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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
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31 janvier 2024
Le voyage de Valentine : le PAM nourrit les rêves des écoliers
Des ambitions malgré l’insécurité alimentaire
A L'EPP Adelo, Valentine et ses amis apprennent les bases de la lecture, de l'écriture et des sciences, guidés par des enseignants dévoués qui, malgré des ressources limitées, s'efforcent de nourrir la curiosité intellectuelle des élèves. Les journées de Valentine commencent tôt, lorsque le soleil africain éclaire le ciel. Elle aide d’abord aux travaux ménagers avant de se rendre à l'école en empruntant des chemins poussiéreux bordés d'arbres majestueux et de petites maisons en terre, symboles d'une vie communautaire simple mais riche.
Interrogée sur ses objectifs, Valentine déclare fièrement :
L'école est là où mon avenir prend forme. J'ai espoir que l'éducation apporte beaucoup de changements dans ma vie. Chaque jour à l'école est une nouvelle page dans mon histoire.
Chaque jour à l'EPP Adelo célèbre la résilience, l'apprentissage et le pouvoir transformateur de l'éducation dans un village africain.
Valentine est enthousiaste et vive d’esprit. Elle rêve un jour de piloter les minuscules objets qui volent dans le ciel: les avions. Mais la vie n'est pas toujours facile pour elle et sa famille. Elle est obligée de lutter constamment contre la faim et une situation socio-économique très difficile. "Avoir un repas quotidien est un défi constant. C'est un luxe que nous ne pouvons-nous permettre régulièrement", explique Akoua, sa belle-mère, le regard plein d’angoisse.
Dans une région en proie à l'insécurité alimentaire, la famille de Valentine comme beaucoup d’autres, peine à avoir les 3 repas quotidiens. La pâte de maïs accompagnée d’une délicieuse sauce gombo, le plat préféré de Valentine, est un luxe.
Le PAM nourrit les ambitions
En réponse à la crise alimentaire dans certaines régions du Togo, le PAM, en collaboration avec ses partenaires, a lancé en mai 2023, le projet pilote d’alimentation scolaire basée sur la production locale (ASPL). L'EPP Adelo figure parmi les 50 écoles de la région des Savanes et de Kara, bénéficiaires de cette phase pilote.
L'implication du PAM à l'EPP Adelo a apporté des changements significatifs dans la vie de Valentine. Désormais, elle reçoit un repas chaud et nutritif à l'école chaque jour. Ce repas n'est pas seulement une source de nutrition, mais également une source de motivation. Le repas fournit à Valentine l'énergie nécessaire pour se concentrer en classe et poursuivre son rêve de devenir pilote. Grâce aux repas chauds servis chaque midi, les élèves n'ont plus besoin de rentrer chez eux pour le déjeuner, ce qui leur donne plus de temps pour étudier et se détendre. Le jardin de l'école, également soutenu par le PAM, ajoute une dimension pratique à l'éducation de Valentine en lui enseignant les bases de l'agriculture.
L'EPP Adelo, bien qu'étant une école de village ordinaire, émerge comme un symbole de résilience face à l'adversité. Le bâtiment en terre cuite et le toit de chaume, en harmonie avec la nature, voient maintenant beaucoup plus de rires à l'intérieur de leurs murs. L'école, soutenue par le PAM, n'enseigne plus seulement le savoir. Elle sert désormais de refuge où les rêves sont nourris malgré des ressources limitées.
Les bancs en bois usés et les cahiers de Valentine racontent une histoire de détermination contre vents et marées. Au milieu des défis économiques et des dures réalités de la vie dans un village togolais, l'EPP Adelo devient un sanctuaire où l'éducation combat la faim. Soulignant l'impact transformateur du programme de cantines scolaires de proximité, Debataba Badjiba, le directeur de l'EPP Adelo, déclare : "L'introduction du programme d'alimentation scolaire basée sur la production locale par le PAM a été un changement radical pour l'EPP Adelo. Il ne s'agit pas seulement de fournir des repas; il s'agit de créer une atmosphère où les élèves peuvent se concentrer sur leurs études sans la constante préoccupation de la faim ». Il ajoute que:
les avantages du programme de cantines scolaires de proximité vont au-delà des estomacs pleins; il améliore la concentration, favorise l'assiduité et contribue à un environnement d'apprentissage globalement positif.
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Histoire
12 décembre 2023
Togo: les Nations Unies ont célébré les 75 ans de la DUDH avec l’Université de Lomé
La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) a 75 ans cette année. Pour marquer l’évènement, l’Université de Lomé, en collaboration avec le Centre pour les droits civils et politiques bureau Afrique, le Centre d’Information des Nations Unies au Togo et le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, a organisé le 05 décembre, un forum d’échanges et de sensibilisation avec ses étudiants. Ce fut l’occasion pour les différents intervenants de dresser un bilan du parcours de la DUDH et d’évaluer les défis à relever pour l’avenir en Afrique, le continent qui compte actuellement le plus de jeunes. Les discussions qui ont tourné autour du thème de la célébration « Honorons la promesse de liberté, d’égalité et de justice pour tous » ont permis aux jeunes participants d’exprimer leurs inquiétudes et espoirs.
A l’ouverture des travaux, Dr Fatoumata Diallo, Coordonnatrice Résidente par intérim du Système des Nations Unies au Togo, a rappelé les mots du Secrétaire général Antonio Guterres, à l’occasion de cette célébration. « La déclaration Universelle des droits de l’homme est une feuille de route qui doit nous permettre de mettre fin aux guerres, de surmonter les divisions et de promouvoir une vie de paix et de dignité pour toutes et tous », a-t-elle cité.
Le Professeur Joseph Tsigbé, représentant le Président de l’Université de Lomé a expliqué pour sa part que « 75 ans après la déclaration universelle des droits de l’Homme, nous nous rendons compte de l’ampleur des défis à relever ce qui nécessite une approche transversale et multi acteur. Voilà pourquoi l’Université de Lomé dont la devise est la foi en l’avenir du genre humain a choisi d’apporter sa pierre à l’édification d’une société bâtie sur un système digne libre et juste pour tous et pour toutes ».
Le Coordonnateur Afrique du Centre pour les droits civils et politiques, André Kangni Afanou, a appelé à un engagement accru des différents acteurs de la société dans la lutte pour le respect des engagements pris dans la DUDH. Selon lui, la lutte pour l’effectivité des droits de l’Homme est une affaire de tous et encore plus celle des jeunes qui sont appelés à construire le monde de demain et à le léguer aux générations futures. « Pendant que nous célébrons les 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ma génération a le devoir de tenir la main, d’aider et d’outiller les jeunes à devenir des défenseurs des droits de l’Homme », a-t-il déclaré.
A travers un concept dénommé l’Académie de l’influence, le Centre accompagne 75 étudiants de l’Université de Lomé. « Ce processus permet à chaque étudiant d’identifier dans sa communauté un défi lié aux droits de l’Homme, d’arriver à aiguiser leur potentiel, de disposer de personnes ressources à même de les accompagner et d’avoir un fort impact sur le terrain », a-t-il indiqué. Ces jeunes produisent régulièrement des vidéos qu’ils utilisent comme support lors de leurs séances de sensibilisation. Deux de ces vidéos ont été projetées lors de la rencontre et traitent des thématiques des droits et environnement et des de l’implication de la jeunesse dans la mise en œuvre de la DUDH.
Lors des présentations qui ont suivi, le panel a échangé avec les étudiants sur les progrès enregistrés au Togo dans la mise en œuvre de la DUDH et les aspects à améliorer. Des étudiants sont revenus sur l’effectivité et la pertinence de la DUDH ainsi que son respect par les Etats partis. « Je voudrais savoir si la DUDH ne s’apparente pas à une arnaque », a questionné Koffi. Les discussions ont également porté sur le besoin d’adapter les droits de l’Homme au contexte africain, notamment pour les droits de troisième génération, les questions de la liberté sexuelle et des bonnes mœurs. « Je voudrais connaître la position de la DUDH sur le cas du Togo qui interdit l’homosexualité alors que la DUDH prône le mariage pour tous », est intervenue Cynthia.
