyant seulement les garçons à l’école. En plus, les enfants sont maintenus à l’école”, témoigne Kafui Hounfada, institutrice dans une école à Gapé, à environ 40Km au nord de Lomé. Mettre l’accent sur l’éducation des fillesSelon les statistiques officielles “le taux net de scolarisation au cours primaire est de 94,3% % en général avec une quasi-parité du nombre de filles et des garçons. Au secondaire 1, ce taux est de 72,1% pour les filles et 81,25% pour les garçons et au secondaire 2, il est de 28,6% pour les filles contre 40,5% pour les garçons”. Face à la décroissance du taux de scolarisation des filles, le gouvernement togolais prend des mesures. “Nous avons eu la réduction des frais de scolarité des jeunes filles par rapport aux garçons. Les filles paient 2/3 du montant que paient les garçons. Nous avons également eu la réduction des différents frais aux examens”, explique Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’AlphabétisationEn soutien à cette démarche, le PNUD met en œuvre depuis 2017 un programme de promotion de l’excellence académique et le leadership chez les jeunes filles togolaises. Ainsi, chaque année, les meilleures filles admises au Baccalauréat de toutes les régions du Togo reçoivent chacune un ordinateur portable et des accessoires. Le ministère des Enseignements primaire, secondaire et technique prime également les quatre meilleures jeunes filles de chaque établissement. Toutes ces initiatives du gouvernement concourent vers l’objectif de l’égalité de chances pour les filles et les garçons au sein du système éducatif. Malgré toutes ces initiatives, un autre facteur freinant l’éducation des jeunes filles reste les grossesses en milieu scolaire qui entrainent le plus souvent des déperditions. Selon le ministère des Enseignement primaire et secondaire, 2474 grossesses d’adolescentes ont été enregistrées pour l’année scolaire 2022-2023. Pour lutter contre le phénomène, en décembre 2022, l’Assemblée nationale a adopté une loi sur la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel. Ainsi, si la violence s’est soldée par une grossesse, l’auteur encourt une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans et une amende de 1 à 5 millions de FCFA si l’apprenant a 16 ans et plus. La peine encourue est portée au double si la victime a moins de 16 ans. En août 2023, le gouvernement a dévoilé son nouveau plan destiné à lutter contre les mariages précoces et à réduire les grossesses en milieu scolaire. Le projet prévoit une intensification des campagnes de sensibilisation auprès des communautés, des parents et des élèves. Cette stratégie représente un pas important vers l’élimination des obstacles à l’éducation des jeunes filles .En octobre 2023, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation a dressé un bilan des résultats des mesures prises lors de la Journée internationale de la fille. Il en ressort qu’au secondaire 2 ou au lycée, le taux d’accès des filles est passé de 26 % en 2020-2021 à 26,8 % en 2021-2022.
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Histoire
13 août 2024
Agir pour l’inclusion professionnelle des personnes vivant avec handicap
La plupart des personnes vivant avec handicap ne désirent qu’une chose : « vivre comme tout le monde, comme les personnes non handicapées. Mais dans beaucoup de pays, surtout dans les pays en développement, les personnes handicapées, se voient fréquemment refuser le droit de travailler sur un pied d'égalité avec les autres. La Convention relative aux droits des personnes handicapées consacre pourtant "le droit des personnes handicapées de travailler, sur la base de l'égalité avec les autres". "Cela inclut le droit d'avoir la possibilité de gagner sa vie par un travail librement choisi ou accepté sur un marché du travail et dans un environnement de travail ouverts, inclusifs et accessibles aux personnes handicapées." La question de l’accès à l’emploi pour les personnes handicapées revêt de plus en plus d’importance vu le nombre croissant des personnes handicapées. Au niveau global, les personnes handicapées représentent 16% de la population mondiale. La prévalence du handicap au Togo est de 10,73 % de la population générale selon les données du recensement général de 2022, contre 1,6% lors du recensement de 2010 parce que la population des personnes handicapées avait faiblement été prise en compte. Les personnes vivant avec handicap sont confrontées à de nombreux obstacles comportementaux, physiques et liés à l'information qui les empêchent de participer au marché du travail. Par rapport aux personnes non handicapées, elles connaissent un taux de chômage et d'inactivité économique plus élevés et risquent davantage de se trouver dans une situation d'emploi vulnérable. Seulement environ un tiers des personnes handicapées en âge de travailler ont un emploi selon les données de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Plus de 80% des personnes handicapées diplômés sont sans emploi en Afrique. Pourtant, l’inclusion du handicap demeure essentielle dans le respect des droits humains, le développement durable, la paix et la sécurité. Elle est primordiale pour la réalisation de la promesse du Programme de développement durable à l’horizon 2030, à savoir « ne laisser personne de côté ». « J’ai toujours attaché beaucoup d’importance au fait de pouvoir vivre comme tout le monde », témoigne Christelle, une personne vivant avec handicap (PVH), titulaire d’une licence en marketing. Le Togo à l’œuvre pour l’inclusion du handicap L’Etat togolais, avec l’appui de ses différents partenaires, mène des actions pour l’inclusion des personnes vivant avec handicap. En mars 2011, le Togo a ratifié la convention relative aux droits des handicapés et a mis en place un Comité national de Suivi de l’Inclusion des Personnes Handicapées (COSIPH) dès le mois de juillet de la même année. La Feuille de Route 2020-2025 (FDR 2025) du gouvernement consacre son premier axe à « Renforcer l’inclusion et l’harmonie sociale et garantir la paix ». Selon le rapport initial 2023 portant sur la mise en œuvre de la CDPH au Togo, présenté au comité des droits