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Communiqué de presse
03 septembre 2025
Le Togo introduit le vaccin contre le paludisme
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Histoire
01 septembre 2025
Le Togo restaure son couvert forestier avec l’appui des Nations Unies
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Histoire
18 août 2025
Solidarité avec les réfugiés en Afrique de l’Ouest : face à l’insécurité, plusieurs pays se mobilisent
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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
Histoire
02 juin 2025
Vaccination : Objectif Zéro dose, par le déploiement de postes de stratégie avancée en santé
À Agotimé, un quartier en périphérie d’Adétikopé, dans la banlieue nord de Lomé, la communauté longtemps éprouvée par les difficultés d’accès aux soins de santé, retrouve du sourire depuis quelques semaines. Et pour cause Ce poste de santé installé dans notre quartier est un grand soulagement pour nos populations et surtout pour les femmes et les enfantsconfie Togbui Adjegnon Gnininvi, Chef quartier de Agotime-Centre. Ce dernier a mobilisé sa population et les bénéficiaires pour accueillir ce 22 mai 2025, l’Equipe pays des Nations Unies au Togo, accompagnée de la Directrice régionale de la santé du Grand Lomé, en visite au poste de stratégie avancée en santé de la localité. Assise derrière le chef sous la tente dressée pour la circonstance, Akouvi, un bébé de quelques mois dans les bras, tient la main d’un autre enfant d’environ deux ans. Sans attendre d’être interrogée sur la question, elle acquiesce avec enthousiasme les dires du chef et appuie : Avec la distance, nous n’arrivons pas à aller au CMS d’Adétikopé pour la vaccination et les soins de nos enfants. Mes deux enfants que voici, aucun n’avait encore été vacciné, et c’est grâce à ce centre que je les fais vacciner pour la première fois et je pourrai facilement leur faire suivre tous les rappelsLe cas d’Akouvi est un exemple qui illustre la situation de plusieurs parents dans les quartiers périphériques et les banlieues de Lomé et d’autres villes du pays. Dans ces zones, l’accès à une unité de santé public pour la vaccination des enfants reste un défi, créant un déficit de la couverture vaccinale avec un nombre élevé d’enfants zéro dose. Selon les données de l’Unicef, au Togo, une analyse désagrégée des données de vaccination a permis d’identifier 107 quartiers et bidonvilles où se trouvent les enfants zéro dose. L’étude des goulots d’étranglement qui limitent l’accès à la vaccination de routine a révélé la faible capacité des services à atteindre tous les enfants cibles et à les maintenir dans le programme. Ceci se passe notamment dans les régions Maritime, Plateaux et surtout dans le Grand Lomé où se retrouve près de 24% de l’ensemble des enfants zéro dose dans le pays. Stratégie urbaine de relance de la vaccinationDans le but de rattraper tous les enfants zéro dose et augmenter la couverture vaccinale, le Togo a élaboré, avec le soutien de l’Unicef, une stratégie urbaine pour relancer son système de vaccination pour ne laisser de côté aucun enfant des grandes villes. Cette stratégie urbaine consiste à désagréger l’ensemble des données de vaccination et à identifier les quartiers des enfants à zéro dose. Elle établit ensuite une cartographie des personnes clés dans chacune des communautés avec qui une démarche de co-création est menée en vue de parvenir à la création des postes de stratégie avancée. C’est le cas du centre de Agotimé. L’installation de ce poste de stratégie avancée en santé est une initiative pilote inédite qui consiste à se rapprocher des parents et des enfants et à leur offrir des services de proximité pour ainsi renforcer la couverture vaccinale et réduire le nombre d'enfants zéro dose dans le Grand Lomé ,a indiqué Mme Erinna Dia, Représentante résidente de l’Unicef au Togo.Cette expérience est saluée par les autorités togolaises. Mme Tagba-Pelei Tchilalou, Directrice régionale de la santé Grand-Lomé précise que Ce poste de santé est l’un des 8 dont a bénéficié la région sanitaire du Grand Lomé. Il contribue à pallier les difficultés d’accès aux soins de santé dans la commune d’Agoè-nyivé 6 qui ne dispose que d’un seul centre médico-social public pour une population de 117 971 habitants sur une superficie de 55 km2.Depuis sa mise en service en mars 2025, le poste de stratégie avancée d’Agotimé a permis d’enregistrer plus de 108 enfants pour la vaccination et de récupérer 384 sur 424 enfants perdus de vue dans le cadre de la vaccination de routine. Partenariat avec les formations sanitaires privéesEn plus des postes avancés, 85 formations sanitaires privées sont impliquées dans cette initiative comme partenaires pour renforcer l’offre des services. La stratégie urbaine mise en œuvre a également permis d’améliorer la qualité des services de vaccination à travers le renforcement des capacités de nouveaux agents, la mise à disposition de 132 nouveaux équipements de chaines de froids dont 72 au profit des formations sanitaires privées.A travers cette visite de terrain, l’équipe des Nations Unies au Togo qui a soutenu cette initiative par le biais de l’Unicef a réitéré son engagement aux côtés du gouvernement togolais pour l’accélération de l’atteinte des ODD au Togo et pour le bien-être des populations togolaises. Mme Coumba Sow, Coordonnatrice résidente du SNU au Togo a félicité les populations pour leur collaboration dans la démarche de co-création de ce poste et a invité les mamans à mobiliser leurs sœurs pour qu’aucun enfant ne soit laissé de côté.