« Il est important d’adapter la DUDH au contexte de chaque milieu », a expliqué Robert Kotchani, Représentant Régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme en Afrique de l'Ouest, tout en réitérant l’engagement du Système des Nations Unies auprès des jeunes. « Nous serons toujours là pour vous », a-t-il martelé.
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30 octobre 2023
Journée des Nations Unies au Togo : les agences communient avec les commerçants du marché de Hédzranawoe
Pour marquer l’évènement, les agences présentes au Togo ont organisé une journée de sensibilisation grand public couplée de consultations foraines et de dépistages gratuits au grand marché de Hédzranawoe, à Lomé.
Placé sous le thème « santé et bien-être, moteurs de prospérité », le programme de la journée a consisté à plusieurs activités liées au secteur de la santé: don de sang, prise de tension artérielle, dépistage de l’hépatite B, du cancer du sein et du VIH Sida, sensibilisations sur le cancer du col de l’utérus… Plusieurs communications sur l’espacement des naissances l’importance de la déclaration des naissances; la scolarisation; les migrations…, ont également attiré les commerçantes et commerçants du marché et les riverains. En se déplaçant au marché, les Nations Unies ont voulu célébrer la paix et la cohésion vécu dans ce pôle d’échanges et de brassage qui participe à la croissance économique.
« Nous avons dédié notre célébration à la femme togolaise, à la mère. Cette femme qui se lève à 4h du matin et se couche à 3h du matin. La santé de ces braves femmes est très importante parce que dans la famille africaine, la femme constitue réellement le socle et c’est elle qui est à la fois au marché, à la cuisine. Et souvent elle n’a pas le temps de s’occuper de sa santé et de son bien-être », a expliqué Dr Fatoumata Binta Diallo, Coordonnatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies au Togo.
L’initiative a été vivement saluée par les autorités locales, les membres du comité de gestion du marché ainsi que les femmes du marché. Avec beaucoup d’émotion, la Présidente du comité de gestion du marché, Mme Adjabode Rabietou, a exprimé l’infinie gratitude des commerçantes et commerçants d’accueillir les Nations Unies dans leur marché. « Nous avons toujours pensé que les Nations Unies, c’est pour les grands. Et les grands sont venus chez nous. Donc nous sommes aussi des grands» a-t-elle déclarée toute émue, avant de «remercier les responsables du Système des Nations Unies au Togo pour avoir pensé à nous ».
Cynthia, la trentaine, est revendeuse de sandales dans le marché. Assise devant les cabines de l’ONUSIDA, elle attend son tour pour faire son test de l’hépatite B. Avec le sourire, elle confie « être très heureuse de consulter un médecin car ce n’est pas facile de trouver le temps et l’argent pour aller à l’hôpital même si j’aimerais bien le faire souvent ». Elle a émis le vœu que de telles initiatives se répètent.
Outre l’activité au marché, il est prévu dans le cadre de cette célébration une activité Ecojogging de sport et de nettoyage de la plage le samedi 27 octobre.
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12 octobre 2023
Inclusion sociale: l’UNFPA accompagne l’Association des Sourds du Togo
432 millions d’adultes et 34 millions d’enfants ont besoin de services de réadaptation. Les personnes malentendantes sont atteintes d’une perte d’audition moyenne à sévère. Elles communiquent généralement par la parole et peuvent bénéficier du recours à des aides auditives, à des implants cochléaires ou d’autres dispositifs d’aide à l’audition ainsi qu’au sous-titrage.
Les personnes sourdes quant à elles, souffrent généralement d’une perte d’audition profonde. Elles n’entendent plus ou pratiquement plus. Elles communiquent généralement par la langue des signes.
La déficience auditive peut être due à des causes génétiques, à des complications à la naissance, à certaines maladies infectieuses, à des infections chroniques de l’oreille, à l’exposition à des sons forts, aux médicaments ototoxiques ou au vieillissement.
La communication reste un grand défi pour les personnes vivant avec une déficience auditive. Les médecins par exemple ont souvent du mal à échanger avec les patientes sourdes ou malentendantes car ne pratiquant pas la langue des signes. Beaucoup d’informations utiles se perdent dans ce blocage.
L’UNFPA aux côtés des jeunes filles et femmes sourdes
Au Togo, des milliers de personnes vivent avec un handicap auditif au nombre desquelles de nombreuses femmes et filles. Le Fond des Nations Unies pour le Population (UNFPA) accompagne l’Association des Sourds du Togo (AST) dans la prise en charge des besoins sexospécifiques de ses membres. Ainsi, le 30 septembre 2023, l’AST a organisé une sensibilisation sur la santé sexuelle et de la reproduction et l’hygiène menstruelle.
La sensibilisation a eu lieu dans les locaux de l’école Ephatha, la plus grande école pour les enfants vivant avec un handicap auditif au Togo. Elle s’inscrit dans le cadre de la semaine internationale des sourds (dernière semaine du mois de septembre). Environ 200 jeunes filles et femmes sourdes et malentendantes ont pris part à l’activité.
« Dans le cadre de cette célébration de la semaine internationale des sourds, nous avons voulu sensibiliser les jeunes filles et femmes sur la santé sexuelle, reproductive et l’hygiène menstruelle car nous avons constaté qu’elles rencontrent beaucoup de difficultés pour s’informer sur ses sujets », mentionne Mme Patsoh-Amouzou Abla Kodanin, Présidente de l’AST.
« C’est une opportunité pour ces jeunes filles et femmes sourdes et malentendantes de pouvoir comprendre le message et se protéger », explique Mme Afeli Abra, chargée de programme Santé de la Reproduction à l’UNFPA, qui ajoute que « l’objectif de cette activité est de–ne laissez personne de coté-. Les activités traditionnelles ne touchent pas toutes les cibles, notamment les personnes vivant avec handicap».
Yayra Senyedzi, la quarantaine, patronne couturière et participante affirme tout sourire avec son enfant dans les bras que « par la sensibilisation de ce matin, on a beaucoup appris sur l’hygiène menstruelle et les cycles des règles qui durent entre 21 et 35 jours ».
Atsoupui Amegashie, jeune fille de 16 ans, élève en classe de CE2 vivant avec un polyhandicap auditif et moteur, a également pris part à l’activité. Elle dit avoir « appris qu’il faut connaitre son corps et son cycle menstruel car ça permet d’éviter les problèmes de grossesse ».
L’Association des Sourds du Togo existe depuis 1992. Elle mène des activités de plaidoyer, d’éducation, de formation et de lobbying auprès des partenaires afin de contribuer à l’épanouissement des personnes sourdes à tous les niveaux. Sur le plan national, elle est membre de La Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH). Sur le plan international, elle est affiliée, comme plus de 100 autres associations à travers le monde, à la Fédération Mondiale des Sourds. La Fédération Mondiale des Sourds, créée en septembre 1951, traite des droits de la communauté sourde en collaboration avec l’Organisations des Nations Unies et ses agences spécialisées.
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18 juillet 2023
Au Togo, les Nations Unies soutiennent l’inclusion du handicap
Selon le Rapport mondial sur l’équité en santé pour les personnes handicapées publié le 02 décembre 2022, 1,3 milliard de personnes (soit 1 personne sur 6) vivent avec un handicap important dans le monde. Au Togo, la population des personnes handicapées est estimée à 614.500 personnes. Les personnes handicapées sont la plupart du temps privées d’éducation, de travail, de loisirs. Elles subissent une sorte d’exclusion sociale, conséquence de la précarité de la situation financière ou matérielle dans laquelle elles peuvent être plongées.
Face à ces défis d’inclusion, il est important de créer les conditions de la participation pleine et entière des personnes vivant avec handicap dans tous les aspects de la vie sociale. Au niveau juridique, le Togo a ratifié en mars 2011, la Convention relative aux droits des personnes handicapée. Cette Convention réaffirme le caractère universel, indivisible, interdépendant et indissociable de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales et la nécessité d’en garantir la pleine jouissance aux personnes handicapées, sans discrimination. Au niveau politique, le gouvernement a inscrit le handicap dans ses actions prioritaires et déploie diverses initiatives dans ce sens, notamment à travers la « Feuille de route gouvernementale 2020 - 2025 ». Aux côtés du gouvernement, les agences du système des Nations Unies apportent également leur pierre à l’édification d’une société plus juste et inclusive à l’égard des personnes en situation de handicap.