des personnes handicapées à Genève par la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, « le respect des droits des personnes handicapées fait partie intégrante de la politique de promotion des droits humains du Togo ». Les Nations Unies en soutien aux initiatives nationales Le système des Nations Unies mène des actions à différents niveaux pour accompagner le pays dans sa lutte pour une plus grande inclusion des personnes vivant avec handicap : Elaboration de la Stratégie Nationale d’Education Inclusive qui permet à tous les enfants d’accéder à une éducation de qualité, plaidoyer continu pour la révision des textes sur la protection sociales des personnes handicapées, interventions directes auprès de la FETAPH et des organisations de personnes vivant avec handicap (Sourds et malentendants, aveugles, personnes atteintes d’Albinisme…) en vue de l’autonomisation des handicapés. C’est dans ce cadre que s’inscrit la rencontre de sensibilisation et d’échanges organisée le 26 juillet à Lomé à l’endroit des personnes diplômées à mobilité réduite, atteintes d’albinisme et de petite taille, membres du consortium d’associations de la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH). Les responsables du Programme de Volontariat des Nations Unies au Togo (PVNU) et le groupe Inclusion du Handicap les ont sensibilisées sur les opportunités de volontariat et les mesures de promotion des aménagements raisonnables en faveur des personnes handicapées travaillant pour le système des Nations Unies. Une emphase a été mise sur les mécanismes de Protection contre l’Exploitation et les Abus Sexuels (PSEA). « J’ai apprécié vraiment cette session car je postulais sans connaitre la bonne procédure et les opportunités. Maintenant je sais que le handicap n’est pas un frein pour une carrière aux Nations Unies et que seulement la compétence compte », confie Solim, diplômée en audit interne et contrôle de gestion, très satisfaite et motivée. Mr Akakpo-Numado Enyonam Azakpo, Président du Conseil d’Administration de la FETAPH s’est réjoui que cette « session d’information et de formation des personnes handicapées offre aux personnes handicapées les outils nécessaires pour se perfectionner en continue et pour trouver un emploi décent au sein des Nations Unies », ou ailleurs. Rappelons que les Principes d’égalité et de non-discrimination sont consacrés par la Constitution du Togo du 14 octobre 1992. Le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) est aligné sur les stratégies nationales et démontre l’engagement ferme des Nations Unies à soutenir les actions du gouvernement à bâtir une société plus juste et inclusive, avec, et pour les personnes handicapées. La stratégie opérationnelle des Nations Unies recommande notamment que toutes les publications de postes soient partagées avec la FETAPH en vue d’une large diffusion dans les réseaux de personnes handicapées.
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25 mars 2024
Journée internationale des femmes: Les Nations Unies marquent l’évènement
Pour marquer l’évènement, l’équipe pays du Système des Nations Unies au Togo a organisé une séance d’échange sur le thème “Stratégie d’égalité Femmes-Homme au sein du système des Nations Unies à l’horizon 2030, progrès et défis au Togo”. L’objectif était d’offrir un espace de dialogue aux membres du personnel pour réfléchir sur le chemin parcouru par les femmes au sein de l’institution et identifier les obstacles à une évolution rapide des femmes. En effet, d’après une analyse multidimensionnelle sur la prise en compte du genre par les Nations Unies dans les pays, aussi bien au niveau programmatique qu’en ce qui concerne le personnel et les opérations (gender SWOT), conduite en 2023, les femmes représentent seulement 32% du personnel des Nations Unies. Ce pourcentage est bien loin de l’objectif 50-50 visé par le Secrétaire général. Il s’agit pour l’équipe pays de répertorier les goulots d’étranglement qui ralentissent l’atteinte de cet objectif.Partageant son expérience personnelle, Mme Vossah, ancienne chargée de programme à l’UNICEF à la retraite, a mis l’accent sur les contraintes liées à la maternité. “J’ai rejoint l’UNICEF à 30 ans, avant mon mariage et la naissance de mes enfants. La difficulté s’est posée lorsque mes enfants étaient en bas âge et qu’il fallait partir sur le terrain”. Se souvient-elle. Elle a cependant clarifié que le système met en place des conditions et outils pour accompagner les femmes. J’ai ainsi découvert que je pouvais voyager avec le nourrisson et un accompagnateur. J’ai adopté cette option et ça m’a permis de continuer à assurer mes missions. Elle a ensuite exhorté ses “jeunes sœurs à s’informer sur les dispositions particulières existantes pour concilier la vie de famille avec la carrière car”, conclut-elle, “être femme ne devrait pas être un frein à nos ambitions”. Mlle Françoise Dametougli, volontaire des Nations Unies au PNUD a remercié son aînée pour son témoignage rassurant qui permet de ne pas désespérer dans un contexte où, avoue-t-elle, “la charge de travail met souvent sous pression et l’on se demande s’il est possible de concilier la vie privée avec cette vie professionnelle si chargée”. Elle conclut, optimiste, que les femmes au sein du système arrivent à le faire et ça encourage. L’essentiel est d’avoir le soutien des hommes à nos côtés. Sylvio Combey de l’équipe de communication d’UNICEF a donc invité les hommes à épauler leurs collègues féminins et à ne pas voir dans leur condition de femme un frein, mais plutôt un atout. Le soutien des hommes, qu’ils soient parents, frères, époux ou collègues, est effectivement un élément essentiel dans l’épanouissement des femmes car elles ont un potentiel indéniable dans tous les domaines, a-t-il ajoutéBarbara Laurenceau, Représentante résidente de l’UNFPA et Présidente du groupe de résultats genre et droits humains s’est “réjouie de ces échanges ouverts” et pense que “de tels échanges sont à renouveler pour apprécier le chemin parcouru et comprendre quels leviers activer afin d’atteindre la parité genre au sein du Système des Nations Unies au Togo”.
