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25 octobre 2024
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25 octobre 2024
Le Secrétaire général nomme Coumba D. Sow, originaire du Sénégal, en tant que Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo
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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
Histoire
13 août 2024
Agir pour l’inclusion professionnelle des personnes vivant avec handicap
La plupart des personnes vivant avec handicap ne désirent qu’une chose : « vivre comme tout le monde, comme les personnes non handicapées. Mais dans beaucoup de pays, surtout dans les pays en développement, les personnes handicapées, se voient fréquemment refuser le droit de travailler sur un pied d'égalité avec les autres. La Convention relative aux droits des personnes handicapées consacre pourtant "le droit des personnes handicapées de travailler, sur la base de l'égalité avec les autres". "Cela inclut le droit d'avoir la possibilité de gagner sa vie par un travail librement choisi ou accepté sur un marché du travail et dans un environnement de travail ouverts, inclusifs et accessibles aux personnes handicapées." La question de l’accès à l’emploi pour les personnes handicapées revêt de plus en plus d’importance vu le nombre croissant des personnes handicapées. Au niveau global, les personnes handicapées représentent 16% de la population mondiale. La prévalence du handicap au Togo est de 10,73 % de la population générale selon les données du recensement général de 2022, contre 1,6% lors du recensement de 2010 parce que la population des personnes handicapées avait faiblement été prise en compte. Les personnes vivant avec handicap sont confrontées à de nombreux obstacles comportementaux, physiques et liés à l'information qui les empêchent de participer au marché du travail. Par rapport aux personnes non handicapées, elles connaissent un taux de chômage et d'inactivité économique plus élevés et risquent davantage de se trouver dans une situation d'emploi vulnérable. Seulement environ un tiers des personnes handicapées en âge de travailler ont un emploi selon les données de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Plus de 80% des personnes handicapées diplômés sont sans emploi en Afrique. Pourtant, l’inclusion du handicap demeure essentielle dans le respect des droits humains, le développement durable, la paix et la sécurité. Elle est primordiale pour la réalisation de la promesse du Programme de développement durable à l’horizon 2030, à savoir « ne laisser personne de côté ». « J’ai toujours attaché beaucoup d’importance au fait de pouvoir vivre comme tout le monde », témoigne Christelle, une personne vivant avec handicap (PVH), titulaire d’une licence en marketing. Le Togo à l’œuvre pour l’inclusion du handicap L’Etat togolais, avec l’appui de ses différents partenaires, mène des actions pour l’inclusion des personnes vivant avec handicap. En mars 2011, le Togo a ratifié la convention relative aux droits des handicapés et a mis en place un Comité national de Suivi de l’Inclusion des Personnes Handicapées (COSIPH) dès le mois de juillet de la même année. La Feuille de Route 2020-2025 (FDR 2025) du gouvernement consacre son premier axe à « Renforcer l’inclusion et l’harmonie sociale et garantir la paix ». Selon le rapport initial 2023 portant sur la mise en œuvre de la CDPH au Togo, présenté au comité des droits des personnes handicapées à Genève par la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, « le respect des droits des personnes handicapées fait partie intégrante de la politique de promotion des droits humains du Togo ». Les Nations Unies en soutien aux initiatives nationales Le système des Nations Unies mène des actions à différents niveaux pour accompagner le pays dans sa lutte pour une plus grande inclusion des personnes vivant avec handicap : Elaboration de la Stratégie Nationale d’Education Inclusive qui permet à tous les enfants d’accéder à une éducation de qualité, plaidoyer continu pour la révision des textes sur la protection sociales des personnes handicapées, interventions directes auprès de la FETAPH et des organisations de personnes vivant avec handicap (Sourds et malentendants, aveugles, personnes atteintes d’Albinisme…) en vue de l’autonomisation des handicapés. C’est dans ce cadre que s’inscrit la rencontre de sensibilisation et d’échanges organisée le 26 juillet à Lomé à l’endroit des personnes diplômées à mobilité réduite, atteintes d’albinisme et de petite taille, membres du consortium d’associations de la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH). Les responsables du Programme de Volontariat des Nations Unies au Togo (PVNU) et le groupe Inclusion du Handicap les ont sensibilisées sur les opportunités de volontariat et les mesures de promotion des aménagements raisonnables en faveur des personnes handicapées travaillant pour le système des Nations Unies. Une emphase a été mise sur les mécanismes de Protection contre l’Exploitation et les Abus Sexuels (PSEA). « J’ai apprécié vraiment cette session car je postulais sans connaitre la bonne procédure et les opportunités. Maintenant je sais que le handicap n’est pas un frein pour une carrière aux Nations Unies et que seulement la compétence compte », confie Solim, diplômée en audit interne et contrôle de gestion, très satisfaite et motivée. Mr Akakpo-Numado Enyonam Azakpo, Président du Conseil d’Administration de la FETAPH s’est réjoui que cette « session d’information et de formation des personnes handicapées offre aux personnes handicapées les outils nécessaires pour se perfectionner en continue et pour trouver un emploi décent au sein des Nations Unies », ou ailleurs. Rappelons que les Principes d’égalité et de non-discrimination sont consacrés par la Constitution du Togo du 14 octobre 1992. Le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) est aligné sur les stratégies nationales et démontre l’engagement ferme des Nations Unies à soutenir les actions du gouvernement à bâtir une société plus juste et inclusive, avec, et pour les personnes handicapées. La stratégie opérationnelle des Nations Unies recommande notamment que toutes les publications de postes soient partagées avec la FETAPH en vue d’une large diffusion dans les réseaux de personnes handicapées.
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Histoire
25 mars 2024
Journée internationale des femmes: Les Nations Unies marquent l’évènement
Pour marquer l’évènement, l’équipe pays du Système des Nations Unies au Togo a organisé une séance d’échange sur le thème “Stratégie d’égalité Femmes-Homme au sein du système des Nations Unies à l’horizon 2030, progrès et défis au Togo”. L’objectif était d’offrir un espace de dialogue aux membres du personnel pour réfléchir sur le chemin parcouru par les femmes au sein de l’institution et identifier les obstacles à une évolution rapide des femmes. En effet, d’après une analyse multidimensionnelle sur la prise en compte du genre par les Nations Unies dans les pays, aussi bien au niveau programmatique qu’en ce qui concerne le personnel et les opérations (gender SWOT), conduite en 2023, les femmes représentent seulement 32% du personnel des Nations Unies. Ce pourcentage est bien loin de l’objectif 50-50 visé par le Secrétaire général. Il s’agit pour l’équipe pays de répertorier les goulots d’étranglement qui ralentissent l’atteinte de cet objectif.Partageant son expérience personnelle, Mme Vossah, ancienne chargée de programme à l’UNICEF à la retraite, a mis l’accent sur les contraintes liées à la maternité. “J’ai rejoint l’UNICEF à 30 ans, avant mon mariage et la naissance de mes enfants. La difficulté s’est posée lorsque mes enfants étaient en bas âge et qu’il fallait partir sur le terrain”. Se souvient-elle. Elle a cependant clarifié que le système met en place des conditions et outils pour accompagner les femmes. J’ai ainsi découvert que je pouvais voyager avec le nourrisson et un accompagnateur. J’ai adopté cette option et ça m’a permis de continuer à assurer mes missions. Elle a ensuite exhorté ses “jeunes sœurs à s’informer sur les dispositions particulières existantes pour concilier la vie de famille avec la carrière car”, conclut-elle, “être femme ne devrait pas être un frein à nos ambitions”. Mlle Françoise Dametougli, volontaire des Nations Unies au PNUD a remercié son aînée pour son témoignage rassurant qui permet de ne pas désespérer dans un contexte où, avoue-t-elle, “la charge de travail met souvent sous pression et l’on se demande s’il est possible de concilier la vie privée avec cette vie professionnelle si chargée”. Elle conclut, optimiste, que les femmes au sein du système arrivent à le faire et ça encourage. L’essentiel est d’avoir le soutien des hommes à nos côtés. Sylvio Combey de l’équipe de communication d’UNICEF a donc invité les hommes à épauler leurs collègues féminins et à ne pas voir dans leur condition de femme un frein, mais plutôt un atout. Le soutien des hommes, qu’ils soient parents, frères, époux ou collègues, est effectivement un élément essentiel dans l’épanouissement des femmes car elles ont un potentiel indéniable dans tous les domaines, a-t-il ajoutéBarbara Laurenceau, Représentante résidente de l’UNFPA et Présidente du groupe de résultats genre et droits humains s’est “réjouie de ces échanges ouverts” et pense que “de tels échanges sont à renouveler pour apprécier le chemin parcouru et comprendre quels leviers activer afin d’atteindre la parité genre au sein du Système des Nations Unies au Togo”.