L’école formelle inclusive pour tous les enfants, y compris ceux vivant avec handicap
L’éducation inclusive fait un lien entre l’éducation ordinaire accessible à tous et l’éducation spécialisée répondant aux besoins spécifiques des enfants vivant avec handicap. Son esprit est de maximiser les interactions entre les enfants handicapés et les autres enfants en les réunissant tous ensemble dans une école ordinaire afin d’optimiser l’environnement d’apprentissage des élèves sur la base de l’équité. Les écoles ordinaires à orientation inclusive sont l’un des moyens les plus efficaces de réaliser l'éducation pour tous (ODD 4) en luttant contre la discrimination en matière d’éducation, en créant des communautés accueillantes dans une société inclusive.
L’UNICEF et le ministère de l’Education mettent en œuvre le modèle d’éducation inclusive dans les inspections de Kpendjal et de l’Oti nord au profit d’environ 130 enfants handicapés identifiés et insérés dans les écoles primaires formelles. Le modèle est basé sur le système d’itinérance d’enseignants formés par type de déficience pour venir en appui pédagogique aux enseignants accueillant des enfants handicapés dans leur classe. A ce titre, 179 enseignants ont été formés aux spécialités dont 73 enseignants pour la déficience intellectuelle, 69 enseignants pour la déficience auditive et la langue des signes et 37 enseignants pour la déficience visuelle et le braille.
A Bafilo dans la préfecture d’Assoli, M. Adja-Koade Ata Amen, Chef Inspection des Enseignements Préscolaires et Primaires d’Assoli explique que « l’appui des enseignants itinérants formés dans les différentes formes de déficience permet d’accompagner les enfants en situation de handicap et de renforcer le champ d’apprentissage de tous les élèves. Cet appui a permis aux enfants d’apprendre la langue des signes, le braille et beaucoup de bonnes manières ». « Nous avons cette année, un enfant sourd-muet qui passera son CEPD grâce à cet accompagnement. L’appui a permis la hausse du taux de scolarisation », ajoute-t-il fièrement. L’élève qui a brillamment réussi à l’examen prouve l’efficacité de ce programme.
M. Pidiwana Essowè, formé sur la déficience auditive et la surdité décrit sa mission :
« J’apporte mon appui aux enseignants qui ont un ou des enfants malentendants ou sourd-muet dans leurs classes. Je leur enseigne le langage des signes pour qu’ils puissent l’enseigner à leur tour aux enfants, facilitant ainsi la communication et les interactions ».
« Moi j’ai été formé sur les handicap physique et mental. J’appuie les autres enseignants pour qu’ils intègrent les bonnes mesures à prendre face à un élève vivant avec ces handicaps », commente Kpelafia, un autre enseignant itinérant. « C’est très difficile pour les enfants à mobilité réduite. Les bâtiments ne sont pas accessibles. Il n’y a pas de rampes, souvent ce sont des escaliers », précise-t-il.
Selon les données de la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH) en cours d’actualisation, le Togo compte 13,282 enfants handicapés et seulement 54% de ces enfants sont allés à l’école. En termes d’éducation au Togo, depuis 2013, le Plan Sectoriel de l’Education intègre l’éducation inclusive (en particulier la langue des signes et le braille pour répondre aux besoins de enfants vivant avec un handicap sensoriel) dans la formation des enseignants pour prendre en compte les besoins spécifiques des enfants handicapés.
Des opportunités socioéconomiques et scolaires pour les personnes atteintes d’albinisme
En plus des handicap physiques et sensoriels, l’albinisme est une maladie qui se traduit par une insuffisance ou un défaut de production de mélanine, pigment biologique foncé responsable de la couleur de la peau, des cheveux et des yeux. Les personnes atteintes d’albinisme sont intolérantes à la lumière vive et subissent une déficience visuelle, souvent grave. Elles subissent de fortes discriminations, liées à des croyances ou des superstitions, ce qui accentue le phénomène d'exclusion sociale.
La prévalence de l’albinisme varie dans le monde. Les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) oscillent entre 1 cas sur 5,000 et 1 cas sur 15,000 en Afrique subsaharienne. On compte environ 1.000 personnes concernées au Togo.
Au Togo, la cause des personnes atteintes d’albinisme est portée par l’Association Nationale des personnes atteintes d’Albinisme au Togo (ANAT) créée depuis 2012. L’ANAT lutte pour l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec albinisme au Togo à travers la promotion et la protection de leurs droits. Pour l’inclusion des personnes atteintes d’albinisme, le PNUD accompagne étroitement les actions de l’association.
Abla, 15 ans, est élève en classe de 5ème. Elle vit dans le village d’Akparé, à quelques kilomètres de la ville d’Atakpamé. Elle est dotée d’excellentes capacités intellectuelles. Mais, atteinte d’albinisme, elle souffre de déficience visuelle prononcée, surtout à l’heure où le soleil est au zénith, l’empêchant ainsi de suivre parfaitement les cours. Pour l’accompagner dans son parcours scolaire, elle a bénéficié de verres médicaux adaptés à son handicap à la suite d’une consultation spécialisée auprès d’un ophtalmologiste. « Avec les verres c’est mieux », nous explique-t-elle avec le sourire. Abla a de la chance car Modukpè, sa grande sœur de 18 ans souffrant également d’albinisme, a dû abandonner les études, faute de voir correctement au tableau.
Emiline Douamegnon, est hyper occupée dans sa boutique à Atakpamé. Entre le nettoyage et l’achalandage des étagères, la jeune femme de 26 ans doit continuellement s’arrêter pour servir les clients qui ne cessent de demander des marchandises. Atteinte d’albinisme, Emeline a dû comme beaucoup d’autres, abandonner les études en raison des difficultés visuelles liées à l’intolérance de la lumière. Avec sa boutique d’alimentation générale, Emiline se sent aujourd’hui valorisée et incluse dans la société. « Ma boutique me permet d’être respectée. Les gens viennent acheter les marchandises et me respectent. Avant je faisais du commerce mais avec le manque de moyens pour me lancer vraiment ce n’était pas facile. Avec cette aide, tout est beaucoup plus facile car je me suis approvisionnée en toutes sortes de marchandises », nous explique-t-elle, toute joyeuse.
Abla et Emiline, comme beaucoup d’autres personnes atteintes d’albinisme à Lomé, Atakpamé et Kpalimé, ont bénéficié d’un appui à l’insertion socioéconomique et scolaire du PNUD à travers l’ANAT afin de promouvoir l’éducation des enfants et des jeunes vivant avec l’albinisme, améliorer la prévention et le traitement des maladies cutanées et oculaires des personnes atteintes d’albinisme, et améliorer leur insertion socioéconomique.
N’oublions pas les personnes du troisième âge
L’un des handicaps les plus inévitables est l’âge. Les difficultés et les incapacités surviennent de façon naturelle. Selon l’OMS « le déficit auditif, la cataracte et les défauts de réfraction, les lombalgies et cervicalgies, l’arthrose, la bronchopneumopathie chronique obstructive, le diabète, la dépression et la démence sont des problèmes de santé courants chez les personnes âgées ».
Selon le rapport sur l’état de la population 2023, 5% de la population togolaise aurait 65 ans et plus. Pour accompagner la sécurité du vieillissement de la population, le gouvernement, en plus de la protection accordée dans le cadre du code des personnes et de la famille, met en œuvre divers mécanismes dont la pension de retraite et de veuvage, la couverture maladie universelle, la réduction de frais de soins de santé à travers les services sociaux près les hôpitaux, l’assistance en vivres et non vivres aux personnes âgées démunies, à travers notamment le mécanisme Novissi, lors de la crise du COVID-19.