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18 novembre 2024
Togo: 131 migrants Togolais retrouvent le chemin de la maison
77 Hommes, 54 Femmes, et 28 enfants rentrent chez euxIls sont cent trente et un migrants (131), 77 Hommes, 54 Femmes et 28 enfants en provenance de la Libye par un vol charter. Ce retour volontaire a été possible grâce à l’engagement et la détermination du gouvernement togolais, avec l’appui de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). A leur descente d’avion, les migrants sont accueillis par la ministre de l’Action Sociale, de la Solidarité Nationale et de la Promotion de la Femme, Mme Kossiwa Zinsou-Klassou, des représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Santé, et Mme Fatou Diallo Ndiaye, Cheffe de Mission de l’OIM pour le Bénin, le Togo et le Ghana. “Vraiment les mots me manquent pour exprimer ma joie. J'ai maintenant l'opportunité de retrouver ma famille et de reconstruire ma vie”, a ajouté Lare Nadijoua, la voix enrouée par l’émotion. “La construction du Togo repose sur nous tous. Ensemble, nous avons le pouvoir de bâtir notre nation,” leur a expliqué la ministre de l’Action Sociale, de la Solidarité Nationale et de la Promotion de la Femme. Elle leur a souhaités un bon retour et les a rassurés de la disponibilité du gouvernement togolais à mettre en place tous les services nécessaires pour faciliter leur réintégration sociale. Cela s’inscrit dans la droite ligne de la politique d'inclusion impulsée par le gouvernement togolais.L’OIM a fourni une assistance immédiate en denrées alimentaires, eau et kits d’hygiène aux migrants de retour. Mme Fatou Ndiaye Diallo a remercié l'OIM Libye qui, grâce à un fonds d'urgence, a mis en place un excellent processus de profilage afin de permettre la réintégration durable des migrants une fois retournés au Togo. Elle souligne que “les activités de l’OIM dans le cadre du programme de protection et d'assistance au retour volontaire des migrants, garantissent aux migrants bloqués et vulnérables une assistance sécurisée et digne pour les aider à rentrer dans leur pays d’origine s’ils le désirent”. Tout recommencer« C’est très difficile de tout recommencer, mais nous nous réjouissons d’avoir la vie sauve, face à la maltraitance, la peur de se faire arrêter et de se voir vendre en tant qu’esclave. On n'avait plus de quoi rentrer au pays. Grâce à l'OIM, que nous remercions, je ne vivrai plus caché. Je suis mécanicien et je vais me remettre au travail », affirme Elom, un des compagnons de voyage de Laré, le regard plein d’espoir. D’après les témoignages, tous avaient, avant de partir pour l’aventure, une activité. “On espérait trouver mieux en Europe”, témoigne Edem, la quarantaine, le regard plein de déception. « Il faut beaucoup d’argent pour arriver en Libye. Si vous tombez sur un escroc, il peut vous voler également », ajoute-t-il. Selon les explications de certains migrants, pour se rendre en Libye, les Togolais passent soit par le Bénin, soit par le Burkina Faso. «« A chaque étape, vous devez payer le passeur. C’est-à-dire, qu’au fur et à mesure que vous avancez, vous devez payer. A un moment donné, les passeurs prennent votre argent et disparaissent. Conséquence, vous restez », explique Edem.L’OIM poursuit son processus de profilage en Libye, permettant d’identifier les besoins spécifiques des migrants. Entre 2019 et 2023, l’OIM Togo a assisté 809 migrants dans le cadre de son programme de protection et de réintégration, offrant une aide adaptée pour faciliter leur retour et leur insertion durable dans les communautés locales. La mobilité humaine est un droit, en vertu du principe de la libre circulation des personnes. Si elle est bien gérée, elle peut être un catalyseur de prospérité, de progrès et du développement durable, dans la perspective du Pacte pour l’Avenir. Mais la migration illégale est prohibée. La migration clandestine expose à plusieurs dangers, touchant notamment aux droits et à la vie de la personne. « Il est urgent que la communauté internationale fournisse des solutions axées sur les personnes et fondées sur des données probantes pour que les personnes restent dans leurs communautés, et pour celles qui veulent ou doivent se déplacer», Antonio Guterres.