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Histoire
06 mars 2024
Le SNU et le Programme VNU renforcent les capacités des VNU sur le Handicap
Le 1er Mars 2024, le Système des Nations Unies (SNU) pour le Développement au Togo et le Programme de Volontariat des Nations Unies (VNU) ont organisé à Lomé, une session de renforcement des connaissances des Volontaires des Nations Unies sur leur rôle dans la lutte pour une société juste et inclusive pour les personnes handicapées. Agir pour l’inclusion du handicap avec les personnes handicapéesAu cours de la session, les VNU ont fait le voyage en tant que personnes apparemment non handicapées vers le monde inconnu ou méconnu qu’est celui des personnes handicapées. Ce voyage riche en découverte a permis aux Volontaires de réaffirmer leur engagement à agir en faveur de l’inclusion du handicap pour un monde plus juste et égalitaire.L’atteinte effective des ODD passe par l’inclusion de toutes les personnes à risque d’être laissées pour compte, y compris les personnes vivant avec handicap. Pour y parvenir, le Système des Nations Unies travaille a créé avec la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH), un cadre de collaboration pour une meilleure prise en compte du handicap dans les programmes.La FETAPH a sensibilisé en 2023, l'ensemble des agences sur le handicap et participe à la planification des réalisations stratégiques entre le SNU et le gouvernement togolais,explique avec enthousiasme M. Akakpo-Numado Enyonam Azakpo, Président de la FETAPH.Selon M. Analene, Coordonnateur Inclusion au Ministère de l’Action Sociale, « le handicap n’est pas la situation ou la déficience que l’on vit mais le regard et les obstacles que la société crée et qui ne permettent pas aux personnes handicapées de participer à la vie sociale sur la base de l’égalité avec les autres ». C’est pourquoi « nous devons vraiment œuvrer à ce que toutes les barrières institutionnelles et législatives soient levées afin de permettre aux personnes handicapées, quel que soit leur type de handicap, de pouvoir exercer le métier de leur choix. Avec l’inclusion, une vie décente est possible malgré le handicap », ajoute Maitre Awoukou Tamakloe Koffi Mawulolo, greffier à la Cour d’Appel de Lomé, personne aveugle et Vice-Président de l’Association Togolaise des Personnes Aveugles.Pour parvenir à briser ces barrières, les Nations Unies ont développé une stratégie pour l’Inclusion du Handicap. Cette stratégie contribue aux progrès et transformations durables dans la prise en compte du handicap dans toutes les composantes de l’action de l’ONU. La Stratégie joue un rôle central dans les appuis aux États Membres pour l’atteinte des ODD et l’application de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Le Togo a ratifié cette convention en mars 2011.Le Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2023-2026 du Togo aligné à la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 met également l’accent sur l’inclusivité en générale et sur celle des personnes handicapées en particulier. Le Programme VNU, une opportunité de perfectionnement pour les volontairesÉtabli en 1971 par l'Assemblée générale de l'ONU avec son siège à Bonn (Allemagne) le programme VNU est actif dans près de 130 pays et présent sur le terrain dans plus de 80 pays. Il est administré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).Le programme VNU est investi d’un double mandat : mobiliser des volontaires pour le système des Nations Unies et plaider en faveur de l’importance du volontariat dans le développement à travers le monde. On distingue plusieurs types de Volontaires dont les experts Internationaux, les experts Nationaux, les Jeunes volontaires, les Volontaires Communautaires et les volontaires en ligne… Les Volontaires des Nations Unies soutiennent la paix et le développement à travers le monde entier, tout en défendant les idéaux et les aspirations de l’ONU. Le programme VNU travaille en collaboration avec des partenaires pour intégrer des personnes qualifiées, profondément motivées et bien encadrées dans les programmes de développement afin de promouvoir la valeur et la reconnaissance mondiale du volontariat. Au Togo, une vingtaine de Volontaires œuvrent, dans le cadre de leurs missions diverses, avec les agences du Système des Nations Unies pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
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Histoire
22 février 2024
VIH: prévenir la transmission mère-enfant
Un taux de prévalence en baisseNatacha (nom d’emprunt) 32 ans, vit à Dapaong, région située à 650km au nord de la capitale togolaise, Lomé. Elle a découvert il y a quelques semaines qu’elle est enceinte. Tout heureuse d’accueillir son premier bébé, elle a pris ses dispositions pour mener à bien sa grossesse. Elle se rend au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Dapaong pour les consultations prénatales. La sage-femme lui prescrit une liste d’analyses au nombre desquelles le test de VIH Sida. Le résultat est disponible immédiatement grâce au GeneXpert. Le GeneXpert est un système breveté qui permet d'optimiser les résultats des tests de dépistage en quelques heures, ce qui réduit le temps d’attente des patientes anxieuses et permet une prise en charge rapide. L’acquisition de cet équipement améliore le diagnostic de la charge virale chez les patients. Désormais, les résultats peuvent être connus en à peine quatre heures alors qu’avant, les échantillons devraient être envoyés à Lomé.Depuis que le CHR dispose du GeneXpert, nous arrivons à avoir des résultats presque en temps réel et adapter le traitement pour une meilleure prise de décision et sauver la vie de l’enfant,confie Eugène Kombate, technicien biologiste au CHR de Dapaong. Le gouvernement, avec l’appui de l’UNICEF a mis à disposition ce système ainsi que des formations afin que les techniciens de laboratoires puissent l’utiliser de façon optimale. Après le conseil post-test et remise de ses résultats, Natacha découvre sa séropositivité. Sous le choc, elle explique que la sage-femme ne m’a pas laissée seule. Elle m’a donné des conseils et m’a surtout rassurée que je pourrai vivre aussi longtemps si je suis mon traitement de même que celui de mon enfant à naître.Natacha fait partie des 2,40% de femmes infectées par le VIH au Togo. Les efforts continus du gouvernement togolais et de ses partenaires tels que l’ONUSIDA et l’UNICEF pour réduire les nouvelles infections depuis de nombreuses années, tant en termes de prévention que de traitement, portent leurs fruits. Selon les résultats de la troisième Enquête Démographique et de Santé au Togo (EDST III), en 2014, la prévalence moyenne au Togo était de 2,50% dans la tranche d’âge de 15 à 49 ans. En 2022, cette prévalence, dans la même tranche d’âge, a chuté à 1,70 % selon les estimations du Spectre et du logiciel d'estimation et de projection (EPP Spectrum). Les femmes sont plus touchées par le virus: 2, 4% contre 1,10% chez les hommes. Désormais, l’objectif pour l’équipe médicale qui s’occupe de la grossesse de Natacha est d’éviter au bébé d’être infecté. Durant toute sa grossesse, elle sera suivie régulièrement, comme le promet la sage-femme Bonfo Koussoua, responsable de la Consultation Pré-Natale (CPN) au CHR de Dapaong: Après 32 semaines, nous allons mesurer la charge virale. L’objectif est de quantifier le taux de virus pour savoir si la maman a pu les éliminer. Si le virus est encore présent, nous allons poursuivre le traitement et éviterons un accouchement par voie basse. Enfin le nourrisson sera testé après six semaines . Prévenir la transmission mère-enfant Pour éviter la transmission du virus de la mère à l’enfant, « le dépistage précoce, gratuit, est désormais systématique lors de la première consultation prénatale », explique Mme Bonfo car « La contamination peut se faire de la mère à l’enfant pendant la grossesse, lors de l’accouchement et durant l’allaitement ». Le protocole Prévention de la Transmission Mère-Enfant (PTME) est mis en place lorsqu’une future maman est dépistée séropositive. «On ouvre un carnet de suivi de la femme, on inscrit les rendez-vous et on la met le jour-même sous anti rétroviraux (ARV) », ajoute-t-elle, en précisant qu’ « en cas de transmission du virus de la mère à l’enfant, le bébé est aussitôt placé sous traitement d’antirétroviraux ». Les traitements ARV réduisent drastiquement la transmission mère-enfant du virus à condition que le traitement soit respecté par la future maman. Si elle suit les conseils des médecins et poursuit le traitement de l’enfant chez elle, la charge virale est drastiquement réduite. Natacha a donc des chances d’accoucher d’un bébé non porteur du virus. « En général, plus tôt la maladie est détectée plus les chances de transmission se réduisent», explique le Docteur Paul Simpka, Chef de service gynécologie-obstétrique au CHR de Dapaong. Les données du PNLS montrent qu’en 2022, 2956 dépistages précoces du VIH ont pu être réalisés chez les enfants exposés. Je peux vraiment dire merci à tout le personnel de l’hôpital car je suis sûre que mon enfant naîtra sain. Il deviendra je l’espère, une sage-femme pour prendre soin des autres,confie Natacha à la fin de sa consultation, avec un sourire plein d’espoir.