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Histoire
30 mai 2025
Le Togo en guerre contre le mariage des enfants
Les mariages des mineurs, un phénomène qu’accentue la pauvreté Salma voulait être couturière. Au décès de son père, à 12 ans, elle a dû enterrer ce rêve avec lui. « A 13 ans, mes oncles m’ont trouvée un mari polygame 3 fois plus vieux que moi et ni ma mère, ni moi n’avons eu droit à la parole », explique-t-elle d’une voix triste. Revenue du marché un soir, sa mère lui avait annoncé la décision sans appel de ses oncles. « Je n’ai rien pu dire. Chez nous, un enfant ne doit jamais désobéir à ses parents », ajoute-t-elle. Depuis, elle a fui son mari et son village de Djarkpanga pour se retrouver à Lomé et ne le regrette guère. « Je n’étais pas du tout heureuse. J’ai fugué un beau matin. Voilà comment je me suis retrouvée à Lomé et je ne le regrette guère car je n’ai jamais aimé cet homme. Lui non plus ne m’a jamais aimée. Il me violait toutes les nuits et me maltraitait », se justifie Salma avec un soupir de soulagement. Tout comme Salma, Rabi, 36 ans, mère de 4 enfants, a été mariée de force à 16 ans. « J’ai tout perdu. Ma vie, ma liberté, mes études… », confie-t-elle. « A aucun moment de ma vie, je n’ai dit à mes parents, voici l’homme avec qui je veux me marier. C’est plutôt eux qui m’ont montré celui qui doit m’épouser. Avant même qu’ils ne m’informent, ils ont tout préparé. J’avais 16 ans et j’étais en classe de 5ème. L’homme à qui on m’a donnée avait 50 ans à l’époque. C’était un homme riche. Mes parents m’ont dit qu’il peut mieux s’occuper de moi. Cet homme m’a tout pris. 10 ans après le mariage, je n’arrive pas à m’en remettre. Je regrette surtout de n’avoir pas continué mes études», raconte-t-elle, avant de conclure résignée que «la vraie Rabi est morte». Loin d’être des cas isolés, les situations de Salma et Rabi sont très répandues dans les zones rurales pauvres où les parents font de nombreux enfants et se retrouvent en difficulté face à ce trop grand nombre de bouches à nourrir. Dans ces régions, la scolarisation des filles est un combat difficile. « L’école est perçue comme un long chemin incertain », explique Alidou Zakali, enseignant. « Les familles, souvent confrontées à une extrême pauvreté, voient dans le mariage un moyen de réduire leur charge financière ou de régler des dettes. Les filles, quant à elles, grandissent avec la certitude que leur avenir se décide sans elles », explique-t-il.Selon le rapport périodique soumis par le Togo au titre de la Convention relative aux droits de l’enfant en 2023 au Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, « en 2017, 25% des jeunes filles étaient mariées avant l’âge de 18 ans ». Des adolescentes placées en apprentissage, des jeunes collégiennes et parfois même des écolières du primaire sont mariées de force, souvent livrées par leurs propres parents. Des actions pour sensibiliser contre le phénomèneLa loi togolaise interdit le mariage avant 18 ans par l’article 267 du Code de l’enfant qui fixe l’âge de la nuptialité à 18 ans révolus. La pratique est punie par un (01) à (03) trois ans d’emprisonnement et une amende de cent mille (100.000) à un million (1.000.000) FCFA. Par ailleurs, les dispositions de l’article 43 du Code togolais des personnes et de la famille stipulent que « l’homme et la femme choisissent librement leur conjoint et ne contractent le mariage que de leur libre et plein consentement ». Le texte précise, en écho aux différents mécanismes internationaux de protection des enfants et des mineurs, que « l’homme et la femme avant dix-huit ans ne peuvent contracter mariage». Pourtant, ces dispositions peinent à être respectées. Ces dernières années, plusieurs initiatives ont été mises en place dans le cadre de la lutte contre les mariages précoces et afin d’améliorer les conditions de vie des adolescentes. Des campagnes de sensibilisation sont organisées pour informer les populations de cette disposition et les inviter à son respect. Le 07 mai 2025, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires dont l’UNICEF, a lancé une campagne nationale de sensibilisation contre le mariage des enfants et les grossesses précoces. L’initiative vise à renforcer la prévention de ces phénomènes qui compromettent l’avenir des filles. La campagne s’articule autour de plusieurs activités, entre autres, des séances de sensibilisation dans les écoles, des discussions communautaires, des journées de réflexion et des actions de proximité dans les villages et quartiers. L’objectif est de favoriser une prise de conscience collective et de promouvoir des comportements responsables. Un numéro vert, le 8250, permet de dénoncer toute violence ou tout dysfonctionnement constaté dans un établissement scolaire. Rappelons la date sombre du 13 décembre 2024, où Dagnon Justine, une adolescente de 13 ans mariée de force par son père pour rembourser une dette familiale de 127.000 FCFA, s’est donnée la mort. Forcée à un mariage contre son gré, Justine a subi des violences conjugales et psychologiques avant de mettre fin à ses jours en ingérant un produit toxique. Son cas, emblématique des lacunes dans l’application des lois togolaises, a provoqué une onde de choc et mis à nu les terribles conséquences du mariage forcé qui peuvent aller jusqu’à la mort. Souvent trop jeunes, à peine pubères, plus vulnérables, beaucoup de ces jeunes filles ne se remettent jamais des séquelles de ces mariages forcés. Lors de la campagne de sensibilisation, le Dr Pascal Fogan Nakou, Conseiller juridique et technique au ministère de l’Action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme a martelé que « les parents, les représentants légaux, ainsi que chaque leader, chef religieux ou traditionnel, doivent garantir à chaque fille le droit de grandir, d’apprendre et de s’épanouir pleinement avant de devenir épouse ou mère ». Espérons que cette campagne qui ne sera pas la dernière va nous rapprocher du but ultime qui est de maintenir les milliers de Salma, Rabi et Justine sur les bancs de l’école, dans les ateliers, et surtout, en tant qu’actrices de leur propre destin. Un pas dans l’atteinte de l’ODD 5 qui est pour l’égalité des sexe!
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Histoire
14 mai 2025
L'Union Africaine et ses partenaires cherchent des solutions à la crise de la dette sur le continent
Cette rencontre réunit des chefs d'État, des ministres des finances, des gouverneurs de banques centrales, des experts économiques, des représentants des institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale, BAD) et des partenaires au développement autour du thème : « L’Agenda africain de gestion de la dette publique : restaurer et préserver la viabilité de la dette ». Les travaux de la conférence ont été ouverts le lundi 12 mai par le Président du Conseil des ministres du Togo, SEM. Faure Essozimna Gnassingbé au cours d’une cérémonie officielle marquée également par le discours du président Ghanéen, SEM. John Dramani Mahama et l’intervention par vidéo conférence du président Zambien SEM. Hakainde Hichilema. Durant ces trois jours, les participants vont explorer des pistes de solutions à la crise de la dette qui frappe de nombreux pays africains. La Conférence vise à créer une plateforme de discussions de haut niveau entre les responsables politiques des États membres de l’UA, les partenaires de développement et les principales parties prenantes en vue de renforcer l’efficience, la transparence et la responsabilité de la gestion de la dette publique à l’échelle du continent. En effet, selon la Commission de l’Union Africaine, les finances publiques sur le continent sont de plus en plus sous tension en raison, entre autres, de l’augmentation des charges d’intérêts de la dette, du coût élevé des importations de denrées alimentaires et d’énergie ainsi que de la dépréciation monétaire, le tout causé par des chocs multiples et interdépendants. L’augmentation de la dette publique et des paiements d’intérêts constitue un obstacle au développement et à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) puisqu’elle limite la capacité des gouvernements à investir dans des services essentiels, tels que la santé et l’éducation. Dans son message d’introduction, M. Claver Gatete Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire Exécutif de la CEA énonce queL'Afrique ne fait pas que faire face à une crise de la dette ; elle est confrontée à une crise de développement – une crise où le service de la dette concurrence directement la santé, l'éducation, les infrastructures et le droit fondamental au développement.Il précise à cet effet que cinq impératifs sont essentiels pour remodeler le paysage de la dette africaine et restaurer la souveraineté budgétaire. Il s’agit notamment de redéfinir la dette comme un outil de développement, et non de destruction ; d’approfondir la transparence et renforcer la gestion de la dette ; de réformer en toute urgence l’architecture financière mondiale ; d’intensifier le financement vert et de renforcer la mobilisation des ressources nationales. Pour Faure Gnassingbé, Président du Conseil des ministres,L’Afrique a besoin d’une nouvelle doctrine où l’endettement n’est pas considéré comme un mal en soi, mais comme un outil de transformation, à condition d’être bien utilisé et bien encadré .La conférence devra déboucher sur une déclaration de l’Union africaine sur la dette en Afrique qui exprime une position commune sur les réformes nécessaires pour renforcer l’efficacité de l’architecture financière mondiale en matière de mécanismes de traitement de la dette et des recommandations sur les pratiques saines de gestion de la dette et les réformes politiques nécessaires pour restaurer et préserver la viabilité de la dette publique en Afrique.