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Histoire
08 novembre 2024
79ème journée des Nations Unies: L’équipe de pays célèbre à Tsévié
Une célébration autour de la santé et du bien-êtreLe 25 octobre, les agences et programmes du système des Nations Unies au Togo se sont déployés sur le site du nouveau marché de Tsévié, chef-lieu de la commune de Zio 1 où ils ont offert aux populations divers services gratuits de santé aux populations. Ce sont ainsi plus de 200 personnes qui ont bénéficié du dépistage volontaire du VIH/SIDA et de l’hépatite B, des consultations médicales (prise de poids, mesure de tension artérielle et de la glycémie, palpation des seins), des services de planification familiale, des sensibilisations sur le choléra, la dengue, l’hypertension artérielle, le diabète, la Mpox (variole du singe). Les enfants de 0 à 5 ans ont eu droit à une opération de vaccination de routine. Une opération de don de sang avec le Centre National de Transfusion Sanguine a permis de colleter 32 poches de sang qui pourront soulager les demandes en transfusion sanguine. En plus de ces services directement liés à la santé, une opération de délivrance de documents d’identités aux élèves en classe de CM2 a été initiée. Cette opération devrait couvrir tous les élèves en classe d’examen de la préfecture du Zio ne disposant pas d’un extrait de naissance afin de leur permettre de passer l’examen d’entrée en classe de sixième. “Le choix de la commune de Zio 1 pour cette activité, c’est tout simplement parce que nous savons la commune très active. Au marché, il y a plein de monde, donc on a voulu venir communier avec eux et leur apporter les services que nous apportons d’habitude dans les autres zones”,a expliqué à l’occasion, Mme Binta Sanneh, Coordonnatrice Résidente par intérim du Système des Nations Unies au Togo. L’initiative a été vraiment appréciée par la population. “ J’ai eu la chance de bénéficier d’une consultation médicale gratuite. Si j’étais allée à l’hôpital, il m’aurait fallu débourser de l’argent. Je remercie donc l’équipe des Nations Unies pour l’initiative ”,confie Abra, la cinquantaine, revendeuse de pagnes au marché moderne de Tsévié. “J’ai profité de cette occasion pour donner mon sang pour la première fois. Je suis vraiment fier de contribuer ainsi à sauver des vies. Je remercie énormément l’équipe des Nations Unies d’avoir rendu cela possible”, ajoute de son côté, Albert, 32 ans, un autre habitant de la localité. Des jeux sur les stands des différentes agences ont permis à beaucoup de remporter des gadgets. Des participants ont remporté, des stylos, des clés USB, des blocs-notes... Le 26 octobre, les festivités ont continué avec une activité sportive. L’équipe des Nations Unies et environ 500 adultes et jeunes de Tsévié, conduits par le préfet et le maire ont fait du jogging à travers la ville avant de se retrouver au stade Dr Kaolo. Là, un maître de zumba a entretenu la foule pendant deux heures en enchaînant les mouvements de sport et de danse. “ J’ai beaucoup aimé l’ambiance et ça me permet de décompresser un peu”, confie Kafui Dada, assistante de programme à l’UNFPA Togo. Entre deux courses, elle essaie de reprendre son souffle.Un large sourire aux lèvres, Valérie, 16 ans, élève en classe de seconde, suit les directives du maître de zumba. Elle semble être une habituée du sport et nous explique qu’elle “fait du sport chaque samedi avec des jeunes du coin”. Elle nous montre avec une grande fierté dans le regard, le sac avec le logo de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) gagné la veille lors d’un quizz. “Je suis si contente d’avoir gagné ce sac. J’ai appris beaucoup de choses sur les actions des Nations Unies et c’est vraiment bien d’être venu chez nous”, ajoute-t-elle toute gaie, en sortant sa bouteille d’eau du sac. Cette activité qui marque la journée nationale du sport s’inscrit également dans la promotion du bien-être des populations du Togo.Pour la réalisation de ses différentes activités, les Nations Unies ont collaboré avec plusieurs partenaires notamment la préfecture, la mairie et les différents services déconcentrés de la ville de Tsévié, le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), l’Association Togolaise pour le bien être familiale (ATBEF), l’association des étudiants de la faculté de médecine de l’Université de Lomé, l’association des commerçants du marché de Tsévié et la croix rouge. Rappelons que la Commune de Zio 1 est l’une des plus grandes du pays et concentre une population d'environ 500.000 personnes, selon le dernier recensement de 2022.
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Histoire
08 novembre 2024
La nouvelle Coordonnatrice résidente au Togo réaffirme l’engagement des Nations Unies au profit des populations
Arrivée au Togo le 04 novembre, Mme Coumba Sow a été reçue en audience par M. Robert Dussey, ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur. Les deux diplomates ont discuté des questions de développement global et dans la sous région ouest africaine, ainsi que la coopération entre les Nations Unies et le Togo. La nouvelle Coordonnatrice Résidente a saisi l’occasion pour réaffirmer l’engagement des Nations Unies aux côtés du Togo pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD).Mr Robert Dussey a exprimé la reconnaissance du Togo aux Nations Unies pour son appui et a assuré Mme Sow du soutien du Gouvernement togolais. Il a réitéré son message sur X: « Bonne arrivée à Lomé à Mme Coumba Sow. Le Togo est reconnaissant envers les Nations Unies pour leurs soutiens multiformes. Merci au Secrétaire Général Antonio Guterres pour son leadership remarquable ». Mme Sow a par la suite rencontré les chefs d’agences et les équipes des agences des Nations Unies avec qui elle aura la responsabilité de renforcer la contribution des Nations Unies à la mise en œuvre du programme de développement du gouvernement. Elle a ainsi rendu visite successivement au PNUD, l’UNICEF, le HCR, le FNUAP, la FAO, l’OMS, l’ONUSIDA et l’OIM. Aux chefs d’agences et membres de personnel des Nations Unies visités, Mme Sow a passé le même message :« Le Secrétaire Général des Nations Unies souhaite que nous renforcions notre façon de travailler ensemble pour produire des résultats plus impactant pour les populations. Nous ne sommes plus qu’à 5 ans de l’échéance 2030. Nous devons soutenir davantage les autorités à mettre à l’échelle les résultats importants déjà relevés en vue de l’atteinte des ODD ». Ce discours a reçu l’adhésion des chefs d’agences comme en témoigne ces propos de Dr Isselmou Ould Boukhary, Représentant Résident par intérim de l’UNICEF : "Ce fut un plaisir d'échanger avec Mme Coumba Sow. J'ai exprimé ma disponibilité à poursuivre l'excellente collaboration entre l’UNICEF Togo et le bureau de la coordonnatrice résidente, pour un plus grand impact de nos interventions conjointes en faveur des communautés". Les rencontres se poursuivent avec les agences ayant une présence physique au Togo. Des échanges en ligne sont prévus avec celles sans présence physique. Mme Coumba Sow aura à coordonner vingt deux agences, fonds et programmes spécialisés des Nations Unies qui interviennent dans différents secteurs spécifiques, dans le cadre de leur coopération avec le gouvernement togolais.