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Histoire
31 janvier 2024
Le voyage de Valentine : le PAM nourrit les rêves des écoliers
Des ambitions malgré l’insécurité alimentaire
A L'EPP Adelo, Valentine et ses amis apprennent les bases de la lecture, de l'écriture et des sciences, guidés par des enseignants dévoués qui, malgré des ressources limitées, s'efforcent de nourrir la curiosité intellectuelle des élèves. Les journées de Valentine commencent tôt, lorsque le soleil africain éclaire le ciel. Elle aide d’abord aux travaux ménagers avant de se rendre à l'école en empruntant des chemins poussiéreux bordés d'arbres majestueux et de petites maisons en terre, symboles d'une vie communautaire simple mais riche.
Interrogée sur ses objectifs, Valentine déclare fièrement :
L'école est là où mon avenir prend forme. J'ai espoir que l'éducation apporte beaucoup de changements dans ma vie. Chaque jour à l'école est une nouvelle page dans mon histoire.
Chaque jour à l'EPP Adelo célèbre la résilience, l'apprentissage et le pouvoir transformateur de l'éducation dans un village africain.
Valentine est enthousiaste et vive d’esprit. Elle rêve un jour de piloter les minuscules objets qui volent dans le ciel: les avions. Mais la vie n'est pas toujours facile pour elle et sa famille. Elle est obligée de lutter constamment contre la faim et une situation socio-économique très difficile. "Avoir un repas quotidien est un défi constant. C'est un luxe que nous ne pouvons-nous permettre régulièrement", explique Akoua, sa belle-mère, le regard plein d’angoisse.
Dans une région en proie à l'insécurité alimentaire, la famille de Valentine comme beaucoup d’autres, peine à avoir les 3 repas quotidiens. La pâte de maïs accompagnée d’une délicieuse sauce gombo, le plat préféré de Valentine, est un luxe.
Le PAM nourrit les ambitions
En réponse à la crise alimentaire dans certaines régions du Togo, le PAM, en collaboration avec ses partenaires, a lancé en mai 2023, le projet pilote d’alimentation scolaire basée sur la production locale (ASPL). L'EPP Adelo figure parmi les 50 écoles de la région des Savanes et de Kara, bénéficiaires de cette phase pilote.
L'implication du PAM à l'EPP Adelo a apporté des changements significatifs dans la vie de Valentine. Désormais, elle reçoit un repas chaud et nutritif à l'école chaque jour. Ce repas n'est pas seulement une source de nutrition, mais également une source de motivation. Le repas fournit à Valentine l'énergie nécessaire pour se concentrer en classe et poursuivre son rêve de devenir pilote. Grâce aux repas chauds servis chaque midi, les élèves n'ont plus besoin de rentrer chez eux pour le déjeuner, ce qui leur donne plus de temps pour étudier et se détendre. Le jardin de l'école, également soutenu par le PAM, ajoute une dimension pratique à l'éducation de Valentine en lui enseignant les bases de l'agriculture.
L'EPP Adelo, bien qu'étant une école de village ordinaire, émerge comme un symbole de résilience face à l'adversité. Le bâtiment en terre cuite et le toit de chaume, en harmonie avec la nature, voient maintenant beaucoup plus de rires à l'intérieur de leurs murs. L'école, soutenue par le PAM, n'enseigne plus seulement le savoir. Elle sert désormais de refuge où les rêves sont nourris malgré des ressources limitées.
Les bancs en bois usés et les cahiers de Valentine racontent une histoire de détermination contre vents et marées. Au milieu des défis économiques et des dures réalités de la vie dans un village togolais, l'EPP Adelo devient un sanctuaire où l'éducation combat la faim. Soulignant l'impact transformateur du programme de cantines scolaires de proximité, Debataba Badjiba, le directeur de l'EPP Adelo, déclare : "L'introduction du programme d'alimentation scolaire basée sur la production locale par le PAM a été un changement radical pour l'EPP Adelo. Il ne s'agit pas seulement de fournir des repas; il s'agit de créer une atmosphère où les élèves peuvent se concentrer sur leurs études sans la constante préoccupation de la faim ». Il ajoute que:
les avantages du programme de cantines scolaires de proximité vont au-delà des estomacs pleins; il améliore la concentration, favorise l'assiduité et contribue à un environnement d'apprentissage globalement positif.