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Histoire
14 mai 2025
A Lomé, la CEA explore les niches pour renforcer le développement économique du Togo
Présent à Lomé pour la conférence de l’Union africaine sur la dette tenue du 12 au 14 mai 2025, le Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies et Secrétaire Exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), M. Claver Gatete a été reçu en audience par le Président du Conseil des ministres et par la ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la Consommation Locale. M. Gatete a également rencontré Mme Coumba Dieng Sow, Coordinatrice Résidente ainsi que l'équipe pays des Nations Unies au Togo. Les échanges, au cours de ces différentes rencontres, ont porté sur des questions relatives au développement économique et social du Togo et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les contributions des Nations Unies aux grands enjeux économiques de l’Afrique notamment le renforcement des systèmes statistiques pour de meilleures prises de décision, la mobilisation des financements pour le développement et l'accélération de la digitalisation des services pour un développement inclusif, étaient également au menu des discussions. Monsieur Gatete a exprimé l’engagement de la Commission économique pour l’Afrique à travailler avec les Agences des Nations Unies résidant au Togo pour une offre unique et de qualité en appui aux initiatives nationales d’accélération du développement inclusif et durable. Le SE de la CEA a clôturé son séjour au Togo par une visite du Port autonome de Lomé et ses infrastructures majeures qui en font un hub portuaire de référence en Afrique et un accélérateur potentiel de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
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Histoire
05 mai 2025
Le Togo commémore les 31 ans du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsis au Rwanda
En un peu plus de 100 jours, environ un million de Tutsis ont été assassinés. Des Hutus modérés et d'autres opposants aux massacres ont également été tués. Le 29 avril 2025, la communauté rwandaise au Togo, en collaboration avec le Système des Nations Unies, l’Ambassade du Rwanda et le gouvernement togolais, a organisé un symposium commémoratif à Lomé, en hommage aux victimes du génocide. Cette rencontre, première du genre au Togo, a vu la participation de l’Ambassadeur du Rwanda au Togo, Son Excellence Mme Rosemary Mbabazi; de la Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies au Togo, Mme Coumba Sow; du Secrétaire général du ministère togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, M. Afo Salifou; des membres du corps diplomatique, des membres de la communauté rwandaise au Togo et de plusieurs étudiants.A l’occasion, l’Ambassadeur Rosemary Mbabazi a souligné l’importance du devoir de mémoire et le rôle des jeunes générations dans la prévention du génocide. Le Rwanda a appris de son passé tragique et reste déterminé à ce que cela ne se reproduise plus,a-t-elle affirmé. Elle a également encouragé les jeunes à « fermer toutes les portes à la haine » et à faire vivre les valeurs d’amour, de justice et de vérité.La Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies au Togo a rappelé l’origine de cette commémoration le 7 avril décidée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 23 Décembre 2003 et l’encouragement du Secrétaire général António Guterres à organiser des événements autour de cette date. Elle a délivré le message du Secrétaire général lors de la commémoration de cette année : Engageons-nous à être vigilants et à œuvrer à un monde juste et digne, en mémoire des victimes et des rescapés du génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda. De son côté, le représentant du gouvernement togolais a renouvelé l’engagement du Togo à respecter et promouvoir les principes de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Il a salué « la résilience admirable » du peuple rwandais, ainsi que les efforts du gouvernement rwandais pour faire de la mémoire un outil de réconciliation et de développement durable. Avant le symposium, les participants ont participé à une “Marche du Souvenir” en l'honneur des victimes du génocide perpétré en 1994 contre les Tutsis au Rwanda.
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Histoire
01 septembre 2025
Le Togo restaure son couvert forestier avec l’appui des Nations Unies
Financer le reboisement pour restaurer les forêts et financer le développement durableLe 3 Avril 2022, le ministre de l'Environnement, Foli-Bazi Katari, a déclaré que le Togo s'est lancé « dans une dynamique de restauration de nos forêts ». Cette initiative, soutenue par des campagnes de reboisement annuelles lancées à l'occasion de la Journée nationale de l'arbre, vise à restaurer le couvert forestier et à améliorer la résilience écologique du pays. La Journée de l’arbre (1er juin) est désormais élargie à une campagne annuelle de reboisement. Le gouvernement mobilise tous ses partenaires ainsi que la population afin d’atteindre cet objectif. Depuis le lancement de l’ambition décennale de reboisement, il y a eu un certain nombre d'actions pour mobiliser la population à l’adhésion à cette initiative. Par le passé, il n’y avait pas d’engouement autour de cette opération de reboisement et beaucoup d’acteurs se limitaient souvent à des actions symboliques sans réel impact durable. Mais depuis 2021, le reboisement est perçu non seulement comme un acte écologique, mais aussi comme un levier de développement économique, de résilience communautaire et de lutte contre l’insécurité alimentaire,explique Amah Atutonu, Directrice des ressources forestières.En 2021, le pays a mis en terre 3.300.000 plants sur une superficie de 4.500 hectares. Ce chiffre a connu une hausse considérable en 2022, avec 5.702.250 plants sur 8.255 hectares. En 2023, la dynamique s’est accentuée avec 7.089.316 plants sur 10.376 hectares, pour atteindre en 2024 un record de 9.142.273 plants mis en terre sur 11.544 hectares. Selon la Directrice de l’environnement, cette progression régulière témoigne non seulement d’une prise de conscience collective, mais également de l’efficacité des mécanismes de sensibilisation et de mobilisation mis en place par le gouvernement. Aux côtés du gouvernement et des populations, le Système des Nations Unies s’est également engagé dans la lutte pour la restauration du couvert forestier car un moyen efficace de soutenir la mise en œuvre des Accords de Paris et se lancer le défis des crédits carbone pour mieux financer le développement durable et lutter contre le changement climatique. Les Nations Unies soutiennent les actions du gouvernementDe 2023 à 2024, les Nations Unies au Togo ont investi environ 15 millions de dollars US soit 13.5 milliards de FCFA pour accompagner les projets environnementaux du pays. En 2024, les Nations Unies ont planté plus de 160.000 arbres et restauré 1.044 hectares de terres à travers le pays. Lors d’une rencontre avec le ministre de l’Environnement le 14 août 2025, la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Togo, Coumba D. Sow, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à poursuivre les efforts en faveur du reboisement au Togo. Elle a indiqué que cette année, c’est près de 2.000.000 d’arbres que les différentes agences des Nations Unies au Togo auront plantés. Le 29 Août 2025, c’est à Aného, cité balnéaire située à une cinquantaine de kilomètres de Lomé que les Nations Unies ont organisé une journée de reboisement. En partenariat avec la mairie (de la Commune Lacs 1), les autorités locales et la société civile, l’équipe des Nations Unies avec à sa tête Noura Hamladji, Secrétaire exécutive adjointe de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC), a mis en terre des plants. Mme Hamladji était accompagnée de la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Togo, Coumba D. Sow; de la Représentante Résidente du PNUD-Togo, Binta Sanneh; du Représentant Résident du PAM Togo, Moise Ballo; du Chef de bureau de la FAO, Oyétoundé Djiwa; de la Cheffe Bureau du HCR, Fanette Blanc; et de la Représentante Résidente de l’UNICEF, Erinna Adotevi. D’autres agences OIM, OMS étaient représentées par des experts.Pour cette opération, la FAO a mis 500 plants à la disposition de la Commune. Certains ont été mis en terre dans la forêt urbaine d’Aného et les autres dans des endroits à reboiser répertoriés par la mairie. La forêt urbaine d'Aného est un projet de reboisement lancé en 2020 par la commune de Lacs 1 pour créer un espace vert et contribuer à la protection de l'environnement, notamment la biodiversité et la captation des gaz à effet de serre. Implantée sur environ 14.000 m², elle comprend différentes espèces végétales et vise à servir de site écotouristique. Avant, c'était un cas d'ordure, un dépotoir sauvage et j'ai estimé qu'il fallait avoir dans la ville un espace vert, un espace de créativité parce que je considère la forêt comme un espace de créativité,explique le maire Alexis Coffi Aquereburu.L’équipe des Nations Unies a réitéré son engagement à ses côtés dans ce projet car, comme l’a déclaré le Secrétaire général Antonio Guterres lors de la séance plénière de l’Assemblée générale, les Nations Unies sont « mobilisées en faveur de l’action climatique. Nous devons continuer à faire avancer notre travail sur tous ces fronts ».