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Histoire
06 mars 2024
Le SNU et le Programme VNU renforcent les capacités des VNU sur le Handicap
Le 1er Mars 2024, le Système des Nations Unies (SNU) pour le Développement au Togo et le Programme de Volontariat des Nations Unies (VNU) ont organisé à Lomé, une session de renforcement des connaissances des Volontaires des Nations Unies sur leur rôle dans la lutte pour une société juste et inclusive pour les personnes handicapées. Agir pour l’inclusion du handicap avec les personnes handicapéesAu cours de la session, les VNU ont fait le voyage en tant que personnes apparemment non handicapées vers le monde inconnu ou méconnu qu’est celui des personnes handicapées. Ce voyage riche en découverte a permis aux Volontaires de réaffirmer leur engagement à agir en faveur de l’inclusion du handicap pour un monde plus juste et égalitaire.L’atteinte effective des ODD passe par l’inclusion de toutes les personnes à risque d’être laissées pour compte, y compris les personnes vivant avec handicap. Pour y parvenir, le Système des Nations Unies travaille a créé avec la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH), un cadre de collaboration pour une meilleure prise en compte du handicap dans les programmes.La FETAPH a sensibilisé en 2023, l'ensemble des agences sur le handicap et participe à la planification des réalisations stratégiques entre le SNU et le gouvernement togolais,explique avec enthousiasme M. Akakpo-Numado Enyonam Azakpo, Président de la FETAPH.Selon M. Analene, Coordonnateur Inclusion au Ministère de l’Action Sociale, « le handicap n’est pas la situation ou la déficience que l’on vit mais le regard et les obstacles que la société crée et qui ne permettent pas aux personnes handicapées de participer à la vie sociale sur la base de l’égalité avec les autres ». C’est pourquoi « nous devons vraiment œuvrer à ce que toutes les barrières institutionnelles et législatives soient levées afin de permettre aux personnes handicapées, quel que soit leur type de handicap, de pouvoir exercer le métier de leur choix. Avec l’inclusion, une vie décente est possible malgré le handicap », ajoute Maitre Awoukou Tamakloe Koffi Mawulolo, greffier à la Cour d’Appel de Lomé, personne aveugle et Vice-Président de l’Association Togolaise des Personnes Aveugles.Pour parvenir à briser ces barrières, les Nations Unies ont développé une stratégie pour l’Inclusion du Handicap. Cette stratégie contribue aux progrès et transformations durables dans la prise en compte du handicap dans toutes les composantes de l’action de l’ONU. La Stratégie joue un rôle central dans les appuis aux États Membres pour l’atteinte des ODD et l’application de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Le Togo a ratifié cette convention en mars 2011.Le Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2023-2026 du Togo aligné à la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 met également l’accent sur l’inclusivité en générale et sur celle des personnes handicapées en particulier. Le Programme VNU, une opportunité de perfectionnement pour les volontairesÉtabli en 1971 par l'Assemblée générale de l'ONU avec son siège à Bonn (Allemagne) le programme VNU est actif dans près de 130 pays et présent sur le terrain dans plus de 80 pays. Il est administré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).Le programme VNU est investi d’un double mandat : mobiliser des volontaires pour le système des Nations Unies et plaider en faveur de l’importance du volontariat dans le développement à travers le monde. On distingue plusieurs types de Volontaires dont les experts Internationaux, les experts Nationaux, les Jeunes volontaires, les Volontaires Communautaires et les volontaires en ligne… Les Volontaires des Nations Unies soutiennent la paix et le développement à travers le monde entier, tout en défendant les idéaux et les aspirations de l’ONU. Le programme VNU travaille en collaboration avec des partenaires pour intégrer des personnes qualifiées, profondément motivées et bien encadrées dans les programmes de développement afin de promouvoir la valeur et la reconnaissance mondiale du volontariat. Au Togo, une vingtaine de Volontaires œuvrent, dans le cadre de leurs missions diverses, avec les agences du Système des Nations Unies pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
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Histoire
22 février 2024
VIH: prévenir la transmission mère-enfant
Un taux de prévalence en baisseNatacha (nom d’emprunt) 32 ans, vit à Dapaong, région située à 650km au nord de la capitale togolaise, Lomé. Elle a découvert il y a quelques semaines qu’elle est enceinte. Tout heureuse d’accueillir son premier bébé, elle a pris ses dispositions pour mener à bien sa grossesse. Elle se rend au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Dapaong pour les consultations prénatales. La sage-femme lui prescrit une liste d’analyses au nombre desquelles le test de VIH Sida. Le résultat est disponible immédiatement grâce au GeneXpert. Le GeneXpert est un système breveté qui permet d'optimiser les résultats des tests de dépistage en quelques heures, ce qui réduit le temps d’attente des patientes anxieuses et permet une prise en charge rapide. L’acquisition de cet équipement améliore le diagnostic de la charge virale chez les patients. Désormais, les résultats peuvent être connus en à peine quatre heures alors qu’avant, les échantillons devraient être envoyés à Lomé.Depuis que le CHR dispose du GeneXpert, nous arrivons à avoir des résultats presque en temps réel et adapter le traitement pour une meilleure prise de décision et sauver la vie de l’enfant,confie Eugène Kombate, technicien biologiste au CHR de Dapaong. Le gouvernement, avec l’appui de l’UNICEF a mis à disposition ce système ainsi que des formations afin que les techniciens de laboratoires puissent l’utiliser de façon optimale. Après le conseil post-test et remise de ses résultats, Natacha découvre sa séropositivité. Sous le choc, elle explique que la sage-femme ne m’a pas laissée seule. Elle m’a donné des conseils et m’a surtout rassurée que je pourrai vivre aussi longtemps si je suis mon traitement de même que celui de mon enfant à naître.Natacha fait partie des 2,40% de femmes infectées