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Histoire
16 octobre 2024
Togo: les Nations Unies renouvellent leur soutien à la formation supérieure
3 milliards FCFA investis en cinq ansCe partenariat fait suite à un précédent signé le 11 juin 2019. Depuis 2019, les Nations Unies ont investi 3 milliards FCFA dans des appuis multiformes dans les deux Universités publiques du Togo, l’Université de Lomé (UL) et l’Université de Kara (UK). Ces appuis ont permis la construction de plusieurs infrastructures dédiées à l’innovation, notamment le Pôle Universitaire d’Innovation et de Technologie et le Centre de télédétection et de géomantique à l’Université de Lomé. En plus de ces infrastructures, les Nations Unies ont financé des études et recherches dans divers domaines scientifiques, renforçant ainsi la capacité de production de connaissances des universités publiques. Un partenariat prolongé jusqu’en 2030Le nouveau partenariat prolonge cette collaboration jusqu’en 2030. Il s’agira notamment de soutenir le développement d’orientations stratégiques en matière de formation, de recherche, et d’adapter les programmes aux exigences du marché du travail, selon les responsables de l’UL.Cette déclaration commune d’engagement met également l’accent sur la digitalisation du secteur de l’éducation, en soutenant la création de cours en ligne, le développement des universités virtuelles et la promotion de la recherche. Il met un accent particulier sur l’entrepreneuriat, l’innovation, le développement des compétences en leadership pour les étudiants, l’égalité des sexes et les droits humains. « La convention que nous venons de conclure coïncide avec l’échéance des ODD à l’horizon 2030. C’est la raison pour laquelle nous réaffirmons toute la disponibilité institutionnelle de nos deux universités à jouer leur rôle pour permettre au Togo d’atteindre son niveau de développement », a déclaré Adama Kpodar, président de l’UL, dans son allocution prononcée au nom des universités publiques du Togo.Le Coordonnateur Résident par intérim du SNU au Togo, Abdou Dieng, s’est dit fier de constater que la Déclaration d’engagements communs traduit parfaitement les ambitions actuelles de l’humanité: Nous devons faire plus, comme l’ont réaffirmé les Etats en adoptant le « Pacte pour l’Avenir ».Pour assurer une gestion optimale des actions prévues dans cet accord, un comité de pilotage chargé de définir les orientations stratégiques et de veiller à la mise en œuvre des initiatives sera mis en place. Il sera secondé par un comité de suivi opérationnel, composé de représentants des trois parties signataires, garantissant ainsi une coopération fluide et efficace.
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Histoire
09 septembre 2024
Togo: l’agriculture aux prises avec les changements climatiques
Le dérèglement climatique et la baisse de productivité agricoleBombouaka, dans la région des Savanes, à l’extrême nord du Togo. Il est 9h du matin. Dame Salama, la quarantaine, usée par le poids des travaux champêtres, exprime sa désolation face à la pluie qui tarde à se manifester : "L'année dernière, nous avons perdu certaines parties de nos cultures à cause des poches de sécheresse qui se développent de plus en plus". Elle renchérit, inquiète : “pourtant, il a beaucoup plu dans la région maritime. On ne sait même plus quand commencer les opérations culturales.”Tout comme Salama, beaucoup d’agriculteurs ont constaté une baisse de leur production liée au dérèglement climatique. Dans les régions de la Kara et des Savanes, l’on relève des rendements agricoles bas, en-deçà de la moyenne, ainsi qu’une disparition du couvert forestier. En 2023, la FAO a estimé à “3 800 milliards d’USD la valeur de la production végétale et animale qui a été perdue à la suite de catastrophes climatiques et d’autres désastres au cours des trente dernières années ; ce qui correspond à des pertes annuelles moyennes de 123 milliards, soit 5% du produit intérieur brut (PIB) agricole mondial annuel”. L’organisation a précisé que “ces catastrophes surviennent aussi de plus en plus souvent : alors qu’on en dénombrait une centaine par an dans les années 1970, la moyenne annuelle est aujourd’hui de 400”. Au Togo, les inondations ont détruit 6.902 hectares de cultures (maïs, riz, mil, sorgho, igname …) en 2020, avec des pertes estimées à 9.000 tonnes. Pour le ministre de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, ‘Les estimations sur la base des pertes de rendement moyen, des superficies emblavées et l'évolution des prix des différentes cultures à l'échelle nationale, donnent un déficit annuel moyen de plus 25 milliards de Fcfa’. Outre les inondations, le pays doit également faire face à la sécheresse. Une étude de la Direction générale de la météorologie nationale (DGMN), devenue l’Agence Nationale de la Météorologie (ANAMET) révèle de façon générale une diminution de la pluviométrie et du nombre de jours de pluies et une baisse du ratio pluviométrie. Entre 1960 et 2010, les données de température ont augmenté de 2°C pour la ville de Lomé. Les données climatiques et celles de l’évolution du climat sur la même période (1960-2010) montrent un paradoxe de risques d’inondation. Ainsi, les situations extrêmes contradictoires (inondation, fortes chaleurs, décalage des saisons, mauvaise répartition des pluies, vents forts...) se suivent et créent une confusion au niveau des[1] populations dont l’activité principale est l’agriculture. Selon les projections à l’horizon 2050, l’indice de vulnérabilité du secteur agricole devrait passer de 0,70 à 0,75 au Togo[2].Des actions pour pallier le phénomèneAfin d’atténuer l’impact des changements climatiques sur la production agricole, les spécialistes recommandent des mesures d’adaptation notamment la valorisation des terres incultes, l’exploitation de la diversité climatique, la maîtrise de l’eau, une utilisation rationnelle et optimale des intrants agricoles et la restauration du couvert végétal. Le Togo qui envisage d’augmenter son couvert végétal d’environ 26% d’ici à 2030, a lancé une campagne nationale de reboisement depuis 2020 : des millions d’arbres sont plantés annuellement. Chaque année, à l’occasion de la journée de l’arbre, les Nations Unies au Togo s’impliquent, aux côtés des autorités nationales, les élus locaux et les leaders communautaires, dans les opérations de mise en terre des plants. Ainsi en 2022, les chefs d’agences du système des Nations Unies (SNU) ont mis en terre une centaine d’arbres à Aného, cité balnéaire dans le Sud-Est du pays, où la mairie de la ville vise, à terme, la création d’un jardin botanique constitué de plantes médicinales. Dans la même dynamique, le personnel du PNUD a mis en terre plus de 300 plants à Baguida, dans la même région. En 2024, c’est la localité de Tsévié, à une trentaine de kilomètres de Lomé qui a accueilli le personnel de UNFPA pour les opérations de reboisement, de concert avec les stagiaires de l’Ecole nationale des sage-femmes. Avec le concept ‘Un agriculteur, des arbres’, la FAO appuie la restauration des terres et encourage les producteurs agricoles à intégrer la culture des arbres dans leurs activités. L’organisation a mis en terre plus de 16.000 plants pour réduire l’érosion des sols et atténuer les effets du changement climatique. Autrefois, nous avions beaucoup d’arbres sur nos parcelles et il pleuvait régulièrement. Mais aujourd’hui, nous avons constaté une diminution des précipitations depuis que nous avons commencé à abattre les arbres. Nous avons donc mis en terre les jeunes plants de Fraké pour restaurer notre écosystème agricole à Amavénou, confie Djo Alato, producteur agricole dans le village d’Amavénou, au Sud Togo.En 2024, le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) a également appuyé le Togo avec un don de 2,43 millions USD à la Coordination Togolaise des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles (CTOP) pour développer le maraîchage agroécologique, une méthode de production agricole qui vise à respecter les systèmes et cycles naturels, maintenir et améliorer l’état du sol, de l’eau et de l’air, la santé des végétaux et des animaux, ainsi que l’équilibre entre ceux-ci.L’importance de la question de l’adaptation au changement climatique mobilise des efforts au delà des frontières des États et renforce la coopération régionale. Ainsi, le projet « Volta Flood and Drought Management » (VFDM) de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) aide les pays du bassin de la Volta (Mali, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Ghana et le Togo) à mettre en œuvre des actions coordonnées et conjointes pour améliorer leur système d’alerte précoce (SAP) et leurs plans de gestion. Mettre en place des ZAAP et faciliter l’accès à l’eau aux agriculteursFace aux effets néfastes du dérèglement climatique, le grand défi de l’agriculture togolaise reste la maîtrise de l’eau et l’irrigation. A la suite d’une étude diagnostique réalisée en 2021, le gouvernement togolais a développé une stratégie nationale d’irrigation destinée à répondre durablement aux effets des aléas climatiques, notamment dans les zones d'Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP).Selon les objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, le Togo vise à étendre ses surfaces cultivées dans les agropoles (zones d’activité à vocation agro-industrielle et logistique) à 160.000 hectares d'ici à 2025. En novembre 2023, le Togo comptait un total de 222 Zones d'Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP) à travers le territoire, couvrant une superficie totale de 32.230 hectares, selon le ministère de l’agriculture. Deux centres ont d’ores et déjà été lancés, à Tchitchao pour le compte de la région de la Kara et à Tové pour le compte te la région des Plateaux. Les ZAAP sont essentiellement consacrées à deux types de productions : les produits vivriers (10 900 hectares en tout), et l'anacarde (900 hectares). Pour la campagne 2023-2024, près de 2200 producteurs dont 1/3 de femmes, ont pu exploiter sur ces sites, 6 200 hectares aménagés pour le maïs, le soja, le riz, le sésame et l'anacarde. Afin de faciliter l’accès des petits producteurs aux systèmes d’irrigation, 2 500 kits à pompage solaire subventionné à 50% ont été déployés pour la mise en valeur d’au moins 2500 hectares de maraichage sur toute l’étendue du territoire. Par ailleurs, la réalisation de 500 ha de terres irriguées à partir de forage d’eau est en cours sur 50 sites ZAAP aménagés. Les dispositions sont prises actuellement par le ministère chargé de l’Agriculture pour rendre ces kits d’irrigation disponibles dans toutes les préfectures. Toutes ces actions revêtent une importance particulière car l’atteinte de l’ODD2 “faim zéro”, passe par une production agricole suffisante et accessible à toute la population. Ces efforts de facilitation de l’accès à l’eau dans les zones agricoles devraient permettre à Salama et ses compagnons de la localité de Bombouaka de continuer leurs activités agricoles en toute quiétude. La crise climatique et la crise alimentaire étant indissociables, des investissements accrus dans l’adaptation des systèmes agroalimentaires pour faire face aux effets du changement climatique sont nécessaires pour le bénéfice des peuples et de la planète.