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Histoire
18 août 2025
Solidarité avec les réfugiés en Afrique de l’Ouest : face à l’insécurité, plusieurs pays se mobilisent
En provenance du Burkina Faso vers le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana, ces réfugiés et déplacés internes vivent dans des conditions précaires et font souvent face à des difficultés d’accueil en raison des défis sécuritaires pour les pays. Les gouvernements des pays concernés se sont retrouvés les 3 et 4 juillet 2025 à Lomé dans le cadre d’un dialogue régional avec l’appui des partenaires dont les Nations Unies, pour plancher sur la sécurité de ces réfugiés et déplacés afin d’envisager des pistes de solutions durables.Un déplacement forcé massifSelon le HCR, les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest, en particulier la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Benin, avaient accueilli 185 000 réfugiés au 31 mai 2025. Au Togo, selon le programme d’urgence pour la résilience et la sécurité des communautés (PURS), en mai 2025, 59 459 personnes ont été déplacées sur le territoire togolais. Parmi elles, 49 288sont des réfugiés et demandeurs d’asile, tandis que 10 171 sont des déplacés internes. 60% des réfugiés sont des mineurs. La région des Savanes, vu sa proximité avec le Burkina Faso, enregistre 47 réfugiés et demandeurs d’asile. Le nouveau rapport d’évaluation multisectorielle des besoins validé le 03 juin 2025 dans le cadre du PURS dresse un tableau préoccupant: plus de deux tiers des ménages déplacés présentent une consommation alimentaire inadéquate, des infrastructures de santé, d’éducation et d’accès à l’eau insuffisantes dans les zones d’accueil et des communautés hôtes qui subissent une pression croissante sur leurs ressources, créant des tensions latentes. Ramatou Ouedraogo 31 ans, mère de six enfants, a fui son village dans le nord du Burkina Faso depuis mars 2024 en raison d'attaques menées par des groupes armés. Elle a trouvé refuge à Timbou, dans la préfecture de Cinkassé. “C’est suite à une attaque que nous sommes venus ici. L’attaque a eu lieu un matin vers 6h du matin. Les assaillants ont surpris les habitants du village et les ont tués, ils n’ont épargné quasiment personne. Plus de 200 personnes dont des nourrissons, enfants, personnes âgées, femmes enceintes, ont été tuées. C’est ce qui nous a poussé à fuir pour venir au Togo ", témoigne -t-elle Adama Malkouma a 45 ans. Il est venu de Yoabiguin, dans la région du centre-est du Burkina Faso. Contraint à l’exil par les attaques djihadistes dans son pays, il a quitté son village avec ses deux épouses et leurs dix enfants. Après une brève escale dans le village de Timbou, ils ont finalement trouvé refuge à N’gambi, dans l’Oti-Sud, où ils tentent de reconstruire leur vie. Comme Adama et Ramatou, Koumeto Diyoba et sa femme ont quitté Diakarga, dans le Koulpélogo (à la frontière), il y a cinq mois et se sontretrouvés dans l’Oti-Sud. « Le 4 février dernier, notre village a été attaqué et il y a eu dix morts et plusieurs blessés. Les autres membres de la famille se sont réfugiés dans un village togolais près de la frontière. Je ne peux pas les faire venir ici pour le moment. Je n’ai pas de chambre, et il n’y a pas d’eau pour construire une maison. On a une seule case », explique Koumeto. Certains de ces réfugiés (dans l’Oti-Sud) reçoivent régulièrement de l’assistance humanitaire (vivres, semences, intrants, etc.) de la part de la Coordination nationale d’assistance aux réfugiés (CNAR) et des organisations humanitaires internationales. Le PURS, à travers le mécanisme Nexus (coordination humanitaire-développement-paix), propose une approche intégrée. Selon Coumba Sow, Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Togo, les Nations Unies interagit étroitement avec les responsables du PURS afin de coordonner les effortspour comprendre et répondre efficacement aux défis auxquels sont confrontés les réfugiés, les déplacés internes et les populations d’accueil. La première difficulté est celle de l’accueil des demandeurs d’asile sur la base du principe de non-refoulement alors même que les Etats d’accueil, au regard des arrivées massives et non contrôlées, craignent pour leur sécurité. Des solutions impliquant différents paysA cette question et à celle plus générale de la crise de déplacement forcé dans la région, les gouvernements togolais, béninois, ghanéen, ivoirien et burkinabè ont adopté et signé le 04 juillet 2025, la Déclaration de Lomé en vue d’une réponse régionale. La Déclaration de Lomé résulte d’un processus de dialogue continue de plus d’un an entre les 5 pays sur des thématiques variées touchant aux déplacements forcés. Les travaux se sont déroulés sous la houlette du gouvernement togolais avec l’accompagnement technique du HCR. Le Haut-Commissaire Assistant chargé des opérations du Haut-Commissariat pour les réfugiés, M. Raouf Mazou, s’est réjoui d’un accord novateur prévoyant le renforcement du principe de non-refoulement, la mise en place de procédures simplifiées de reconnaissance du statut de réfugié et leur autonomisation par l’accès aux services essentiels . Le Président de l’Assemblée nationale togolaise, M. Sevon-Tépé Kodjo Adedze, a félicité l’engagement des pays pour les droits des réfugiés notamment l’accès au territoire, aux documents d’identité et à des solutions durables. Il a salué le rôle des Nations Unies, garant du multilatéralisme et de la coopération internationale.La déclaration de Lomé nous appelle à l’action. Qu’elle soit une flamme qui éclaire nos pas, un serment que nous portons dans nos cœurs et dans nos actes,a-t-il exhorté. Au nom du Secrétaire général des Nations Unies, Mme Barrie Freeman, Représentante spéciale adjointe du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), a réaffirmé l’engagement des Nations Unies pour une meilleure sécurité humaine au profit des réfugiés et des populations d’accueil. « Nous réaffirmons notre engagement pour une meilleure sécurité humaine au profit des réfugiés et des populations d’accueil », a -t-elle déclaré.