par le VIH au Togo. Les efforts continus du gouvernement togolais et de ses partenaires tels que l’ONUSIDA et l’UNICEF pour réduire les nouvelles infections depuis de nombreuses années, tant en termes de prévention que de traitement, portent leurs fruits. Selon les résultats de la troisième Enquête Démographique et de Santé au Togo (EDST III), en 2014, la prévalence moyenne au Togo était de 2,50% dans la tranche d’âge de 15 à 49 ans. En 2022, cette prévalence, dans la même tranche d’âge, a chuté à 1,70 % selon les estimations du Spectre et du logiciel d'estimation et de projection (EPP Spectrum). Les femmes sont plus touchées par le virus: 2, 4% contre 1,10% chez les hommes. Désormais, l’objectif pour l’équipe médicale qui s’occupe de la grossesse de Natacha est d’éviter au bébé d’être infecté. Durant toute sa grossesse, elle sera suivie régulièrement, comme le promet la sage-femme Bonfo Koussoua, responsable de la Consultation Pré-Natale (CPN) au CHR de Dapaong: Après 32 semaines, nous allons mesurer la charge virale. L’objectif est de quantifier le taux de virus pour savoir si la maman a pu les éliminer. Si le virus est encore présent, nous allons poursuivre le traitement et éviterons un accouchement par voie basse. Enfin le nourrisson sera testé après six semaines . Prévenir la transmission mère-enfant Pour éviter la transmission du virus de la mère à l’enfant, « le dépistage précoce, gratuit, est désormais systématique lors de la première consultation prénatale », explique Mme Bonfo car « La contamination peut se faire de la mère à l’enfant pendant la grossesse, lors de l’accouchement et durant l’allaitement ». Le protocole Prévention de la Transmission Mère-Enfant (PTME) est mis en place lorsqu’une future maman est dépistée séropositive. «On ouvre un carnet de suivi de la femme, on inscrit les rendez-vous et on la met le jour-même sous anti rétroviraux (ARV) », ajoute-t-elle, en précisant qu’ « en cas de transmission du virus de la mère à l’enfant, le bébé est aussitôt placé sous traitement d’antirétroviraux ». Les traitements ARV réduisent drastiquement la transmission mère-enfant du virus à condition que le traitement soit respecté par la future maman. Si elle suit les conseils des médecins et poursuit le traitement de l’enfant chez elle, la charge virale est drastiquement réduite. Natacha a donc des chances d’accoucher d’un bébé non porteur du virus. « En général, plus tôt la maladie est détectée plus les chances de transmission se réduisent», explique le Docteur Paul Simpka, Chef de service gynécologie-obstétrique au CHR de Dapaong. Les données du PNLS montrent qu’en 2022, 2956 dépistages précoces du VIH ont pu être réalisés chez les enfants exposés. Je peux vraiment dire merci à tout le personnel de l’hôpital car je suis sûre que mon enfant naîtra sain. Il deviendra je l’espère, une sage-femme pour prendre soin des autres,confie Natacha à la fin de sa consultation, avec un sourire plein d’espoir.
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Communiqué de presse
25 octobre 2024
Le Secrétaire général nomme Coumba D. Sow, originaire du Sénégal, en tant que Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo
Mme Coumba a 20 ans d'expérience dans les domaines du développement et de l'assistance humanitaire. Elle a précédemment occupé le poste de Représentante des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) au Rwanda et à Djibouti, ainsi que de Coordonnatrice des urgences et de la résilience pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, ainsi que d'autres postes de direction au sein de la FAO, notamment Responsable de l'Afrique au sein du bureau du Directeur général de la FAO.Elle a également de l’expérience en politique de développement agricole et rural en Afrique, en Asie et en Amérique latine.Elle est titulaire d'un master en gestion des politiques publiques de Sciences Po Paris, d'un diplôme de troisième cycle en économie agricole de l'Université de Londres et en agro-industrie de Montpellier.
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Communiqué de presse
25 octobre 2024
Tsévié accueille le 79ème anniversaire des Nations Unies
Cette activité de sensibilisation publique se tient le vendredi 25 octobre 2024 à la place du marché moderne de Tsévié avec pour thème : « Le Système des Nations Unies avec les communautés, pour le bien-être des générations actuelles et futures »Sont inscrits au programme de cette célébration ;Des consultations médicales (prise de poids, mesure de tension artérielle et de la glycémie, palpation des seins) ;L’offre de service de planification familiale avec l’ATBEF ;Le dépistage volontaire du VIH/SIDA et de l’hépatite B avec le Programme National de Lutte contre le sida ; Des sensibilisations sur le choléra, la dengue, l’hypertension artérielle, le diabète, la Mpox (variole du singe) ; L’enregistrement des naissances pour les élèves en classe de CM2 ; Une opération de don de sang avec le Centre National de Transfusion Sanguine ; La vaccination de routine pour les enfants de 0 à 5 ans. Il est également prévu des animations et jeux sur les stands avec de nombreux gadgets à gagner.En prélude à cette activité, le Coordonnatrice Résidente par intérim, procédera à la lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies sur les antennes de la TVT, le jeudi 24 octobre.La célébration sera également marquée par une activité de sport communautaire du staff des Nations Unies et la population de Tsévié le samedi 26 octobre 2024 à partir de 6h 30, au stade Dr Kaolo, à l’occasion de la journée nationale du sport.La Journée des Nations unies, célébrée le 24 octobre chaque année, offre l'occasion d'amplifier le programme commun du SNU et de réaffirmer les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies promulguée il y a de cela 79 ans.Ensemble, pour notre bien-être et celui des générations futures !Pour plus d'informations, veuillez contacter:Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Togo, Tel : (+228) 22 21 20 22 ;
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Communiqué de presse
18 juillet 2024
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Togo améliore les postes frontaliers à Pogno et Tamong afin de renforcer la sécurité des frontières