[1]https://www.unccd.int/sites/default/files/country_profile_documents/1%2520FINAL_Plan_national_Secheresse_Togo_final_janv2019.pdf [2][2] Ministère de l’Environnement et des Ressources forestières : « Première communication relative à l’adaptation aux changements climatiques au Togo”, p.32, togo-ad-comm-fr.pdf (unfccc.int)
[1]https://www.unccd.int/sites/default/files/country_profile_documents/1%2520FINAL_Plan_national_Secheresse_Togo_final_janv2019.pdf [2][2] Ministère de l’Environnement et des Ressources forestières : « Première communication relative à l’adaptation aux changements climatiques au Togo”, p.32, togo-ad-comm-fr.pdf (unfccc.int)
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Histoire
09 septembre 2024
Togo : l’éducation pour tous les enfants à tout prix
Outiller les enseignants pour une éducation de qualitéMoyabite, 11 ans, est élève en classe de CM2, à l’école primaire publique de Gnabadjoani, un village dans la région des Savanes, au nord du Togo. Elle décrit ses journées comme un rituel : “Chaque jour, nous puisons de l’eau, préparons et mangeons avant d’aller à l’école”. Dans cette zone rurale où la principale activité est l’agriculture, l’UNICEF œuvre aux côtés du gouvernement togolais afin que tous les enfants aient accès à une éducation de qualité. “j’aime aller à l’école parce que j’y apprends plein de choses” explique Moyabite d’une voix enjouée avant de rajouter : “Tous les enfants doivent aller à l’école pour leur propre bien et celui des parents”. Pour faire de l’éducation un droit pour tous, le gouvernement et ses partenaires multiplient les initiatives sur l’ensemble du territoire. La stratégie nationale en matière d’éducation pour la période 2014-2025 se focalise sur quatre éléments clés : développer une éducation de base de qualité pour parvenir à l'éducation primaire universelle d'ici 2025; étendre la couverture préscolaire dans les milieux ruraux et pauvres; développer un cycle secondaire de qualité avec des cours techniques, professionnels et d'enseignement supérieur et réduire le taux d'analphabétisme.Pour mieux orienter les politiques d’éducation, les Nations Unies ont soutenu l’élaboration de la stratégie du préscolaire et la stratégie nationale d’éducation inclusive. Pour une éducation de qualité pour tous, l’UNICEF a accompagné la formation de près de 600 enseignants sur les techniques de pédagogie active, de l’encadrement des enfants et de leurs acquis scolaires. L’initiative a également permis de renforcer la gouvernance participative à l’école avec la formation de près de 1100 parents d’élèves. Environ 31.000 filles et garçons ont reçu du matériel d’apprentissage individuel sur l’étendue du territoire. 11,7% du budget national alloué à l’éducation Conscient de l’enjeu que représente l’éducation pour le développement du capital humain nécessaire à la prospérité, le Togo a augmenté régulièrement la part de budget alloué à l’éducation primaire et secondaire entre 2020 et 2024. Avec une dotation de 191 milliards pour 2024 (contre 123 milliards pour 2020), soit près de 12% du budget national, l’enveloppe dédiée à l’éducation a augmenté de 52% depuis 2020En 2021, cinq nouvelles Écoles normales d’instituteurs (ENI) ont été créées, portant le nombre à six. Ces dernières années, 5300 salles de classes ont été construites ou réhabilitées dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), sur l’étendue du territoire. Le gouvernement a également renforcé l’effectif du personnel enseignant en recrutant 22400 enseignants. En ce qui concerne les enseignements technique et professionnel, le gouvernement a créé trois Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD). Le programme des cantines scolaires pour retenir davantage les enfants à l’école.Ces efforts ont permis d’améliorer le taux d’accès à l’éducation, avec en 2023, un taux net de scolarisation de 93.17% au primaire. Au nombre des facteurs contribuant à cette amélioration, figure le programme national des cantines scolaires. Ce programme de cantines scolaires a pour objectif d’accroître l’accès des enfants des communautés les plus pauvres à des repas scolaires réguliers, ce qui devrait en retour, améliorer la fréquentation et la rétention dans les écoles des zones ciblées. L’ambition du Togo à travers ce programme, est d’atteindre à l’horizon 2025, 300 000 écoliers bénéficiaires des cantines scolaires avec une volonté d’étendre et de pérenniser la fourniture de repas scolaires. Ainsi, Moyabite et ses camarades garçons n’auront plus à se soucier d’avoir à manger ou non avant de se rendre à l’école. L’école se chargera de les nourrir le temps qu’ils y sont. Pour soutenir la pérennité des repas scolaires, 100 jardins potagers scolaires ont été mis en place au cours de l’année scolaire 2022-2023 dans le cadre d’un partenariat entre le gouvernement et le PAM autour de l’expérience Alimentation Scolaire basée sur la Production Locale (ASPL). 20 biodigesteurs ont été installés sur l’étendue du territoire, et produisent à la fois du biogaz et des fertilisants « digesta » organiques pour l’usage les jardins. Des unités d’élevage de volailles, des moulins à grain et des moulins à sauce sont également installés en complément des jardins potagers dans 60 communautés bénéficiaires.Selon le ministère de l’éducation, les cantines scolaires ont permis une augmentation de l’effectif scolaire d’environ 10% dans les écoles bénéficiaires contre 7% dans les écoles non bénéficiaires. “Ces cantines scolaires ont pratiquement mis fin à une discrimination que font souvent les parents, surtout dans les milieux ruraux, en envoyant seulement les garçons à l’école. En plus, les enfants sont maintenus à l’école”, témoigne Kafui Hounfada, institutrice dans une école à Gapé, à environ 40Km au nord de Lomé. Mettre l’accent sur l’éducation des fillesSelon les statistiques officielles “le taux net de scolarisation au cours primaire est de 94,3% % en général avec une quasi-parité du nombre de filles et des garçons. Au secondaire 1, ce taux est de 72,1% pour les filles et 81,25% pour les garçons et au secondaire 2, il est de 28,6% pour les filles contre 40,5% pour les garçons”. Face à la décroissance du taux de scolarisation des filles, le gouvernement togolais prend des mesures. “Nous avons eu la réduction des frais de scolarité des jeunes filles par rapport aux garçons. Les filles paient 2/3 du montant que paient les garçons. Nous avons également eu la réduction des différents frais aux examens”, explique Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’AlphabétisationEn soutien à cette démarche, le PNUD met en œuvre depuis 2017 un programme de promotion de l’excellence académique et le leadership chez les jeunes filles togolaises. Ainsi, chaque année, les meilleures filles admises au Baccalauréat de toutes les régions du Togo reçoivent chacune un ordinateur portable et des accessoires. Le ministère des Enseignements primaire, secondaire et technique prime également les quatre meilleures jeunes filles de chaque établissement. Toutes ces initiatives du gouvernement concourent vers l’objectif de l’égalité de chances pour les filles et les garçons au sein du système éducatif. Malgré toutes ces initiatives, un autre facteur freinant l’éducation des jeunes filles reste les grossesses en milieu scolaire qui entrainent le plus souvent des déperditions. Selon le ministère des Enseignement primaire et secondaire, 2474 grossesses d’adolescentes ont été enregistrées pour l’année scolaire 2022-2023. Pour lutter contre le phénomène, en décembre 2022, l’Assemblée nationale a adopté une loi sur la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel. Ainsi, si la violence s’est soldée par une grossesse, l’auteur encourt une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans et une amende de 1 à 5 millions de FCFA si l’apprenant a 16 ans et plus. La peine encourue est portée au double si la victime a moins de 16 ans. En août 2023, le gouvernement a dévoilé son nouveau plan destiné à lutter contre les mariages précoces et à réduire les grossesses en milieu scolaire. Le projet prévoit une intensification des campagnes de sensibilisation auprès des communautés, des parents et des élèves. Cette stratégie représente un pas important vers l’élimination des obstacles à l’éducation des jeunes filles .En octobre 2023, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation a dressé un bilan des résultats des mesures prises lors de la Journée internationale de la fille. Il en ressort qu’au secondaire 2 ou au lycée, le taux d’accès des filles est passé de 26 % en 2020-2021 à 26,8 % en 2021-2022.