En soutien au gouvernement, le système des Nations Unies, à travers le PNUD, intervient dans les régions de la Kara et Centrale, en collaboration avec l’Association Nos Années de vie (ANAVIE) pour que le vieillissement ne soit plus source de tous les maux. « Je rencontrais des difficultés à voir. J’étais allé en consultation où on m’a dit qu’il me faudrait des verres mais je n’avais pas de moyens. J’ai donc continué ma vie comme cela jusqu’au jour où j’ai appris qu’il y avait une action médicale gratuite pour les personnes âgées. Je me suis inscrite et j’ai suivi le processus. Aujourd’hui j’ai mes verres médicaux et j’arrive à voir et à lire correctement » explique avec le sourire Mme Lami Ouro-Koura, la soixantaine, résidant à Kpangalam dans la ville de Sokodé. Pour prouver ses dire, elle sort fièrement ses lunettes, les porte et se met à lire à haute voix.
M. Kpegouni, presque la soixantaine, agent volontaire à l’état-civil de Kadambara à Sokodé, a aussi reçu des lunettes médicales et s’en réjouit car ça
« m’aide à poursuivre mon activité à l’état civil, notamment lire et remplir les registres ».
Ces actions médicales gratuites sont couplées avec des séances de sensibilisation sur le troisième âge et contre la maltraitance faite aux personnes âgées.
Par ailleurs, dans le cadre de la décennie pour le vieillissement en bonne santé, l’OMS appelle régulièrement les personnes âgées à prendre en main leur santé en participant notamment aux journées nationales du sport initiées par le gouvernement togolais et qui se tiennent tous les derniers samedis du mois sur l’ensemble du territoire.
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25 mars 2024
Journée internationale des femmes: Les Nations Unies marquent l’évènement
Pour marquer l’évènement, l’équipe pays du Système des Nations Unies au Togo a organisé une séance d’échange sur le thème “Stratégie d’égalité Femmes-Homme au sein du système des Nations Unies à l’horizon 2030, progrès et défis au Togo”. L’objectif était d’offrir un espace de dialogue aux membres du personnel pour réfléchir sur le chemin parcouru par les femmes au sein de l’institution et identifier les obstacles à une évolution rapide des femmes. En effet, d’après une analyse multidimensionnelle sur la prise en compte du genre par les Nations Unies dans les pays, aussi bien au niveau programmatique qu’en ce qui concerne le personnel et les opérations (gender SWOT), conduite en 2023, les femmes représentent seulement 32% du personnel des Nations Unies. Ce pourcentage est bien loin de l’objectif 50-50 visé par le Secrétaire général. Il s’agit pour l’équipe pays de répertorier les goulots d’étranglement qui ralentissent l’atteinte de cet objectif.Partageant son expérience personnelle, Mme Vossah, ancienne chargée de programme à l’UNICEF à la retraite, a mis l’accent sur les contraintes liées à la maternité. “J’ai rejoint l’UNICEF à 30 ans, avant mon mariage et la naissance de mes enfants. La difficulté s’est posée lorsque mes enfants étaient en bas âge et qu’il fallait partir sur le terrain”. Se souvient-elle. Elle a cependant clarifié que le système met en place des conditions et outils pour accompagner les femmes. J’ai ainsi découvert que je pouvais voyager avec le nourrisson et un accompagnateur. J’ai adopté cette option et ça m’a permis de continuer à assurer mes missions. Elle a ensuite exhorté ses “jeunes sœurs à s’informer sur les dispositions particulières existantes pour concilier la vie de famille avec la carrière car”, conclut-elle, “être femme ne devrait pas être un frein à nos ambitions”. Mlle Françoise Dametougli, volontaire des Nations Unies au PNUD a remercié son aînée pour son témoignage rassurant qui permet de ne pas désespérer dans un contexte où, avoue-t-elle, “la charge de travail met souvent sous pression et l’on se demande s’il est possible de concilier la vie privée avec cette vie professionnelle si chargée”. Elle conclut, optimiste, que les femmes au sein du système arrivent à le faire et ça encourage. L’essentiel est d’avoir le soutien des hommes à nos côtés. Sylvio Combey de l’équipe de communication d’UNICEF a donc invité les hommes à épauler leurs collègues féminins et à ne pas voir dans leur condition de femme un frein, mais plutôt un atout. Le soutien des hommes, qu’ils soient parents, frères, époux ou collègues, est effectivement un élément essentiel dans l’épanouissement des femmes car elles ont un potentiel indéniable dans tous les domaines, a-t-il ajoutéBarbara Laurenceau, Représentante résidente de l’UNFPA et Présidente du groupe de résultats genre et droits humains s’est “réjouie de ces échanges ouverts” et pense que “de tels échanges sont à renouveler pour apprécier le chemin parcouru et comprendre quels leviers activer afin d’atteindre la parité genre au sein du Système des Nations Unies au Togo”.
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06 mars 2024
Le SNU et le Programme VNU renforcent les capacités des VNU sur le Handicap
Le 1er Mars 2024, le Système des Nations Unies (SNU) pour le Développement au Togo et le Programme de Volontariat des Nations Unies (VNU) ont organisé à Lomé, une session de renforcement des connaissances des Volontaires des Nations Unies sur leur rôle dans la lutte pour une société juste et inclusive pour les personnes handicapées. Agir pour l’inclusion du handicap avec les personnes handicapéesAu cours de la session, les VNU ont fait le voyage en tant que personnes apparemment non handicapées vers le monde inconnu ou méconnu qu’est celui des personnes handicapées. Ce voyage riche en découverte a permis aux Volontaires de réaffirmer leur engagement à agir en faveur de l’inclusion du handicap pour un monde plus juste et égalitaire.L’atteinte effective des ODD passe par l’inclusion de toutes les personnes à risque d’être laissées pour compte, y compris les personnes vivant avec handicap. Pour y parvenir, le Système des Nations Unies travaille a créé avec la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH), un cadre de collaboration pour une meilleure prise en compte du handicap dans les programmes.La FETAPH a sensibilisé en 2023, l'ensemble des agences sur le handicap et participe à la planification des réalisations stratégiques entre le SNU et le gouvernement togolais,explique avec enthousiasme M. Akakpo-Numado Enyonam Azakpo, Président de la FETAPH.Selon M. Analene, Coordonnateur Inclusion au Ministère de l’Action Sociale, « le handicap n’est pas la situation ou la déficience que l’on vit mais le regard et les obstacles que la société crée et qui ne permettent pas aux personnes handicapées de participer à la vie sociale sur la base de l’égalité avec les autres ». C’est pourquoi « nous devons vraiment œuvrer à ce que toutes les barrières institutionnelles et législatives soient levées afin de permettre aux personnes handicapées, quel que soit leur type de handicap, de pouvoir exercer le métier de leur choix. Avec l’inclusion, une vie décente est possible malgré le handicap », ajoute Maitre Awoukou Tamakloe Koffi Mawulolo, greffier à la Cour d’Appel de Lomé, personne aveugle et Vice-Président de l’Association Togolaise des Personnes Aveugles.Pour parvenir à briser ces barrières, les Nations Unies ont développé une stratégie pour l’Inclusion du Handicap. Cette stratégie contribue aux progrès et transformations durables dans la prise en compte du handicap dans toutes les composantes de l’action de l’ONU. La Stratégie joue un rôle central dans les appuis aux États Membres pour l’atteinte des ODD et l’application de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Le Togo a ratifié cette convention en mars 2011.Le Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2023-2026 du Togo aligné à la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 met également l’accent sur l’inclusivité en générale et sur celle des personnes handicapées en particulier. Le Programme VNU, une opportunité de perfectionnement pour les volontairesÉtabli en 1971 par l'Assemblée générale de l'ONU avec son siège à Bonn (Allemagne) le programme VNU est actif dans près de 130 pays et présent sur le terrain dans plus de 80 pays. Il est administré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).Le programme VNU est investi d’un double mandat : mobiliser des volontaires pour le système des Nations Unies et plaider en faveur de l’importance du volontariat dans le développement à travers le monde. On distingue plusieurs types de Volontaires dont les experts Internationaux, les experts Nationaux, les Jeunes volontaires, les Volontaires Communautaires et les volontaires en ligne… Les Volontaires des Nations Unies soutiennent la paix et le développement à travers le monde entier, tout en défendant les idéaux et les aspirations de l’ONU. Le programme VNU travaille en collaboration avec des partenaires pour intégrer des personnes qualifiées, profondément motivées et bien encadrées dans les programmes de développement afin de promouvoir la valeur et la reconnaissance mondiale du volontariat. Au Togo, une vingtaine de Volontaires œuvrent, dans le cadre de leurs missions diverses, avec les agences du Système des Nations Unies pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