Cette collaboration s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » avec objectif principal de renforcer les capacités opérationnelles, techniques et sécuritaires des différentes frontières terrestres, d'accroître l'engagement des citoyens et de favoriser la coopération transfrontalière. La cérémonie de remise qui a eu lieu dans les locaux du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, a été présidée par le ministre de la Sécurité, en présence de l’ambassadeur d’Allemagne, du représentant de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique, de la cheffe de mission de OIM Togo, du directeur du Programme d’urgence pour la région des Savanes des médias et des représentants des partenaires de mise en œuvre du projet. Pour la circonstance, Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Col. Calixte Batossie Madjoulba a relevé que le Togo se trouve confronté à de menaces aussi diverses que persistantes, qui nécessitent une attention de toutes les instances et des efforts multisectoriels, “Les moyens logistiques mis à la disposition de notre ministère viennent à point nommé, pour répondre à un besoin réel et pressant. Cette acquisition s’inscrit en droite ligne des initiatives mises en œuvre par le gouvernement, afin de renforcer les moyens opérationnels des forces de sécurité. Grâce à ce matériel, nous serons équipés pour accomplir cette mission avec plus d'efficacité et professionnalisme.” a-t-il déclaré.A l'instar des autres pays de la sous-région, le Togo fait face aux défis existants et émergents en matière de sécurité aux frontières, notamment l'extrémisme violent, les urgences de santé publique et les crises humanitaires. Face à ces défis, l'OIM propose une approche holistique et intégrée de la gestion des frontières comme réponse avec des actions dans cinq domaines stratégiques, dont le renforcement d'infrastructures et l'équipement des frontières, le système interconnecté d’Information et d’Analyse des Données sur la Migration (MIDAS), la coopération transfrontalière, la gestion humanitaire des frontières et l'engagement des communautés frontalières. “Nous aspirons à ce que toutes les frontières terrestres du Togo soient équipées du Système Midas, afin de renforcer la lutte contre toutes formes de criminalité transnationale et de générer des données fiables pour guider les décisions gouvernementales. C'est pourquoi, nous avons mis en place ces projets, dans le but de renforcer les capacités opérationnelles, techniques et sécuritaires des différentes frontières, en accroissant l'engagement des citoyens à favoriser la coopération transfrontalière” a souligné Mme Fatou Ndiaye Diallo, cheffe de mission de OIM Togo.
L'ambassadeur d'Allemagne au Togo, M. Claudius Fischbac, a exprimé sa reconnaissance à l'OIM pour la mise en œuvre réussie de ces projets. Il a souligné que la remise de ces équipements représente une avancée significative dans les efforts visant à promouvoir l'engagement et la coopération avec les communautés frontalières.De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade des USA au Togo, M. Ronald Hawkins a également salué le travail de l'OIM et insisté sur l'importance de cette initiative pour renforcer les relations avec les communautés frontalières. Les projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » sont respectivement financés par la République fédérale d’Allemagne et les Etats Unis d’Amérique. Pour plus d’informations veuillez contacter : M. Etienne Banga ; Chef bureau OIM Togo : ebanga@iom.int
L'ambassadeur d'Allemagne au Togo, M. Claudius Fischbac, a exprimé sa reconnaissance à l'OIM pour la mise en œuvre réussie de ces projets. Il a souligné que la remise de ces équipements représente une avancée significative dans les efforts visant à promouvoir l'engagement et la coopération avec les communautés frontalières.De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade des USA au Togo, M. Ronald Hawkins a également salué le travail de l'OIM et insisté sur l'importance de cette initiative pour renforcer les relations avec les communautés frontalières. Les projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » sont respectivement financés par la République fédérale d’Allemagne et les Etats Unis d’Amérique. Pour plus d’informations veuillez contacter : M. Etienne Banga ; Chef bureau OIM Togo : ebanga@iom.int
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Communiqué de presse
08 février 2024
Accroître les possibilités pour les PME togolaises à travers le renforcement des capacités sur les achats responsables
● Le Forum des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais) est une initiative de l’UNOPS qui vise à diversifier les fournisseurs locaux avec lesquels l’UNOPS travaille et à s’assurer que ceux-ci reflètent et partagent les valeurs de l’UNOPS, notamment les achats responsables et le développement durable et inclusif.
● Plus de 40 entreprises locales, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, ont été invitées au UP Forum pour une formation sur les achats responsables et sur les outils nécessaires pour améliorer leurs compétences à répondre aux appels d’offres de l’UNOPS et du système des Nations Unies.
● Les entreprises auront également l'occasion d'aborder leurs défis financiers et d'explorer des solutions avec des banques locales qui sont des partenaires de l'UNOPS dans le pays.
Le 8 février 2024, Lomé, Togo - En tant que ressource centrale des Nations unies pour les achats, l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets) vise à soutenir les économies locales en travaillant avec des fournisseurs locaux, ce qui peut également contribuer à réduire l'impact sur l'environnement en diminuant les émissions de carbone. Afin de diversifier les fournisseurs locaux et renforcer leurs capacités sur les achats responsables, l’UNOPS en 2016 a lancé un programme des Forums des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais).
Le Togo a été choisi pour le deuxième UP Forum en Afrique de l’Ouest francophone, suite à l’expansion des activités d’achats de l’UNOPS dans le pays depuis son premier projet d’achat en 2017. Avec des partenaires tels que le Ministère de la Santé et la Banque Mondiale, l’UNOPS met en oeuvre des projets d’achats d’une valeur totale de 40 millions de dollars qui nécessite une forte collaboration avec les fournisseurs locaux.