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Histoire
12 décembre 2023
Togo: les Nations Unies ont célébré les 75 ans de la DUDH avec l’Université de Lomé
La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) a 75 ans cette année. Pour marquer l’évènement, l’Université de Lomé, en collaboration avec le Centre pour les droits civils et politiques bureau Afrique, le Centre d’Information des Nations Unies au Togo et le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, a organisé le 05 décembre, un forum d’échanges et de sensibilisation avec ses étudiants. Ce fut l’occasion pour les différents intervenants de dresser un bilan du parcours de la DUDH et d’évaluer les défis à relever pour l’avenir en Afrique, le continent qui compte actuellement le plus de jeunes. Les discussions qui ont tourné autour du thème de la célébration « Honorons la promesse de liberté, d’égalité et de justice pour tous » ont permis aux jeunes participants d’exprimer leurs inquiétudes et espoirs.
A l’ouverture des travaux, Dr Fatoumata Diallo, Coordonnatrice Résidente par intérim du Système des Nations Unies au Togo, a rappelé les mots du Secrétaire général Antonio Guterres, à l’occasion de cette célébration. « La déclaration Universelle des droits de l’homme est une feuille de route qui doit nous permettre de mettre fin aux guerres, de surmonter les divisions et de promouvoir une vie de paix et de dignité pour toutes et tous », a-t-elle cité.
Le Professeur Joseph Tsigbé, représentant le Président de l’Université de Lomé a expliqué pour sa part que « 75 ans après la déclaration universelle des droits de l’Homme, nous nous rendons compte de l’ampleur des défis à relever ce qui nécessite une approche transversale et multi acteur. Voilà pourquoi l’Université de Lomé dont la devise est la foi en l’avenir du genre humain a choisi d’apporter sa pierre à l’édification d’une société bâtie sur un système digne libre et juste pour tous et pour toutes ».
Le Coordonnateur Afrique du Centre pour les droits civils et politiques, André Kangni Afanou, a appelé à un engagement accru des différents acteurs de la société dans la lutte pour le respect des engagements pris dans la DUDH. Selon lui, la lutte pour l’effectivité des droits de l’Homme est une affaire de tous et encore plus celle des jeunes qui sont appelés à construire le monde de demain et à le léguer aux générations futures. « Pendant que nous célébrons les 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ma génération a le devoir de tenir la main, d’aider et d’outiller les jeunes à devenir des défenseurs des droits de l’Homme », a-t-il déclaré.
A travers un concept dénommé l’Académie de l’influence, le Centre accompagne 75 étudiants de l’Université de Lomé. « Ce processus permet à chaque étudiant d’identifier dans sa communauté un défi lié aux droits de l’Homme, d’arriver à aiguiser leur potentiel, de disposer de personnes ressources à même de les accompagner et d’avoir un fort impact sur le terrain », a-t-il indiqué. Ces jeunes produisent régulièrement des vidéos qu’ils utilisent comme support lors de leurs séances de sensibilisation. Deux de ces vidéos ont été projetées lors de la rencontre et traitent des thématiques des droits et environnement et des de l’implication de la jeunesse dans la mise en œuvre de la DUDH.
Lors des présentations qui ont suivi, le panel a échangé avec les étudiants sur les progrès enregistrés au Togo dans la mise en œuvre de la DUDH et les aspects à améliorer. Des étudiants sont revenus sur l’effectivité et la pertinence de la DUDH ainsi que son respect par les Etats partis. « Je voudrais savoir si la DUDH ne s’apparente pas à une arnaque », a questionné Koffi. Les discussions ont également porté sur le besoin d’adapter les droits de l’Homme au contexte africain, notamment pour les droits de troisième génération, les questions de la liberté sexuelle et des bonnes mœurs. « Je voudrais connaître la position de la DUDH sur le cas du Togo qui interdit l’homosexualité alors que la DUDH prône le mariage pour tous », est intervenue Cynthia.
« Il est important d’adapter la DUDH au contexte de chaque milieu », a expliqué Robert Kotchani, Représentant Régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme en Afrique de l'Ouest, tout en réitérant l’engagement du Système des Nations Unies auprès des jeunes. « Nous serons toujours là pour vous », a-t-il martelé.
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Histoire
30 octobre 2023
Journée des Nations Unies au Togo : les agences communient avec les commerçants du marché de Hédzranawoe
Pour marquer l’évènement, les agences présentes au Togo ont organisé une journée de sensibilisation grand public couplée de consultations foraines et de dépistages gratuits au grand marché de Hédzranawoe, à Lomé.
Placé sous le thème « santé et bien-être, moteurs de prospérité », le programme de la journée a consisté à plusieurs activités liées au secteur de la santé: don de sang, prise de tension artérielle, dépistage de l’hépatite B, du cancer du sein et du VIH Sida, sensibilisations sur le cancer du col de l’utérus… Plusieurs communications sur l’espacement des naissances l’importance de la déclaration des naissances; la scolarisation; les migrations…, ont également attiré les commerçantes et commerçants du marché et les riverains. En se déplaçant au marché, les Nations Unies ont voulu célébrer la paix et la cohésion vécu dans ce pôle d’échanges et de brassage qui participe à la croissance économique.
« Nous avons dédié notre célébration à la femme togolaise, à la mère. Cette femme qui se lève à 4h du matin et se couche à 3h du matin. La santé de ces braves femmes est très importante parce que dans la famille africaine, la femme constitue réellement le socle et c’est elle qui est à la fois au marché, à la cuisine. Et souvent elle n’a pas le temps de s’occuper de sa santé et de son bien-être », a expliqué Dr Fatoumata Binta Diallo, Coordonnatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies au Togo.