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Histoire
22 février 2024
VIH: prévenir la transmission mère-enfant
Un taux de prévalence en baisseNatacha (nom d’emprunt) 32 ans, vit à Dapaong, région située à 650km au nord de la capitale togolaise, Lomé. Elle a découvert il y a quelques semaines qu’elle est enceinte. Tout heureuse d’accueillir son premier bébé, elle a pris ses dispositions pour mener à bien sa grossesse. Elle se rend au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Dapaong pour les consultations prénatales. La sage-femme lui prescrit une liste d’analyses au nombre desquelles le test de VIH Sida. Le résultat est disponible immédiatement grâce au GeneXpert. Le GeneXpert est un système breveté qui permet d'optimiser les résultats des tests de dépistage en quelques heures, ce qui réduit le temps d’attente des patientes anxieuses et permet une prise en charge rapide. L’acquisition de cet équipement améliore le diagnostic de la charge virale chez les patients. Désormais, les résultats peuvent être connus en à peine quatre heures alors qu’avant, les échantillons devraient être envoyés à Lomé.Depuis que le CHR dispose du GeneXpert, nous arrivons à avoir des résultats presque en temps réel et adapter le traitement pour une meilleure prise de décision et sauver la vie de l’enfant,confie Eugène Kombate, technicien biologiste au CHR de Dapaong. Le gouvernement, avec l’appui de l’UNICEF a mis à disposition ce système ainsi que des formations afin que les techniciens de laboratoires puissent l’utiliser de façon optimale. Après le conseil post-test et remise de ses résultats, Natacha découvre sa séropositivité. Sous le choc, elle explique que la sage-femme ne m’a pas laissée seule. Elle m’a donné des conseils et m’a surtout rassurée que je pourrai vivre aussi longtemps si je suis mon traitement de même que celui de mon enfant à naître.Natacha fait partie des 2,40% de femmes infectées par le VIH au Togo. Les efforts continus du gouvernement togolais et de ses partenaires tels que l’ONUSIDA et l’UNICEF pour réduire les nouvelles infections depuis de nombreuses années, tant en termes de prévention que de traitement, portent leurs fruits. Selon les résultats de la troisième Enquête Démographique et de Santé au Togo (EDST III), en 2014, la prévalence moyenne au Togo était de 2,50% dans la tranche d’âge de 15 à 49 ans. En 2022, cette prévalence, dans la même tranche d’âge, a chuté à 1,70 % selon les estimations du Spectre et du logiciel d'estimation et de projection (EPP Spectrum). Les femmes sont plus touchées par le virus: 2, 4% contre 1,10% chez les hommes. Désormais, l’objectif pour l’équipe médicale qui s’occupe de la grossesse de Natacha est d’éviter au bébé d’être infecté. Durant toute sa grossesse, elle sera suivie régulièrement, comme le promet la sage-femme Bonfo Koussoua, responsable de la Consultation Pré-Natale (CPN) au CHR de Dapaong: Après 32 semaines, nous allons mesurer la charge virale. L’objectif est de quantifier le taux de virus pour savoir si la maman a pu les éliminer. Si le virus est encore présent, nous allons poursuivre le traitement et éviterons un accouchement par voie basse. Enfin le nourrisson sera testé après six semaines . Prévenir la transmission mère-enfant Pour éviter la transmission du virus de la mère à l’enfant, « le dépistage précoce, gratuit, est désormais systématique lors de la première consultation prénatale », explique Mme Bonfo car « La contamination peut se faire de la mère à l’enfant pendant la grossesse, lors de l’accouchement et durant l’allaitement ». Le protocole Prévention de la Transmission Mère-Enfant (PTME) est mis en place lorsqu’une future maman est dépistée séropositive. «On ouvre un carnet de suivi de la femme, on inscrit les rendez-vous et on la met le jour-même sous anti rétroviraux (ARV) », ajoute-t-elle, en précisant qu’ « en cas de transmission du virus de la mère à l’enfant, le bébé est aussitôt placé sous traitement d’antirétroviraux ». Les traitements ARV réduisent drastiquement la transmission mère-enfant du virus à condition que le traitement soit respecté par la future maman. Si elle suit les conseils des médecins et poursuit le traitement de l’enfant chez elle, la charge virale est drastiquement réduite. Natacha a donc des chances d’accoucher d’un bébé non porteur du virus. « En général, plus tôt la maladie est détectée plus les chances de transmission se réduisent», explique le Docteur Paul Simpka, Chef de service gynécologie-obstétrique au CHR de Dapaong. Les données du PNLS montrent qu’en 2022, 2956 dépistages précoces du VIH ont pu être réalisés chez les enfants exposés. Je peux vraiment dire merci à tout le personnel de l’hôpital car je suis sûre que mon enfant naîtra sain. Il deviendra je l’espère, une sage-femme pour prendre soin des autres,confie Natacha à la fin de sa consultation, avec un sourire plein d’espoir.
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Histoire
25 mai 2023
Journée mondiale de la liberté de la presse: le CINU et l’ISICA sensibilisent
La conférence organisée dans le cadre de la journée mondiale de liberté de la presse (3 mai) a été animée par le ministre de la Communication, des Médias et Porte-parole du gouvernement, le Professeur Akodah Ayéwouadan. Face à près de 200 étudiants en communication, le ministre a exposé autour du thème de cette année « liberté de presse comme moteur de tous les autres droits humains ». Il a d’abord décliné les liens entre liberté d’expression et liberté de la presse, puis expliqué le caractère idéal de la liberté de la presse et la nécessité de sa cocréation, avant de mettre l’accent sur les droits et la responsabilité du journaliste en la matière.
« Au Togo, il y a un travail de fond qui se fait avec les acteurs du secteur. Ce travail nous permet de rencontrer régulièrement les journalistes, les patrons de presse, les syndicats entre autres et nous permet également de discuter de l’évolution du secteur, des choses qui peuvent être réaménagées pour consolider le journaliste lui-même dans son métier », a-t-il expliqué avant d’ajouter que « je suis confiant que cette relation permanente continue de nous permettre d’avancer dans la consolidation de la liberté d’expression ».
Kolani Esther, étudiante à l’institut des Sciences de l'Information, de la Communication et des Arts (ISICA) interrogée à la fin de la conférence avoue avoir « vraiment apprécié ces moments de partage » et ajoute que ça « nous a permis de poser beaucoup de questions et de savoir ce que nous réserve l’avenir de futur journaliste ». Son camarade Edouard Boulassika confie pour sa part avoir retenu du ministre que « la rigueur professionnelle permet aux journalistes de mieux traiter l’information » et s’est engagé à appliquer cette maxime dans sa future vie professionnelle .
Le Directeur de l’ISICA, le Professeur Akué Adotévi Mawussé Kpakpo s’est réjoui de l’initiative car
« ça permet à nos étudiants de pouvoir écouter un autre son de cloche sur les réalités qui vont faire leur domaine professionnel demain »
et a remercié le Centre d’Information des Nations Unies (CINU) pour l’initiative.
Instaurée par les Nations Unies en 1993, la journée mondiale de la liberté de la presse est une réponse à l’appel des journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a, dans son message de cette année, rappelé que « la liberté de la presse est le fondement même de la démocratie et de la justice ».
Rappelons enfin que cette année, Le Togo a gagné 30 places dans le classement de la liberté d’expression de Reporters Sans Frontières (RSF), passant ainsi de la 100ème à la 70ème place sur 180 pays, une preuve des progrès réalisés dans le domaine.
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Histoire
12 mai 2023
Togo: Les Nations Unies interviennent dans la surveillance des maladies aux frontières
Amina est commerçante. Une fois par mois, elle quitte son Mali natal, traverse la frontière entre son pays et le Burkina-Faso et celle entre le Burkina-Faso et le Togo pour venir s’approvisionner en marchandises à Lomé.