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Histoire
26 juin 2025
Lutte contre les épidémies : le Gouvernement et les Nations Unies organisent la riposte à la Mpox
15 cas confirmés sur 78 suspects de la variole simienne à la date du 11 juin 2025 au Togo. Trois semaines plus tôt, le gouvernement togolais annonçait la découverte du premier cas de Mpox sur le territoire. Les autorités togolaises ont aussitôt pris des dispositions pour renforcer la surveillance épidémiologique et l’alerte précoce, organiser la prise en charge et surtout, sensibiliser la population sur les mesures préventives. Des dispositions appuyées par le système des Nations Unies au Togo à travers diverses actions notamment des renforcements de capacités des agents de terrain, des sensibilisations dans les zones frontalières, la dotation en équipement essentiels. Renforcement en logistiqueDécrite par l’OMS comme une maladie provoquée par l’orthopoxvirus simien, la Mpox est une infection virale qui peut se transmettre d’une personne à l’autre, principalement par contact étroit, et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne déjà atteinte. Dans les milieux où le virus de la Mpox est présent chez certains animaux sauvages, il peut également être transmis des animaux infectés aux personnes qui sont en contact avec eux.Face à cette menace sanitaire, le système des Nations Unies déploie les moyens nécessaires aux côtés du gouvernement togolais. Ainsi, l’OMS Togo soutient les dispositions prises par le gouvernent par un appui technique, logistique, financier et opérationnel. Plusieurs équipements essentiels, notamment des concentrateurs d’oxygène, des tentes médicalisées pour la prise en charge des patients et des thermoflashs ont été livrés pour renforcer la surveillance épidémiologique. Pendant ce temps, des équipes de terrain bénéficient d’un accompagnement ciblé sur l’investigation, la prévention, le contrôle de l’infection et la recherche active des cas. Pour Dr Amadou Baïlo Diallo, Représentant par intérim de l’OMS au Togo, son agence reste pleinement engagée à soutenir les efforts du gouvernement togolais pour contenir cette épidémie. La réactivité des autorités témoigne d’une réelle volonté de protéger les populations. Sensibilisations au cœur des communautés et dans les zones frontalièresA Lomé, l’ONUSIDA redynamise la plateforme des OSC/VIH/Santé/DH. Au cours d’une réunion de concertation tenue à la fin mai, les acteurs ont été informés de l’évolution de la situation et ont été sensibilisés sur les signes et les symptômes de la maladie et des mesures à prendre en présence d’un cas suspect. Ces acteurs de la société civile avec le soutien de l’ONUSIDA envisagent également des actions de sensibilisation dans les lieux de détention en raison de la promiscuité permanente dans ces milieux. Au cœur des communautés dans les régions Maritime, Plateaux, Centrale et Kara, l’UNICEF a appuyé le renforcement de capacité des acteurs et agents de santé communautaires. Environ 4500 personnes ont été formées en communication de crise et en engagement communautaire et également à la surveillance intégrée des maladies et à la riposte à la Mpox. Dans les localités frontalières comme Kodjoviakopé, Ségbé, Tohoun, Tindjassi ou Cinkassé, ce sont plus d’un demi-millier de personnes qui ont été touchées par la campagne d’information organisée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) du 19 au 23 mai 2025. Avec le soutien du Fonds de Lutte contre les Pandémies, cette initiative vise à renforcer la prévention des maladies à potentiel épidémique, notamment le Mpox dans les milieux ruraux et frontaliers. L’OIM a opté pour une approche inclusive et participative, qui a consisté au préalable, à la formation d’une vingtaine de facilitateurs locaux et qui ont servi par la suite à porter le message de la sensibilisation auprès de leurs communautés respectives. Par cette approche inclusive et participative, les acteurs locaux s’approprient des messages clés et deviennent des vecteurs sûrs d’information et de changement comportemental , a expliqué Etienne Banga, Chef du Bureau de l’OIM au Togo.Sur le terrain, les acteurs s’en félicitent :Ces échanges sont très importants pour nous, car maintenant, nous savons comment prévenir la maladie de Mpox et ne pas tomber dans la pandémie; c’est en ces mots que Kodjo, membre de la société civile à Noépé à la frontière entre le Togo et le Ghana à 30km de Lomé, salue le dialogue communautaire auquel il vient d’assister. Tout comme lui, une trentaine de jeunes gens, femmes, et personnes du troisième âge venus des environs, rassemblés à l’ombre d’un grand arbre, hochent la tête, conscients de la gravité de la situation. Plus loin, à Kémérida, à plus de 450 km au nord de Lomé, à la frontière avec le Bénin, Tchaa, Agent de santé communautaire, témoigne à la fin d’une séance d’information et d’échanges avec la population : Il est essentiel de sensibiliser les populations vivant en zone frontalière. Ces communautés sont en première ligne. Aujourd’hui, nous leur avons parlé des gestes barrières et des moyens pour signaler les cas suspects. Le système des Nations Unies dans son ensemble reste engagé aux côtés du gouvernement togolais avec le soutien de ses partenaires pour renforcer la résilience des populations et riposter à l’avancée de la variole simienne sur le territoire national.
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Histoire
12 juin 2025
Une athlète s’engage avec des jeunes togolais pour la restauration des terres
Ce jeudi matin, 5 juin 2025, une ambiance particulière règne au lycée de Démé, à Tsévié. La vaste cour habituée aux cris et aux courses des élèves s’est transformée en un véritable stade de mobilisation écologique et sportive. Sous un ciel bleu, une centaine de jeunes filles et garçons en tenue de sport, visages rayonnants, des plants d’arbre en main. A leur tête, une personnalité inhabituelle dans le milieu, dont la présence attire la curiosité des jeunes lycéens : Naomi Akakpo, athlète internationale, connue dans la discipline de la course de haies, et porte drapeau du Togo aux Jeux olympiques de Paris 2024.Elle est à Tsévié ce jour dans le cadre de la campagne internationale Sport4Land lancée par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) en vue de mobiliser des athlètes du monde entier pour faire du sport un moteur de restauration environnementale. Arborant un maillot des Eperviers, emblème des équipes nationales du Togo, Noami Akakpo, cheveux frisés, un plant d’arbre dans une main et microphone dans l’autre, invite les jeunes lycéens à planter des arbres et à lutter contre la désertification car c’est un sujet qui nous touche tous. On est arrivé à un stade où la désertification impacte énormément nos terres. Chaque seconde, l’équivalent de 4 terrains de football disparaît dans le monde et nous en sommes tous responsables . 8h 00, Naomi Akapko donne le coup d’envoi, non pas pour franchir des haies, mais plutôt pour la mise en terre des plants. Au pas et de manière ordonnée, comme les athlètes courant vers le but, 700 arbres sont plantés dans la cour du lycée par l’athlète, des élèves, leurs enseignants ainsi que des représentants du gouvernement et du système des Nations unies au Togo. Monique, 15 ans en classe de seconde a du mal à contenir ses émotions :J’ai regardé tata Naomi à la télévision lors des jeux olympiques, je n’ai pas imaginé que j’aurais la chance de la croiser un jour en vrai et de lui serrer les mains. Elle est si simple et n’hésite pas à mettre les mains dans le sable comme nous pour planter des arbres. Elle m’inspire vraiment et je prendrai soin de cet arbre qu’elle m’a aidée à planter pour en faire un souvenir.A ses côtés, son camarade Joel, est très conscient des changements climatiques de notre planète et se réjouit de planter des arbres :c’est une immense joie qui m’anime en ce jour parce que, vu les énormes dégradations de notre environnement, planter des arbres est l’une des meilleures actions à mener pour éviter ces changements climatiques. Ensemble mes camarades et moi prévoyons de les entretenir avec soin pour les voir grandir