L’initiative a été vivement saluée par les autorités locales, les membres du comité de gestion du marché ainsi que les femmes du marché. Avec beaucoup d’émotion, la Présidente du comité de gestion du marché, Mme Adjabode Rabietou, a exprimé l’infinie gratitude des commerçantes et commerçants d’accueillir les Nations Unies dans leur marché. « Nous avons toujours pensé que les Nations Unies, c’est pour les grands. Et les grands sont venus chez nous. Donc nous sommes aussi des grands» a-t-elle déclarée toute émue, avant de «remercier les responsables du Système des Nations Unies au Togo pour avoir pensé à nous ».
Cynthia, la trentaine, est revendeuse de sandales dans le marché. Assise devant les cabines de l’ONUSIDA, elle attend son tour pour faire son test de l’hépatite B. Avec le sourire, elle confie « être très heureuse de consulter un médecin car ce n’est pas facile de trouver le temps et l’argent pour aller à l’hôpital même si j’aimerais bien le faire souvent ». Elle a émis le vœu que de telles initiatives se répètent.
Outre l’activité au marché, il est prévu dans le cadre de cette célébration une activité Ecojogging de sport et de nettoyage de la plage le samedi 27 octobre.
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Communiqué de presse
25 octobre 2024
Le Secrétaire général nomme Coumba D. Sow, originaire du Sénégal, en tant que Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo
Mme Coumba a 20 ans d'expérience dans les domaines du développement et de l'assistance humanitaire. Elle a précédemment occupé le poste de Représentante des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) au Rwanda et à Djibouti, ainsi que de Coordonnatrice des urgences et de la résilience pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, ainsi que d'autres postes de direction au sein de la FAO, notamment Responsable de l'Afrique au sein du bureau du Directeur général de la FAO.Elle a également de l’expérience en politique de développement agricole et rural en Afrique, en Asie et en Amérique latine.Elle est titulaire d'un master en gestion des politiques publiques de Sciences Po Paris, d'un diplôme de troisième cycle en économie agricole de l'Université de Londres et en agro-industrie de Montpellier.
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Communiqué de presse
25 octobre 2024
Tsévié accueille le 79ème anniversaire des Nations Unies
Cette activité de sensibilisation publique se tient le vendredi 25 octobre 2024 à la place du marché moderne de Tsévié avec pour thème : « Le Système des Nations Unies avec les communautés, pour le bien-être des générations actuelles et futures »Sont inscrits au programme de cette célébration ;Des consultations médicales (prise de poids, mesure de tension artérielle et de la glycémie, palpation des seins) ;L’offre de service de planification familiale avec l’ATBEF ;Le dépistage volontaire du VIH/SIDA et de l’hépatite B avec le Programme National de Lutte contre le sida ; Des sensibilisations sur le choléra, la dengue, l’hypertension artérielle, le diabète, la Mpox (variole du singe) ; L’enregistrement des naissances pour les élèves en classe de CM2 ; Une opération de don de sang avec le Centre National de Transfusion Sanguine ; La vaccination de routine pour les enfants de 0 à 5 ans. Il est également prévu des animations et jeux sur les stands avec de nombreux gadgets à gagner.En prélude à cette activité, le Coordonnatrice Résidente par intérim, procédera à la lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies sur les antennes de la TVT, le jeudi 24 octobre.La célébration sera également marquée par une activité de sport communautaire du staff des Nations Unies et la population de Tsévié le samedi 26 octobre 2024 à partir de 6h 30, au stade Dr Kaolo, à l’occasion de la journée nationale du sport.La Journée des Nations unies, célébrée le 24 octobre chaque année, offre l'occasion d'amplifier le programme commun du SNU et de réaffirmer les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies promulguée il y a de cela 79 ans.Ensemble, pour notre bien-être et celui des générations futures !Pour plus d'informations, veuillez contacter:Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Togo, Tel : (+228) 22 21 20 22 ;
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Communiqué de presse
18 juillet 2024
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Togo améliore les postes frontaliers à Pogno et Tamong afin de renforcer la sécurité des frontières
Cette collaboration s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » avec objectif principal de renforcer les capacités opérationnelles, techniques et sécuritaires des différentes frontières terrestres, d'accroître l'engagement des citoyens et de favoriser la coopération transfrontalière. La cérémonie de remise qui a eu lieu dans les locaux du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, a été présidée par le ministre de la Sécurité, en présence de l’ambassadeur d’Allemagne, du représentant de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique, de la cheffe de mission de OIM Togo, du directeur du Programme d’urgence pour la région des Savanes des médias et des représentants des partenaires de mise en œuvre du projet. Pour la circonstance, Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Col. Calixte Batossie Madjoulba a relevé que le Togo se trouve confronté à de menaces aussi diverses que persistantes, qui nécessitent une attention de toutes les instances et des efforts multisectoriels, “Les moyens logistiques mis à la disposition de notre ministère viennent à point nommé, pour répondre à un besoin réel et pressant. Cette acquisition s’inscrit en droite ligne des initiatives mises en œuvre par le gouvernement, afin de renforcer les moyens opérationnels des forces de sécurité. Grâce à ce matériel, nous serons équipés pour accomplir cette mission avec plus d'efficacité et professionnalisme.” a-t-il déclaré.A l'instar des autres pays de la sous-région, le Togo fait face aux défis existants et émergents en matière de sécurité aux frontières, notamment l'extrémisme violent, les urgences de santé publique et les crises humanitaires. Face à ces défis, l'OIM propose une approche holistique et intégrée de la gestion des frontières comme réponse avec des actions dans cinq domaines stratégiques, dont le renforcement d'infrastructures et l'équipement des frontières, le système interconnecté d’Information et d’Analyse des Données sur la Migration (MIDAS), la coopération transfrontalière, la gestion humanitaire des frontières et l'engagement des communautés frontalières. “Nous aspirons à ce que toutes les frontières terrestres du Togo soient équipées du Système Midas, afin de renforcer la lutte contre toutes formes de criminalité transnationale et de générer des données fiables pour guider les décisions gouvernementales. C'est pourquoi, nous avons mis en place ces projets, dans le but de renforcer les capacités opérationnelles, techniques et sécuritaires des différentes frontières, en accroissant l'engagement des citoyens à favoriser la coopération transfrontalière” a souligné Mme Fatou Ndiaye Diallo, cheffe de mission de OIM Togo.
L'ambassadeur d'Allemagne au Togo, M. Claudius Fischbac, a exprimé sa reconnaissance à l'OIM pour la mise en œuvre réussie de ces projets. Il a souligné que la remise de ces équipements représente une avancée significative dans les efforts visant à promouvoir l'engagement et la coopération avec les communautés frontalières.De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade des USA au Togo, M. Ronald Hawkins a également salué le travail de l'OIM et insisté sur l'importance de cette initiative pour renforcer les relations avec les communautés frontalières. Les projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » sont respectivement financés par la République fédérale d’Allemagne et les Etats Unis d’Amérique. Pour plus d’informations veuillez contacter : M. Etienne Banga ; Chef bureau OIM Togo : ebanga@iom.int
L'ambassadeur d'Allemagne au Togo, M. Claudius Fischbac, a exprimé sa reconnaissance à l'OIM pour la mise en œuvre réussie de ces projets. Il a souligné que la remise de ces équipements représente une avancée significative dans les efforts visant à promouvoir l'engagement et la coopération avec les communautés frontalières.De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade des USA au Togo, M. Ronald Hawkins a également salué le travail de l'OIM et insisté sur l'importance de cette initiative pour renforcer les relations avec les communautés frontalières. Les projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » sont respectivement financés par la République fédérale d’Allemagne et les Etats Unis d’Amérique. Pour plus d’informations veuillez contacter : M. Etienne Banga ; Chef bureau OIM Togo : ebanga@iom.int
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Communiqué de presse
08 février 2024
Accroître les possibilités pour les PME togolaises à travers le renforcement des capacités sur les achats responsables
● Le Forum des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais) est une initiative de l’UNOPS qui vise à diversifier les fournisseurs locaux avec lesquels l’UNOPS travaille et à s’assurer que ceux-ci reflètent et partagent les valeurs de l’UNOPS, notamment les achats responsables et le développement durable et inclusif.