« Nous sommes un pays enclavé et l’on s’approvisionne essentiellement au port autonome de Lomé »,
explique-t-elle. En effet, le Port Autonome de Lomé dessert les pays de l’hinterland. Les commerçants de ces pays s’approvisionnent en toutes sortes de produits à Lomé et les acheminent à travers les frontières terrestres. Ces frontières constituent ainsi un maillon vital de l’économie de tous ces pays.
Des milliers de personnes y passent chaque jour dans les deux sens. Selon des statistiques de la douane de Hillacondjia (frontière entre le Togo et le Bénin), entre 1200 et 1500 personnes franchissent chaque jour la frontière du côté est du Togo et environ 3000 du côté ouest. Fermées un temps pendant la pandémie du COVID19, ces frontières terrestres sont désormais rouvertes, mais avec une surveillance renforcée. La pandémie du COVID19 a en effet démontré que les points de passage entre les pays jouent un rôle majeur dans la propagation internationale des maladies à potentiel épidémique.
Renforcer le contrôle des maladies aux frontières
Pour un contrôle efficace de l’état de santé des personnes désireuses d’entrer sur le territoire togolais, l’OIM et l’OMS interviennent aux différentes frontières. Ce contrôle permet de détecter toute suspicion de maladie pouvant compromettre la santé des personnes. Au nombre de ces maladies inscrites dans le carnet jaune (carnet de santé international de voyage), on trouve la fièvre jaune, l’hépatite B, la méningite, la rage, la fièvre typhoïde et aussi le Coronavirus.
Le 12 août 2022, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Agence de coopération internationale du Japon (JICA) ont remis des équipements et matériels de santé publique au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins pour le compte des points d’entrée de Kodjoviakopé (frontière Togo – Ghana), de Sanvee Kondji (frontière Togo – Bénin) et de Cinkassé (frontière Togo – Burkina-Faso). Les équipements et matériels sont composés de 03 ambulances médicalisées, de 60 moniteurs de température (thermo-flash), de 30 stations de lavage des mains, de 18 stations de toilettes mobiles, de 06 réservoirs d’eau pour le lavage des mains et les stations de toilettes, de 06 structures d’isolement et cabines de contrôle sanitaire équipées, de 30 tablettes et de 15 ordinateurs portables.
Le projet de « Renforcement des capacités de gestion des frontières pour répondre aux crises de santé publique, y compris la COVID-19 » est financé par la JICA et exécuté par l’OIM au profit de 06 postes frontaliers ciblés et répartis dans 05 pays transfrontaliers (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Burkina Faso et le Bénin). Ce projet s’inscrit dans la dynamique du renforcement des capacités opérationnelles en matière de gestion de crise de santé publique aux points d’entrée ciblés. Ceci, en vue de maintenir la libre circulation des biens et des personnes même en période de crises sanitaires. Selon l’OIM, la pandémie de COVID-19 a davantage exposé les carences structurelles et d’urgence sanitaire aux frontières pour répondre efficacement aux défis sanitaires induits par cette pandémie. « Notre plus grand souhait est que la mise en œuvre de ce projet contribue à doter les points d’entrée terrestres du Togo de matériels de santé publique pour mieux faire front contre les éventuelles crises sanitaires », a expliqué l’organisation.
Pour la bonne utilisation des équipements offerts par l’OIM, l’OMS a financé et mis à la disposition du gouvernement togolais 45 volontaires pour le renforcement des équipes sanitaires à 13 points d’entrée terrestre du Togo. Ces volontaires sont des Infirmiers d’Etat, des Assistants d’Hygiène, et des Agents de Santé Communautaires (ASC), chargés d’appuyer les équipes sanitaires présentes aux points d’entrée ciblés, pour assurer le contrôle sanitaire de tous les passagers et procéder si besoin, à la vaccination des passagers contre la COVID-19. La première phase du projet s’étend de juin 2022 à juin 2023.
« Ce projet me permet d'avoir une motivation. Le travail d’agent de santé communautaire me met en contact régulier avec ma communauté»,
explique Lokossa Yaovi Dominique, agent de service communautaire au point d’entrée d’Agome Glozou, à la frontière entre le Togo et le Benin. Malgré cette motivation, le travail n’est pas toujours aisé. Pour Neglo Yaovi Dodzi Laurent, infirmier diplômé d'Etat, être déployé au point d’entrée de Noèpé entre le Togo et le Ghana, est une expérience particulière, surtout au vu des difficultés rencontrées : « Des fois, nous sommes pris de haut par certaines personnes dans leurs gros véhicules, et nous, devant nos tables d’écoliers », confie-t-il avant d’ajouter avec un sourire plein d’espoir « mais, avec la collaboration des services de l’immigration, tout rentre dans l’ordre ». A Tohoun à la frontière entre le Togo et le Bénin, Kabou Socrates se réjouit également de la bonne collaboration entre les autorités sanitaires, sécuritaires, douanières togolaises et béninoises.
La Représentante Résidente de l’OMS au Togo, Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane, souligne pour sa part que « nous devons tout faire pour protéger nos populations des situations qui mettent en péril leur vie et cadre de vie ». Elle estime qu’« Il est de notre obligation de coordonner les différents efforts des partenaires pour une mutualisation des ressources et un appui pertinent, pour le bien de nos populations».
Les autorités togolaises comptent pérenniser l’utilisation des volontaires. « Nous sommes en train de faire le plaidoyer auprès des autorités pour la prise en charge d’une personne au moins et la motivation d’un agent de santé communautaire pour le renforcement des équipes médicales aux points d’entrée, surtout les points d’entrée informels où le flux de circulation est important et difficile à contrôler », explique M. Tante Ouyi, responsable de la surveillance des maladies non transmissibles au Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins.
Les deux initiatives de l’OIM et de l’OMS s’inscrivent dans la réalisation des ODD 3, 9 et 10.
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Communiqué de presse
08 février 2024
Accroître les possibilités pour les PME togolaises à travers le renforcement des capacités sur les achats responsables
● Le Forum des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais) est une initiative de l’UNOPS qui vise à diversifier les fournisseurs locaux avec lesquels l’UNOPS travaille et à s’assurer que ceux-ci reflètent et partagent les valeurs de l’UNOPS, notamment les achats responsables et le développement durable et inclusif.
● Plus de 40 entreprises locales, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, ont été invitées au UP Forum pour une formation sur les achats responsables et sur les outils nécessaires pour améliorer leurs compétences à répondre aux appels d’offres de l’UNOPS et du système des Nations Unies.
● Les entreprises auront également l'occasion d'aborder leurs défis financiers et d'explorer des solutions avec des banques locales qui sont des partenaires de l'UNOPS dans le pays.
Le 8 février 2024, Lomé, Togo - En tant que ressource centrale des Nations unies pour les achats, l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets) vise à soutenir les économies locales en travaillant avec des fournisseurs locaux, ce qui peut également contribuer à réduire l'impact sur l'environnement en diminuant les émissions de carbone. Afin de diversifier les fournisseurs locaux et renforcer leurs capacités sur les achats responsables, l’UNOPS en 2016 a lancé un programme des Forums des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais).
Le Togo a été choisi pour le deuxième UP Forum en Afrique de l’Ouest francophone, suite à l’expansion des activités d’achats de l’UNOPS dans le pays depuis son premier projet d’achat en 2017. Avec des partenaires tels que le Ministère de la Santé et la Banque Mondiale, l’UNOPS met en oeuvre des projets d’achats d’une valeur totale de 40 millions de dollars qui nécessite une forte collaboration avec les fournisseurs locaux.
L'UNOPS a constaté depuis sa première activité au Togo en 2017 que les entreprises locales ne répondaient pas correctement aux appels d'offres. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé d'introduire ce forum ici au Togo, afin d'en apprendre davantage sur les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises, et de renforcer les capacités des PME en matière des achats responsables, qui est l'un des critères les plus importants pour devenir un fournisseur de l'UNOPS
a souligné Bernadette Diouf, Représentante de bureau pays de l'UNOPS au Togo.
Prévu sur deux jours, le forum a invité plus de 40 entreprises togolaises, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, à promouvoir la diversité des fournisseurs et l'inclusion dans les appels d'offres de l'UNOPS.