dans les années à venir et nous remercions Mme Naomi et les Nations Unies de nous donner cette opportunité.Pour Naomi Akakpo, l’objectif au Togo est de parvenir à planter une forêt de 2028 arbres d’ici à 2028, année des prochains Jeux olympiques à Los Angeles ; de transmettre les bons gestes aux jeunes togolais à travers le sport et les jeux et encourager l’engagement du grand public en faveur de l’environnement. Une course, une forêt, un avenir Après la mise en terre des plants, les jeunes ultra motivés dans leur tenue de sport se mettent déjà en piste pour défier l’athlète. Cette dernière, organisée et méthodique, leur donne au préalable les premières notions de la course de haie. Elle leur fait ensuite une démonstration pratique saluée par des ovations. Des groupes se forment rapidement et la course est lancée. Après quelques essaies, et fières de leurs prestations, nombreux sont ceux et celles qui commencent par rêver de participer un jour aux jeux olympiques. Quand j’ai vu tata Naomi courir, ça m’a beaucoup plu et comme moi aussi j’aime travailler mon corps et faire du sport, je vais redoubler d’efforts pour arriver au même niveau un jour ,rêve Abidé, 14 ans. De son côté, Kafui est consciente qu’à défaut de devenir sportive de haut niveau, elle peut facilement sensibiliser son entourage au reboisement et à la lutte contre la désertification : la voir me motive à devenir comme elle. Je comprends que cela nécessite beaucoup de travail, mais en attendant, j’informerai les gens autour de moi des risques que nous courrons à l’avenir si nous ne plantons pas des arbres dès maintenant . Des ambitions des jeunes pour l’avenir qui confortent la championne de Sport4land dans son engagement. Pour Naomi, « être ici aujourd’hui pour sensibiliser les jeunes sur ce sujet est primordial et cela me tenait à cœur de l’associer au sport et à ma discipline de 100m haie pour leur montrer que le sport, l’environnement et la nutrition sont liées. Si dès leur jeune âge on arrive à leur inculquer les bonnes habitudes, les bonnes manières, ça peut avoir des conséquences positives sur notre avenir ». Un partenariat gouvernement, ONG et Nations Unies pour l’environnementLe lancement de cette forêt de 2028 arbres ce jour au Lycée de Démé à Tsévié s'inscrit dans le cadre des célébrations mondiales de la Journée de lutte contre la désertification et la sécheresse le 17 juin, dont le thème de cette année est : « Restaurer les terres. Saisir les opportunités ». L’initiative est menée en partenariat avec l’ONG APEVIA avec le soutien du gouvernement togolais et du système des Nations Unies au Togo.Selon la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), « plus de 40% des sols dans le monde sont déjà touchés par la dégradation » et l’urgence de leur restauration est plus que planétaire. Restaurer les terres dégradées est un investissement stratégique car, « chaque dollar investi peut générer jusqu’à 30 dollars de bénéfices pour les communautés et la planète ».La politique de reboisement lancée en 2021 au Togo visant à mettre en terre un milliard de plants à l’horizon 2030, s’impose comme le catalyseur d’une réponse collective et ambitieuse. Pour Dr ATUTONU Amah, Directrice des Ressources Forestières, il s’agit d’une belle mobilisation qui rassemble différents groupes, différentes initiatives, toutes convergeant vers un même objectif : préserver notre planète. Associer le sport au reboisement est une idée innovante. Les athlètes, par leur discipline, leur endurance, et leur esprit d’équipe, montrent qu’ils peuvent aussi être des acteurs du climat, œuvrant pour un avenir plus sain .La mise en terre des plants se poursuivra jusqu’aux Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 pour la plantation symbolique d'une forêt, en partenariat avec l'ONG APEVIA dont les équipes animeront des ateliers de sensibilisation écologique, des séances pédagogiques sportives et assureront le suivi des arbres plantés avec les jeunes participants.
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Histoire
15 avril 2025
Le PNUD pour l’inclusion des personnes en situation de handicap
Le handicap n’est pas un frein à l’épanouissement socio-professionnelAkoko Folibey-Sebio fait partie des étoiles montantes de la mode togolaise. Malgré son handicap physique, elle a su s’imposer dans son domaine d’activité. Atteinte de poliomyélite dès l’âge de 18 mois, elle a perdu définitivement l’usage de ses jambes. Elle vit désormais avec un handicap qui ne lui permet pas de faire usage de ses membres inférieurs, se déplaçant uniquement à l’aide de béquilles ou d’un fauteuil roulant. Avec sa situation de handicap, Akoko a bravé des discriminations de toutes sortes. « Quand j’étais enfant, j’utilisais déjà des béquilles ce qui a fait que je n’avais pas de camarades de jeux. J’étais la plupart du temps seule parce que je ne pouvais ni marcher, ni courir avec les autres», explique-t-elle. Malgré cet obstacle, Akoko a concrétisé son rêve de devenir une styliste renommée. « Cela a été un défi pour moi et je l’ai relevé », dit-t-elle avec fierté. Aujourd’hui, sa griffe "Crédaniah" est présente dans de nombreux défilés de mode et très sollicitée par une clientèle diversifiée. Akoko forme également beaucoup d’apprenties et ouvrières dont la plupart sont des malentendants. « Tout est possible à qui rêve, travaille et n’abandonne jamais. Nous devons laisser de côté les préjugés que nous avons envers ceux qui sont différents et donner la chance à toute personne, qu’elle soit valide ou handicapée, homme ou femme de développer ses compétences et talents au service du pays. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, comme le déclare le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme », ajoute-t-elle.Pour partager son espoir avec toutes les personnes en situation de handicap, Akoko milite dans l’association "Mon handicap Ma force ", une association qui bénéficie du soutien du PNUD.Le PNUD soutient l'autonomisation des personnes en situation de handicapLe 08 Avril 2025, le PNUD a procédé à la remise officielle d'équipements d'une valeur de 94.473.350 FCFA à l'association "Mon Handicap Ma Force". Cette initiative s'inscrit dans le projet d'appui à la croissance inclusive, résiliente et créatrice d'emplois au Togo. Les corps de métiers tels que la cordonnerie et la couture ont ainsi bénéficié de matériels de pointe.« Ces équipements couvrent divers corps de métiers et permettront aux bénéficiaires d’améliorer leurs conditions de travail et leur performance », a indiqué Binta Sanneh, Représentante résidente du PNUD, qui a réitéré l’engagement de l’organisme à accompagner le gouvernement dans sa mission de l’inclusion de tous. L’association "Mon Handicap Ma Force ", forte de son engagement à valoriser les aptitudes de ses membres, trouve dans ce partenariat un élan précieux. L’objectif de l’association est de briser les chaînes de la dépendance économique, permettant à ces artisans de s’élever en entrepreneurs autonomes, capables de subvenir à leurs besoins et d’enrichir leur communauté. « Le don (…) ne se limite pas à du matériel. Il représente pour chacun de nos entrepreneurs bénéficiaires un tremplin vers l’autonomie. Ce soutien permettra à nos membres entrepreneurs de gagner en mobilité, en indépendance et surtout en performance », a souligné Akoko Folibey-Sebio.Conformément à l’Axe 1 de la Feuille de route relatif au renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociales, le Togo poursuit ses efforts pour améliorer l’insertion professionnelle des personnes vivant avec un handicap. A travers à travers le projet d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées, le gouvernement finance l’amélioration des conditions de vie et d’insertion sociale des personnes handicapées ainsi que leur autonomisation. Il aide les personnes en situation de handicap à entrer en apprentissage pour des qualifications professionnelles en leur payant des frais de formation et assurer leur installation. Il finance également la fourniture des aides techniques notamment les tricycles et cannes blanches aux personnes handicapées afin de faciliter leur déplacement.