L'UNOPS a constaté depuis sa première activité au Togo en 2017 que les entreprises locales ne répondaient pas correctement aux appels d'offres. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé d'introduire ce forum ici au Togo, afin d'en apprendre davantage sur les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises, et de renforcer les capacités des PME en matière des achats responsables, qui est l'un des critères les plus importants pour devenir un fournisseur de l'UNOPS
a souligné Bernadette Diouf, Représentante de bureau pays de l'UNOPS au Togo.
Prévu sur deux jours, le forum a invité plus de 40 entreprises togolaises, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, à promouvoir la diversité des fournisseurs et l'inclusion dans les appels d'offres de l'UNOPS.
Les travaux de ce forum sont une occasion pour le Togo de mieux découvrir les opportunités de travailler avec l’UNOPS. Les attentes des participants sont donc grandes au regard des différents sujets au programme
a souligné Mawunyo Zigan, Représentant du ministère de la Santé lors de la cérémonie d’ouverture.
Le premier jour, un panel de discussion technique a été organisé sur le rôle des achats responsables pour un développement résilient, inclusif et le développement économique local au Togo. Les coordonnateurs de projets du ministère de la Santé, spécialisés dans les achats durables et le Directeur de la Fédération des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH) ont pris part au panel pour partager leurs expériences et leurs points de vue sur le sujet.
Une session de formation pour les fournisseurs suivra jusqu'au 9 février sur les plateformes d'appels d'offres en ligne utilisées par l'UNOPS et d'autres agences des Nations Unies, et sur les étapes à suivre pour soumettre des offres de qualité sur ces plateformes.
En plus d’améliorer les connaissances de fournisseurs diversifiés concernant les activités d’achats de l’UNOPS, le Forum invitera également des banques locales telles que Orabank et Ecobank à aborder les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises et à explorer les solutions financières disponibles.
Ce forum permettra de créer des réseaux formels et informels entre les entreprises et les institutions participantes afin de tirer profit des opportunités émergentes. Et à long terme, il permettra à une plus grande diversité de fournisseurs compétents de répondre aux critères techniques des appels d'offres, ce qui favorisera la mise en oeuvre réussie des projets de l'UNOPS, et stimulera l'économie locale au Togo.
Remarques à l’intention des équipes de rédaction
Coordonnées pour la presse : Pour toute demande ou pour organiser un entretien avec l’une des personnes à l’origine de ce rapport, veuillez communiquer avec Juyoung LEE à l’adresse juyoungl@unops.org.
À propos de l’UNOPS
La mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et à parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus : www.unops.org/fr
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Communiqué de presse
21 juillet 2023
DIX ECHOGRAPHES POUR SAUVER LA VIE DES FEMMES ET DES NOUVEAUX NES
Lomé, le 20 juillet 2023 : Dix échographes de nouvelle génération d’une valeur d’environ 84 millions de francs CFA ont été offerts hier par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins.
Cette cérémonie de remise, présidée par Mme Binta Sanneh, Représentante résidente du PNUD, s’est déroulée en présence de Dr Apetsianyi Josée, Directrice Générale des Etudes, de la Planification et de l'Information Sanitaire représentant son ministre de tutelle, ainsi que de la Coordinatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies (SNU)et représentante de l’OMS au Togo, Dr Binta Diallo.
"L’appui au secteur de la santé constitue une thématique importante pour le soutien aux populations, surtout les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées. Cela implique que l’offre de services de santé de base de qualité soit disponible et accessible à tous."
a déclaré Mme Sanneh.
Selon cette dernière, l’objectif visé par cet appui du PNUD est de " renforcer la capacité des formations sanitaires dans le diagnostic et la prise en charge des femmes par l’amélioration des résultats de la morbidité et de la mortalité des femmes et de nouveau-nés admis en gynécologie et en obstétrique".
Pour sa part, l’envoyée du ministre, Dr Apetsianyi Josée s’est réjoui de ce nouvel appui et a témoignée la gratitude du gouvernement au PNUD. " Cet appui, totalement en lien avec les objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, s’inscrit dans la droite ligne des priorités du gouvernement et dans la politique de santé pour tous pour une couverture sanitaire universelle et pour le bien-être de nos populations" a-t-elle affirmé.
La Coordonnatrice résidente par intérim du SNU, Dr Diallo a de son côté salué les multiples actions du PNUD dans le domaine de la santé au Togo. " C’est la première fois en 19 ans de carrière que je vois le PNUD pleinement engagé dans le système de santé de façon infaillible et surtout dans des domaines pointus les plus difficiles tels que les infrastructures" a-t-elle expliqué.
Depuis 2019 en effet, le PNUD s’est lancé dans un vaste programme dénommé projet Impact Communautaire. Ses interventions dans le domaine de la santé ont permis de renforcer les infrastructures sanitaires (la construction et la réhabilitation de formations sanitaires à Gbowoule (Haho 2), Awandjélo (Kozah 3), Bè-Kpota (Golfe 1) rendant accessible les soins de santé à plus de 429 556 personnes vulnérables ; améliorer le plateau technique en milieu hospitalier par des équipements médico-techniques modernes aux urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio, améliorant ainsi la capacité d’accueil du service de 18 à 30 lits, l’équipement du bloc opératoire de gynéco-obstétrique du CHU Campus, etc.
Les projets de santé d’impact au niveau communautaire ont également été renforcés comme les consultations foraines, les soins bucco-dentaires de proximité en milieu rural dans les préfectures de Mô, Wawa, Otis sud, Est_mono, keran et Kpendjal à plus de 7000 personnes vulnérables (dont 52% de femmes).
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