Les travaux de ce forum sont une occasion pour le Togo de mieux découvrir les opportunités de travailler avec l’UNOPS. Les attentes des participants sont donc grandes au regard des différents sujets au programme
a souligné Mawunyo Zigan, Représentant du ministère de la Santé lors de la cérémonie d’ouverture.
Le premier jour, un panel de discussion technique a été organisé sur le rôle des achats responsables pour un développement résilient, inclusif et le développement économique local au Togo. Les coordonnateurs de projets du ministère de la Santé, spécialisés dans les achats durables et le Directeur de la Fédération des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH) ont pris part au panel pour partager leurs expériences et leurs points de vue sur le sujet.
Une session de formation pour les fournisseurs suivra jusqu'au 9 février sur les plateformes d'appels d'offres en ligne utilisées par l'UNOPS et d'autres agences des Nations Unies, et sur les étapes à suivre pour soumettre des offres de qualité sur ces plateformes.
En plus d’améliorer les connaissances de fournisseurs diversifiés concernant les activités d’achats de l’UNOPS, le Forum invitera également des banques locales telles que Orabank et Ecobank à aborder les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises et à explorer les solutions financières disponibles.
Ce forum permettra de créer des réseaux formels et informels entre les entreprises et les institutions participantes afin de tirer profit des opportunités émergentes. Et à long terme, il permettra à une plus grande diversité de fournisseurs compétents de répondre aux critères techniques des appels d'offres, ce qui favorisera la mise en oeuvre réussie des projets de l'UNOPS, et stimulera l'économie locale au Togo.
Remarques à l’intention des équipes de rédaction
Coordonnées pour la presse : Pour toute demande ou pour organiser un entretien avec l’une des personnes à l’origine de ce rapport, veuillez communiquer avec Juyoung LEE à l’adresse juyoungl@unops.org.
À propos de l’UNOPS
La mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et à parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus : www.unops.org/fr
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Communiqué de presse
21 juillet 2023
DIX ECHOGRAPHES POUR SAUVER LA VIE DES FEMMES ET DES NOUVEAUX NES
Lomé, le 20 juillet 2023 : Dix échographes de nouvelle génération d’une valeur d’environ 84 millions de francs CFA ont été offerts hier par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins.
Cette cérémonie de remise, présidée par Mme Binta Sanneh, Représentante résidente du PNUD, s’est déroulée en présence de Dr Apetsianyi Josée, Directrice Générale des Etudes, de la Planification et de l'Information Sanitaire représentant son ministre de tutelle, ainsi que de la Coordinatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies (SNU)et représentante de l’OMS au Togo, Dr Binta Diallo.
"L’appui au secteur de la santé constitue une thématique importante pour le soutien aux populations, surtout les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées. Cela implique que l’offre de services de santé de base de qualité soit disponible et accessible à tous."
a déclaré Mme Sanneh.
Selon cette dernière, l’objectif visé par cet appui du PNUD est de " renforcer la capacité des formations sanitaires dans le diagnostic et la prise en charge des femmes par l’amélioration des résultats de la morbidité et de la mortalité des femmes et de nouveau-nés admis en gynécologie et en obstétrique".
Pour sa part, l’envoyée du ministre, Dr Apetsianyi Josée s’est réjoui de ce nouvel appui et a témoignée la gratitude du gouvernement au PNUD. " Cet appui, totalement en lien avec les objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, s’inscrit dans la droite ligne des priorités du gouvernement et dans la politique de santé pour tous pour une couverture sanitaire universelle et pour le bien-être de nos populations" a-t-elle affirmé.
La Coordonnatrice résidente par intérim du SNU, Dr Diallo a de son côté salué les multiples actions du PNUD dans le domaine de la santé au Togo. " C’est la première fois en 19 ans de carrière que je vois le PNUD pleinement engagé dans le système de santé de façon infaillible et surtout dans des domaines pointus les plus difficiles tels que les infrastructures" a-t-elle expliqué.
Depuis 2019 en effet, le PNUD s’est lancé dans un vaste programme dénommé projet Impact Communautaire. Ses interventions dans le domaine de la santé ont permis de renforcer les infrastructures sanitaires (la construction et la réhabilitation de formations sanitaires à Gbowoule (Haho 2), Awandjélo (Kozah 3), Bè-Kpota (Golfe 1) rendant accessible les soins de santé à plus de 429 556 personnes vulnérables ; améliorer le plateau technique en milieu hospitalier par des équipements médico-techniques modernes aux urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio, améliorant ainsi la capacité d’accueil du service de 18 à 30 lits, l’équipement du bloc opératoire de gynéco-obstétrique du CHU Campus, etc.
Les projets de santé d’impact au niveau communautaire ont également été renforcés comme les consultations foraines, les soins bucco-dentaires de proximité en milieu rural dans les préfectures de Mô, Wawa, Otis sud, Est_mono, keran et Kpendjal à plus de 7000 personnes vulnérables (dont 52% de femmes).
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Le PNUD forge des partenariats à tous les niveaux de la société pour aider à construire des nations résilientes, afin de mener à bien une croissance qui améliore la qualité de vie de chacun. Présents dans environ 170 pays et territoires, nous offrons une perspective mondiale et des connaissances locales au service des peuples et des nations. www.undp.org
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Communiqué de presse
14 février 2023
Les Nations Unies et le Togo signent le document Cadre de Coopération pour le développement durable 2023-2026
En effet, le Cadre de Coopération pour le Développement est le document stratégique commun d’intervention des agences du système des Nations Unies au Togo. Ce document définit la réponse collective, cohérente et intégrée des Nations Unies aux priorités de développement du gouvernement en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Le document a été signé au ministère de la planification du développement et de la coopération par Monsieur Aliou DIA, Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies au Togo et Madame Ablamba Ahoéfavi JOHNSON, Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République, en présence des membres du gouvernement, des chefs d’agences du Système des Nations Unies, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universités, de la chefferie traditionnelle et des autres partenaires techniques et financiers.
A travers ce cadre de coopération, le système des Nations Unies s’engage à réaliser trois (03) priorités alignées sur les ambitions de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à faire du Togo un pays en paix et une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable:
Priorité 1 : « Soutenir une croissance plus inclusive et durable » : le système des Nations Unies contribuera à créer les conditions d’une diversification de l’économie, notamment par le renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes et la participation des populations les plus vulnérables dans les chaines de valeurs. Ceci leur permettra de bénéficier des fruits d’une croissance inclusive, résiliente et créatrice d’emplois décents. Un accompagnement sera fait aux institutions et aux communautés afin d’adopter les mécanismes de gestion durable des ressources naturelles pour être plus résilientes aux effets néfastes du changement climatique et aux risques de catastrophes.
Priorité 2 : « Accompagner le développement du capital humain et l’accès aux services sociaux de base pour tous » : afin de ne laisser personne pour compte, les Nations Unies soutiendront la formation et le renforcement de capacité des acteurs et des populations pour répondre aux besoins du marché de l’emploi. Ils contribueront au développement des mécanismes de protection sociale et au renforcement des services sociaux de base (nutrition, éducation, santé, eau et assainissement, énergie…) au profit des populations les plus à risque à travers le pays, y compris la région des savanes.
Priorité 3 : « Promouvoir une gouvernance plus inclusive, efficace et redevable pour préserver la sécurité et la paix » : dans le souci d’accompagner le renforcement de l’Etat de droit et les institutions de la sécurité et de la justice pour la promotion et la protection des droits des citoyens, les Nations Unies contribueront à améliorer le cadre institutionnel, réglementaire et opérationnel de l’exercice des droits, à autonomiser les jeunes, les femmes, les filles et les personnes vivant avec handicap et à accompagner leur participation dans les processus démocratiques, et à appuyer les collectivités décentralisées pour un développement au plus près des populations, tout en soutenant les mécanismes de prévention et de réponses aux crises sociales et sécuritaires.
Pour la mise en œuvre de ce Cadre de coopération, un montant de 247 millions de dollars devra être mobilisé et 42 projets et réformes mis en œuvre .