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Communiqué de presse
03 septembre 2025
Le Togo introduit le vaccin contre le paludisme
Lomé – Le Togo franchit une étape historique en devenant le 22ème pays africain à introduire, à partir de ce 1er septembre 2025, le vaccin antipaludique R21/Matrix-M à l’échelle nationale. Ceci dans le cadre de son engagement dans la lutte contre le paludisme. Ce tournant stratégique vise à renforcer les efforts de lutte contre cette maladie endémique, l’un des principaux fardeaux sanitaires du pays, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans.Selon les données du Plan stratégique national de lutte contre le paludisme 2023–2026, le paludisme reste très présent au Togo dans toutes les régions du pays. La maladie circule beaucoup et s’aggrave surtout pendant la saison des pluies, lorsque les moustiques se multiplient davantage. En 2022, le paludisme représentait encore 60 % des motifs de consultation dans les formations sanitaires. Les enfants de moins de cinq ans constituaient 34 % des cas et près de 65 % des décès liés à la maladie, ce qui en fait la principale cible de cette campagne vaccinale.Le vaccin R21/Matrix-M, préqualifié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), sera administré en quatre doses : à cinq mois (1ère dose), six mois (2ème dose), sept mois (3ème dose) et 15 mois (4ème dose). Environ 269 000 enfants sont concernés dès la première phase, qui couvrira simultanément les 39 districts sanitaires du pays.Son introduction repose sur un partenariat solide entre le gouvernement togolais, l’OMS, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), Gavi, l’Alliance du vaccin, et d’autres partenaires techniques et financiers. Elle s’inscrit dans une approche intégrée qui capitalise sur les acquis du Programme élargi de vaccination (PEV) et du Plan stratégique de lutte contre le paludisme 2023–2026.Le Comité de coordination interagence (CCIA) et le Comité national d’organisation (CNO), appuyés par des équipes régionales et de district, assurent la mise en œuvre opérationnelle. Des plans rigoureux de mobilisation sociale, de formation, de supervision et de gestion des données ont été élaborés, avec un accent particulier sur l’équité, l’accessibilité et l’adhésion communautaire. Les dispositions sont prises pour que le vaccin atteigne tous les enfants visés jusqu’aux endroits les plus reculés au niveau de tous les districts.L’introduction du vaccin antipaludique au Togo constitue une avancée historique dans la lutte contre cette maladie endémique. Elle ouvre une nouvelle ère de protection pour les enfants de moins de cinq ans, qui représentent la tranche d’âge la plus vulnérable et la plus affectée. Ce vaccin apporte un espoir concret : réduire considérablement les cas graves et les décès liés à la maladie, et ainsi sauver des milliers de vies chaque année.« Il est essentiel de protéger les enfants contre le paludisme, d’où la nécessité d’introduire ce vaccin dans le programme de vaccination de routine. Ce choix reflète la volonté des plus hautes autorités du pays dont la vision est de libérer d’ici à 2030, les communautés et les familles du fardeau du paludisme afin qu’elles puissent contribuer efficacement au développement du pays », a déclaré le Professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. « Je tiens à réitérer, au nom du gouvernement, notre profonde gratitude à l’ensemble des partenaires pour leur appui multiforme. »L’OMS appuie techniquement et stratégiquement ce processus, en ligne avec la Feuille de route mondiale pour la vaccination. Ce vaccin est non seulement pour protéger les enfants contre le paludisme, mais aussi pour renforcer les systèmes de santé et pour améliorer la performance globale du programme de vaccination de routine.Le Togo est le premier pays en Afrique à introduire le vaccin antipaludique directement à l’échelle nationale, en couvrant l’ensemble du territoire dès le lancement. Et pour pouvoir couvrir tous les districts sanitaires, le gouvernement togolais a participé à l’achat des vaccins.Le Dr Mohamed Janabi, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, a salué le leadership démontré par le Togo : « Le cofinancement de 15 % des doses par le gouvernement montre une vraie volonté d’appropriation et de durabilité. Ce succès témoigne d’un leadership fort, d’une planification rigoureuse et d’un engagement clair pour un déploiement national. Nous saluons les efforts déployés par le gouvernement, qui témoignent d’une ferme volonté de protéger sa population. »En amont de cette introduction, le ministère de la Santé a mis en place une stratégie inclusive de communication et de mobilisation sociale, impliquant les services de santé, les autorités locales et nationales, les leaders communautaires et les médias. Le vaccin sera intégré aux services de proximité, notamment les consultations postnatales et la vaccination de routine, avec une attention particulière portée aux enfants « zéro dose ». Les chefs traditionnels, leaders religieux, groupements de femmes et associations locales seront mobilisés pour relayer l’information et rassurer les familles, tandis que radios, télévisions et plateformes numériques renforceront la sensibilisation à grande échelle.Les professionnels de santé, présents à tous les niveaux du système, joueront un rôle essentiel pour instaurer la confiance et accompagner les parents. Cette approche concertée vise à dissiper les inquiétudes, renforcer l’adhésion des communautés et garantir le succès de l’introduction du vaccin antipaludique au Togo.Ce vaccin vient compléter les outils déjà déployés : moustiquaires imprégnées, pulvérisations intra-domiciliaires, chimioprévention chez les femmes enceintes et les enfants, ainsi que le diagnostic et le traitement précoces. Il ne remplace pas ces stratégies, mais les renforce en constituant une barrière supplémentaire contre le paludisme.Avec l’introduction du vaccin R21, le Togo rejoint 21 autres pays de la Région africaine qui administrent déjà le vaccin contre le paludisme. Fort de cette expérience, le pays renforce son engagement vers l’objectif de réduction durable de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme, ce véritable fléau pour les enfants.
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Communiqué de presse
25 octobre 2024
Le Secrétaire général nomme Coumba D. Sow, originaire du Sénégal, en tant que Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo
Mme Coumba a 20 ans d'expérience dans les domaines du développement et de l'assistance humanitaire. Elle a précédemment occupé le poste de Représentante des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) au Rwanda et à Djibouti, ainsi que de Coordonnatrice des urgences et de la résilience pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, ainsi que d'autres postes de direction au sein de la FAO, notamment Responsable de l'Afrique au sein du bureau du Directeur général de la FAO.Elle a également de l’expérience en politique de développement agricole et rural en Afrique, en Asie et en Amérique latine.Elle est titulaire d'un master en gestion des politiques publiques de Sciences Po Paris, d'un diplôme de troisième cycle en économie agricole de l'Université de Londres et en agro-industrie de Montpellier.
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Communiqué de presse
25 octobre 2024
Tsévié accueille le 79ème anniversaire des Nations Unies
Cette activité de sensibilisation publique se tient le vendredi 25 octobre 2024 à la place du marché moderne de Tsévié avec pour thème : « Le Système des Nations Unies avec les communautés, pour le bien-être des générations actuelles et futures »Sont inscrits au programme de cette célébration ;Des consultations médicales (prise de poids, mesure de tension artérielle et de la glycémie, palpation des seins) ;L’offre de service de planification familiale avec l’ATBEF ;Le dépistage volontaire du VIH/SIDA et de l’hépatite B avec le Programme National de Lutte contre le sida ; Des sensibilisations sur le choléra, la dengue, l’hypertension artérielle, le diabète, la Mpox (variole du singe) ; L’enregistrement des naissances pour les élèves en classe de CM2 ; Une opération de don de sang avec le Centre National de Transfusion Sanguine ; La vaccination de routine pour les enfants de 0 à 5 ans. Il est également prévu des animations et jeux sur les stands avec de nombreux gadgets à gagner.En prélude à cette activité, le Coordonnatrice Résidente par intérim, procédera à la lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies sur les antennes de la TVT, le jeudi 24 octobre.La célébration sera également marquée par une activité de sport communautaire du staff des Nations Unies et la population de Tsévié le samedi 26 octobre 2024 à partir de 6h 30, au stade Dr Kaolo, à l’occasion de la journée nationale du sport.La Journée des Nations unies, célébrée le 24 octobre chaque année, offre l'occasion d'amplifier le programme commun du SNU et de réaffirmer les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies promulguée il y a de cela 79 ans.Ensemble, pour notre bien-être et celui des générations futures !Pour plus d'informations, veuillez contacter:Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Togo, Tel : (+228) 22 21 20 22 ;
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Communiqué de presse
18 juillet 2024
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Togo améliore les postes frontaliers à Pogno et Tamong afin de renforcer la sécurité des frontières
Cette collaboration s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » avec objectif principal de renforcer les capacités opérationnelles, techniques et sécuritaires des différentes frontières terrestres, d'accroître l'engagement des citoyens et de favoriser la coopération transfrontalière. La cérémonie de remise qui a eu lieu dans les locaux du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, a été présidée par le ministre de la Sécurité, en présence de l’ambassadeur d’Allemagne, du représentant de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique, de la cheffe de mission de OIM Togo, du directeur du Programme d’urgence pour la région des Savanes des médias et des représentants des partenaires de mise en œuvre du projet. Pour la circonstance, Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Col. Calixte Batossie Madjoulba a relevé que le Togo se trouve confronté à de menaces aussi diverses que persistantes, qui nécessitent une attention de toutes les instances et des efforts multisectoriels, “Les moyens logistiques mis à la disposition de notre ministère viennent à point nommé, pour répondre à un besoin réel et pressant. Cette acquisition s’inscrit en droite ligne des initiatives mises en œuvre par le gouvernement, afin de renforcer les moyens opérationnels des forces de sécurité. Grâce à ce matériel, nous serons équipés pour accomplir cette mission avec plus d'efficacité et professionnalisme.” a-t-il déclaré.A l'instar des autres pays de la sous-région, le Togo fait face aux défis existants et émergents en matière de sécurité aux frontières, notamment l'extrémisme violent, les urgences de santé publique et les crises humanitaires. Face à ces défis, l'OIM propose une approche holistique et intégrée de la gestion des frontières comme réponse avec des actions dans cinq domaines stratégiques, dont le renforcement d'infrastructures et l'équipement des frontières, le système interconnecté d’Information et d’Analyse des Données sur la Migration (MIDAS), la coopération transfrontalière, la gestion humanitaire des frontières et l'engagement des communautés frontalières. “Nous aspirons à ce que toutes les frontières terrestres du Togo soient équipées du Système Midas, afin de renforcer la lutte contre toutes formes de criminalité transnationale et de générer des données fiables pour guider les décisions gouvernementales. C'est pourquoi, nous avons mis en place ces projets, dans le but de renforcer les capacités opérationnelles, techniques et sécuritaires des différentes frontières, en accroissant l'engagement des citoyens à favoriser la coopération transfrontalière” a souligné Mme Fatou Ndiaye Diallo, cheffe de mission de OIM Togo.