● Plus de 40 entreprises locales, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, ont été invitées au UP Forum pour une formation sur les achats responsables et sur les outils nécessaires pour améliorer leurs compétences à répondre aux appels d’offres de l’UNOPS et du système des Nations Unies.
● Les entreprises auront également l'occasion d'aborder leurs défis financiers et d'explorer des solutions avec des banques locales qui sont des partenaires de l'UNOPS dans le pays.
Le 8 février 2024, Lomé, Togo - En tant que ressource centrale des Nations unies pour les achats, l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets) vise à soutenir les économies locales en travaillant avec des fournisseurs locaux, ce qui peut également contribuer à réduire l'impact sur l'environnement en diminuant les émissions de carbone. Afin de diversifier les fournisseurs locaux et renforcer leurs capacités sur les achats responsables, l’UNOPS en 2016 a lancé un programme des Forums des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais).
Le Togo a été choisi pour le deuxième UP Forum en Afrique de l’Ouest francophone, suite à l’expansion des activités d’achats de l’UNOPS dans le pays depuis son premier projet d’achat en 2017. Avec des partenaires tels que le Ministère de la Santé et la Banque Mondiale, l’UNOPS met en oeuvre des projets d’achats d’une valeur totale de 40 millions de dollars qui nécessite une forte collaboration avec les fournisseurs locaux.
L'UNOPS a constaté depuis sa première activité au Togo en 2017 que les entreprises locales ne répondaient pas correctement aux appels d'offres. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé d'introduire ce forum ici au Togo, afin d'en apprendre davantage sur les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises, et de renforcer les capacités des PME en matière des achats responsables, qui est l'un des critères les plus importants pour devenir un fournisseur de l'UNOPS
a souligné Bernadette Diouf, Représentante de bureau pays de l'UNOPS au Togo.
Prévu sur deux jours, le forum a invité plus de 40 entreprises togolaises, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, à promouvoir la diversité des fournisseurs et l'inclusion dans les appels d'offres de l'UNOPS.
Les travaux de ce forum sont une occasion pour le Togo de mieux découvrir les opportunités de travailler avec l’UNOPS. Les attentes des participants sont donc grandes au regard des différents sujets au programme
a souligné Mawunyo Zigan, Représentant du ministère de la Santé lors de la cérémonie d’ouverture.
Le premier jour, un panel de discussion technique a été organisé sur le rôle des achats responsables pour un développement résilient, inclusif et le développement économique local au Togo. Les coordonnateurs de projets du ministère de la Santé, spécialisés dans les achats durables et le Directeur de la Fédération des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH) ont pris part au panel pour partager leurs expériences et leurs points de vue sur le sujet.
Une session de formation pour les fournisseurs suivra jusqu'au 9 février sur les plateformes d'appels d'offres en ligne utilisées par l'UNOPS et d'autres agences des Nations Unies, et sur les étapes à suivre pour soumettre des offres de qualité sur ces plateformes.
En plus d’améliorer les connaissances de fournisseurs diversifiés concernant les activités d’achats de l’UNOPS, le Forum invitera également des banques locales telles que Orabank et Ecobank à aborder les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises et à explorer les solutions financières disponibles.
Ce forum permettra de créer des réseaux formels et informels entre les entreprises et les institutions participantes afin de tirer profit des opportunités émergentes. Et à long terme, il permettra à une plus grande diversité de fournisseurs compétents de répondre aux critères techniques des appels d'offres, ce qui favorisera la mise en oeuvre réussie des projets de l'UNOPS, et stimulera l'économie locale au Togo.
Remarques à l’intention des équipes de rédaction
Coordonnées pour la presse : Pour toute demande ou pour organiser un entretien avec l’une des personnes à l’origine de ce rapport, veuillez communiquer avec Juyoung LEE à l’adresse juyoungl@unops.org.
À propos de l’UNOPS
La mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et à parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus : www.unops.org/fr
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Communiqué de presse
21 juillet 2023
DIX ECHOGRAPHES POUR SAUVER LA VIE DES FEMMES ET DES NOUVEAUX NES
Lomé, le 20 juillet 2023 : Dix échographes de nouvelle génération d’une valeur d’environ 84 millions de francs CFA ont été offerts hier par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins.
Cette cérémonie de remise, présidée par Mme Binta Sanneh, Représentante résidente du PNUD, s’est déroulée en présence de Dr Apetsianyi Josée, Directrice Générale des Etudes, de la Planification et de l'Information Sanitaire représentant son ministre de tutelle, ainsi que de la Coordinatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies (SNU)et représentante de l’OMS au Togo, Dr Binta Diallo.
"L’appui au secteur de la santé constitue une thématique importante pour le soutien aux populations, surtout les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées. Cela implique que l’offre de services de santé de base de qualité soit disponible et accessible à tous."
a déclaré Mme Sanneh.
Selon cette dernière, l’objectif visé par cet appui du PNUD est de " renforcer la capacité des formations sanitaires dans le diagnostic et la prise en charge des femmes par l’amélioration des résultats de la morbidité et de la mortalité des femmes et de nouveau-nés admis en gynécologie et en obstétrique".
Pour sa part, l’envoyée du ministre, Dr Apetsianyi Josée s’est réjoui de ce nouvel appui et a témoignée la gratitude du gouvernement au PNUD. " Cet appui, totalement en lien avec les objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, s’inscrit dans la droite ligne des priorités du gouvernement et dans la politique de santé pour tous pour une couverture sanitaire universelle et pour le bien-être de nos populations" a-t-elle affirmé.
La Coordonnatrice résidente par intérim du SNU, Dr Diallo a de son côté salué les multiples actions du PNUD dans le domaine de la santé au Togo. " C’est la première fois en 19 ans de carrière que je vois le PNUD pleinement engagé dans le système de santé de façon infaillible et surtout dans des domaines pointus les plus difficiles tels que les infrastructures" a-t-elle expliqué.
Depuis 2019 en effet, le PNUD s’est lancé dans un vaste programme dénommé projet Impact Communautaire. Ses interventions dans le domaine de la santé ont permis de renforcer les infrastructures sanitaires (la construction et la réhabilitation de formations sanitaires à Gbowoule (Haho 2), Awandjélo (Kozah 3), Bè-Kpota (Golfe 1) rendant accessible les soins de santé à plus de 429 556 personnes vulnérables ; améliorer le plateau technique en milieu hospitalier par des équipements médico-techniques modernes aux urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio, améliorant ainsi la capacité d’accueil du service de 18 à 30 lits, l’équipement du bloc opératoire de gynéco-obstétrique du CHU Campus, etc.
Les projets de santé d’impact au niveau communautaire ont également été renforcés comme les consultations foraines, les soins bucco-dentaires de proximité en milieu rural dans les préfectures de Mô, Wawa, Otis sud, Est_mono, keran et Kpendjal à plus de 7000 personnes vulnérables (dont 52% de femmes).
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