A travers ce cadre de coopération, les Nations Unies au Togo entendent accompagner le gouvernement et ses partenaires dans la réalisation d’un développement économique, social et environnemental inclusif et résilient.
En rappel, le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable a été introduit par la résolution 72/279 de l'Assemblée Générale en 2018 comme le principal instrument dédié à la planification et la mise en œuvre des activités de développement des Nations Unies dans chaque pays, suite au souhait des Etat-membres de voir le Système de Développement des Nations Unies se repositionner au service du Programme de Développement Durable à l’horizon 2030. Le cadre de Coopération devrait être (i) axé sur les besoins du pays, (ii) basé sur des partenariats ouverts, intégrés et transformationnels et (iii) porteur de changement.
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Communiqué de presse
08 septembre 2022
Vers un partenariat stratégique entre le Conseil National du Patronat-Togo (CNP-Togo) et les Nations Unies : Pour l’accélération des ODD au Togo
Au Togo, le Gouvernement entend maximiser le pouvoir d’investissement des acteurs privés et mise sur une contribution de plus de 50% de la part du secteur privé à la feuille de route gouvernementale 2020-2025 et au-delà.
Au regard de cette ambition, le CNP-Togo et l’Equipe de pays des Nations Unies au Togo ont décidé de formaliser leur partenariat à travers la signature d’une déclaration commune d’intention.
Ce partenariat qui soutient la mise en œuvre du Cadre de Coopération pour le Développement Durable entre le Gouvernement et les Nations Unies est d’une pertinence accrue face aux défis endogènes du Togo, défis renforcés par le contexte actuel caractérisé par des crises multidimensionnelles mondiales et régionales. Il tirera avantage du rôle fédérateur du CNP-Togo au sein du secteur privé togolais et des capacités de plaidoyers stratégiques multiniveaux des Nations Unies pour le développement durable.
Il s’agira essentiellement pour les deux organisations, à travers des initiatives conjointes, de contribuer davantage, selon leurs mandats respectifs, au développement du secteur privé, au travail décent, à la promotion, à la protection des emplois et à l’accélération des ODD à travers des mécanismes innovants de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Ce partenariat débouchera sur la promotion du Pacte Mondial pour connecter les entreprises du secteur privé au Togo avec le réseau mondial des entreprises engagées en faveur des ODD et les encourager à intégrer les principes relatifs aux droits de l'Homme, aux normes internationales du travail (y compris le travail des enfants), à l'environnement et à la lutte contre la corruption dans leurs activités.
Il s’agira également pour les deux entités, de promouvoir ensemble la digitalisation, les innovations technologiques et la participation conjointe aux dialogues stratégiques multi-acteurs.
Par ailleurs, le Système des Nations Unies et le CNP-Togo contribueront ensemble au dialogue social et au renforcement des institutions en charge des relations professionnelles et de la négociation collective en vue d’améliorer la conformité des lieux de travail entre autres par rapport à la santé et la sécurité sur le lieu de travail.
Les analyses prospectives des besoins des entreprises en compétences et l’adéquation entre emplois et compétences font partie des niches de collaboration qui seront explorées ensemble par les Nations Unies et le CNP-Togo.
La présente collaboration est basée sur une approche de “Partenariat à valeur partagée”. Cela se traduira par des chaines de valeurs plus durables et un impact socioéconomique plus significatif grâce à une attention plus accrue aux ODD.
L'avantage mutuel est un ingrédient essentiel de ce partenariat et l'accent reste mis sur le fait que les avantages sociétaux du partenariat devraient toujours être une considération primordiale, et que les intérêts commerciaux ne doivent pas dépasser, ni saper, ceux des populations, bénéficiaires finaux de l'engagement.
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Communiqué de presse
23 août 2022
OIM TOGO - appui aux postes frontaliers
Kodjoviakopé - Le 12 août 2022, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Agence de coopération internationale du Japon (JICA) ont remis officiellement des équipements et matériels de santé publique au Ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins pour le compte des points d’entrée de Kodjoviakopé (frontière Togo – Ghana), de Sanvee Kondji (frontière Togo – Bénin) et de Cinkassé (frontière Togo – Burkina-Faso). La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du Docteur Kokou Wotobé, Secrétaire général du Ministère de la Santé de l’Hygiène Publique et de l’Accès universel aux soins, représentant du Ministre ; de Madame Hitomi Yamazaki, représentante de la JICA ; et de Madame Abibatou Wane-Fall, Cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, le Togo et le Bénin. La cérémonie a également vu la participation des agents des services travaillant aux frontières (Immigration, Douane, Service Général, Contrôle Sanitaire) et bien d’autres personnalités de marque.
Les équipements et matériels remis sont composés de 03 ambulances médicalisées, de 60 moniteurs de température (thermo-flash), de 30 stations de lavage des mains, de 18 stations de toilettes mobiles, de 06 réservoirs d’eau pour le lavage des mains et les stations de toilettes, de 06 structures d’isolement et cabines de contrôle sanitaire équipées, de 30 tablettes et de 15 ordinateurs portables. Ces équipements et infrastructures de santé publique fournis permettront de renforcer les capacités nationales existantes de gestion des frontières afin de mieux se préparer etrépondre aux éventuelles crises sanitaires, notamment celle liée à la COVID-19, au niveau des frontières terrestres de Kodjoviakopé, de Sanvee Kondji et de Cinkassé.
En effet, les frontières terrestres, constituant des points de passage entre les pays, jouent un rôle majeur dans la propagation internationale des maladies à potentiel épidémique. Ainsi, ces équipements viennent à point nommé pour assurer le contrôle efficace de l’état de santé des personnes désireuses d’entrer sur le territoire togolais, en détectant éventuellement toute suspicion de maladie pouvant compromettre la santé des personnes.
Dans son allocution, Madame Abibatou Wane-Fall, Cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, le Togo et le Bénin, a souligné que la pandémie de COVID-19 a davantage exposé les carences structurelles et d’urgence sanitaire aux frontières pour répondre efficacement aux défis sanitaires induits par cette pandémie. « Notre plus grand souhait est que la mise en œuvre de ce projet contribue à doter les points d’entrée terrestres du Togo de matériels de santé publique pour mieux faire front contre les éventuelles crises sanitaires », a ainsi souhaité Madame Abibatou Wane-Fall.
« La COVID-19 nous a montré la nécessité de prendre davantage en considération les questions sanitaires pour accroitre la résilience socioéconomique de nos pays face aux crises de santé publique. Ce projet aux frontières s’inscrit dans cette dynamique par le renforcement des capacités opérationnelles en matière de gestion de crise de santé publique aux points d’entrée ciblés favorisant ainsi le maintien de la libre circulation des biens et des personnes même en période de crises sanitaires. »,
a indiqué Madame Hitomi Yamazaki, représentante de la JICA.
Le Secrétaire général du Ministère de la Santé de l’Hygiène Publique et de l’Accès universel aux soins, Docteur Kokou Wotobé, a rappelé que le Togo a précédemment bénéficié du même projet d’un lot de matériels et équipements en novembre 2021 avec déploiement des volontaires dans ces points d’entrée pour renforcer la surveillance. Il n’a donc pas manqué de témoigner toute sa gratitude à l’OIM et à la coopération japonaise, pour les efforts consentis en faveur du Togo, pour renforcer la surveillance dans le cadre de la mitigation de la transmission des maladies à potentiel épidémiques au niveau des frontières désignées. Il a aussi promis un bon usage de ces matériels reçus pour le bien-être des populations.
Il faut rappeler que cette cérémonie de remise s’inscrit dans le cadre du projet de « Renforcement des capacités de gestion des frontières pour répondre aux crises de santé publique, y compris la COVID-19 ». Un projet financé par la JICA et exécuté par l’OIM au profit de 06 postes frontaliers ciblés et répartis dans 05 pays transfrontaliers (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Burkina Faso et le Bénin). La mise en œuvre effective de ce projet facilitera le commerce transfrontalier sous-régional et accroîtra la connectivité entre les pays. Il contribuera ainsi à la réalisation des ODD 3, 9 et 10.
Pour plus d'informations, veuillez contacter : Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, E-mail : ebanga@iom.int.
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