L'ambassadeur d'Allemagne au Togo, M. Claudius Fischbac, a exprimé sa reconnaissance à l'OIM pour la mise en œuvre réussie de ces projets. Il a souligné que la remise de ces équipements représente une avancée significative dans les efforts visant à promouvoir l'engagement et la coopération avec les communautés frontalières.De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade des USA au Togo, M. Ronald Hawkins a également salué le travail de l'OIM et insisté sur l'importance de cette initiative pour renforcer les relations avec les communautés frontalières. Les projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » sont respectivement financés par la République fédérale d’Allemagne et les Etats Unis d’Amérique. Pour plus d’informations veuillez contacter : M. Etienne Banga ; Chef bureau OIM Togo : ebanga@iom.int
L'ambassadeur d'Allemagne au Togo, M. Claudius Fischbac, a exprimé sa reconnaissance à l'OIM pour la mise en œuvre réussie de ces projets. Il a souligné que la remise de ces équipements représente une avancée significative dans les efforts visant à promouvoir l'engagement et la coopération avec les communautés frontalières.De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade des USA au Togo, M. Ronald Hawkins a également salué le travail de l'OIM et insisté sur l'importance de cette initiative pour renforcer les relations avec les communautés frontalières. Les projets « renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « renforcement des frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » sont respectivement financés par la République fédérale d’Allemagne et les Etats Unis d’Amérique. Pour plus d’informations veuillez contacter : M. Etienne Banga ; Chef bureau OIM Togo : ebanga@iom.int
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Communiqué de presse
08 février 2024
Accroître les possibilités pour les PME togolaises à travers le renforcement des capacités sur les achats responsables
● Le Forum des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais) est une initiative de l’UNOPS qui vise à diversifier les fournisseurs locaux avec lesquels l’UNOPS travaille et à s’assurer que ceux-ci reflètent et partagent les valeurs de l’UNOPS, notamment les achats responsables et le développement durable et inclusif.
● Plus de 40 entreprises locales, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, ont été invitées au UP Forum pour une formation sur les achats responsables et sur les outils nécessaires pour améliorer leurs compétences à répondre aux appels d’offres de l’UNOPS et du système des Nations Unies.
● Les entreprises auront également l'occasion d'aborder leurs défis financiers et d'explorer des solutions avec des banques locales qui sont des partenaires de l'UNOPS dans le pays.
Le 8 février 2024, Lomé, Togo - En tant que ressource centrale des Nations unies pour les achats, l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets) vise à soutenir les économies locales en travaillant avec des fournisseurs locaux, ce qui peut également contribuer à réduire l'impact sur l'environnement en diminuant les émissions de carbone. Afin de diversifier les fournisseurs locaux et renforcer leurs capacités sur les achats responsables, l’UNOPS en 2016 a lancé un programme des Forums des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais).
Le Togo a été choisi pour le deuxième UP Forum en Afrique de l’Ouest francophone, suite à l’expansion des activités d’achats de l’UNOPS dans le pays depuis son premier projet d’achat en 2017. Avec des partenaires tels que le Ministère de la Santé et la Banque Mondiale, l’UNOPS met en oeuvre des projets d’achats d’une valeur totale de 40 millions de dollars qui nécessite une forte collaboration avec les fournisseurs locaux.
L'UNOPS a constaté depuis sa première activité au Togo en 2017 que les entreprises locales ne répondaient pas correctement aux appels d'offres. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé d'introduire ce forum ici au Togo, afin d'en apprendre davantage sur les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises, et de renforcer les capacités des PME en matière des achats responsables, qui est l'un des critères les plus importants pour devenir un fournisseur de l'UNOPS
a souligné Bernadette Diouf, Représentante de bureau pays de l'UNOPS au Togo.
Prévu sur deux jours, le forum a invité plus de 40 entreprises togolaises, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap, à promouvoir la diversité des fournisseurs et l'inclusion dans les appels d'offres de l'UNOPS.
Les travaux de ce forum sont une occasion pour le Togo de mieux découvrir les opportunités de travailler avec l’UNOPS. Les attentes des participants sont donc grandes au regard des différents sujets au programme
a souligné Mawunyo Zigan, Représentant du ministère de la Santé lors de la cérémonie d’ouverture.
Le premier jour, un panel de discussion technique a été organisé sur le rôle des achats responsables pour un développement résilient, inclusif et le développement économique local au Togo. Les coordonnateurs de projets du ministère de la Santé, spécialisés dans les achats durables et le Directeur de la Fédération des Associations de Personnes Handicapées (FETAPH) ont pris part au panel pour partager leurs expériences et leurs points de vue sur le sujet.
Une session de formation pour les fournisseurs suivra jusqu'au 9 février sur les plateformes d'appels d'offres en ligne utilisées par l'UNOPS et d'autres agences des Nations Unies, et sur les étapes à suivre pour soumettre des offres de qualité sur ces plateformes.
En plus d’améliorer les connaissances de fournisseurs diversifiés concernant les activités d’achats de l’UNOPS, le Forum invitera également des banques locales telles que Orabank et Ecobank à aborder les défis auxquels sont confrontées les PME togolaises et à explorer les solutions financières disponibles.
Ce forum permettra de créer des réseaux formels et informels entre les entreprises et les institutions participantes afin de tirer profit des opportunités émergentes. Et à long terme, il permettra à une plus grande diversité de fournisseurs compétents de répondre aux critères techniques des appels d'offres, ce qui favorisera la mise en oeuvre réussie des projets de l'UNOPS, et stimulera l'économie locale au Togo.
Remarques à l’intention des équipes de rédaction
Coordonnées pour la presse : Pour toute demande ou pour organiser un entretien avec l’une des personnes à l’origine de ce rapport, veuillez communiquer avec Juyoung LEE à l’adresse juyoungl@unops.org.
À propos de l’UNOPS
La mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et à parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus : www.unops.org/fr
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