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Communiqué de presse
01 juillet 2022
OIM Togo - Inauguration du poste frontalier moderne de Kémérida
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Communiqué de presse
01 juillet 2022
OIM TOGO - bientôt un poste de contrôle frontalier à Pogno
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Histoire
20 juin 2022
Inégalités réduites: Doter tous les enfants du Togo d’une identité légale
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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
Histoire
20 juin 2022
Inégalités réduites: Doter tous les enfants du Togo d’une identité légale
Pas d’existence légale sans acte de naissance
Au Togo, l’acte de naissance est délivré par un agent d’état civil dans un délai de 45 jours suivant l’évènement.
« Vu que je suis née au village et à la maison, c’était impossible de déclarer ma naissance à l’état civil car il faut un certificat médical pour ça », explique Elise avec une voix triste.
« Maintenant, je dois me battre pour me faire établir un jugement supplétif et c’est assez compliqué. Nous sommes 7 et tous mes frères et sœurs sont dans le même cas », ajoute-t-elle.
Au Togo, 22% des enfants ne disposent pas d’acte de naissance. Ces chiffres augmentent lorsqu’on s’aventure en zone rurale. Les données de l’UNICEF renseignent que 31% des enfants vivant en zones rurales ne disposent pas d’acte de naissance. Allengueyere Kpelintike, agent d’état civil en charge de l’enregistrement des naissances dans le canton d’Atalotè, dans la région de Kara, explique que « dans le passé, il n’était pas si certain que votre enfant survive car les probabilités de décès d’enfant étaient extrêmement élevées. Les parents avaient donc tendance à attendre jusqu’à ce que leur enfant soit plus âgé avant de penser à lui faire établir l’acte de naissance. Et bien sûr à ce moment-là, le délai légal de 45 jours était depuis longtemps dépassé ».
Pourtant, sans acte de naissance, personne n’existe. Sans acte de naissance, un enfant ne peut prétendre à aucun autre droit : ni le droit à la santé, ni le droit à l’éducation ni le droit à la protection. Un enfant sans identité légale devient un citoyen invisible. C’est pour cela que des actions sont prises afin de remédier à la situation
Des actions pour doter tous les enfants d’un acte de naissance
En juin 2020, l’Union Africaine (UA) et l’UNICEF ont lancé la campagne « Mon nom est personne ». Cette campagne vise à doter tous les enfants africains d’un acte de naissance. L’une des approches adoptées est l’installation des centres d’état civil dans l’enceinte des formations sanitaires. L’approche réduit ainsi les couts de déplacement des parents pour obtenir cette pièce. L’autre avantage est que le personnel soignant peut référer rapidement aux agents de l’Etat civil les enfants qui ne disposent pas d’acte de naissance lors des visites de contrôle post natal ou lors de la vaccination.
Au Togo, cette approche a permis aux services de santé de notifier aux services d’état civil 169.289 naissances du 1er janvier au 30 novembre 2021. A ce jour, 28 districts sur les 44 du pays (64%) assurent l’interopérabilité des secteurs/services santé-état civil pour l’enregistrement des naissances.
« La mise à échelle de l’interopérabilité est la voie sûre pour aller vers l’universalité de l’enregistrement des naissances au Togo », assure Dr. Aissata Ba Sidibé, la Représentante résidente de l’UNICEF au Togo.
«En numérisant les systèmes d’enregistrement civils et en centralisant les données sous la forme d’une identité légale, nous pouvons mieux coordonner les services, ce qui est particulièrement important pour les enfants des zones reculées ou affectés par des conflits ou catastrophes, quand ils passent les frontières », a ajouté le Pr Harrison Victor, Commissaire aux Affaires économiques de l’Union africaine. « Le lancement de cette campagne “Mon nom n’est personne” fera progresser les actions étroitement imbriquées en faveur de l’accès à la justice des mineurs, en partant de la question éminemment vitale de l’enregistrement des naissances», conclut-il.
Cette collaboration a abouti à la construction d’un bâtiment dédié à l’enregistrement des naissances à côté du centre de santé d’Atalotè. Allengueyere a remarqué le changement positif que le nouveau bureau a apporté :
« Le bâtiment a contribué à formaliser le processus d’enregistrement des naissances et à mieux centraliser le travail qui se fait dans les 14 communautés qui relèvent de ma responsabilité »
Le HCR appuie également le gouvernement togolais dans l’atteinte de l’objectif 0 enfant sans certificat de naissance. Le 12 février 2021, l’organisation a remis un lot de matériels informatiques au ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires. Ce don vise à appuyer le gouvernement togolais dans le processus de modernisation de l’état civil et l’amélioration du système d’enregistrement, de traitement et d’archivage des actes de naissance pour mieux lutter contre l’apatridie. Le 30 novembre 2021, à l’occasion d’une session de sensibilisation du corps diplomatique sur le sujet, le ministre de la Justice togolais, M. Pius Kokouvi Agbétomey a indiqué clairement que la citoyenneté s’appuie sur le fait fondateur de la naissance et qu’ainsi l’acte de naissance constitue le socle de la nationalité.
Le Gouvernement Togolais, couple depuis 2019 les Journées de Santé de l’Enfant (JSE) avec le recensement des enfants n’ayant pas d’acte de naissance. Ainsi, entre 2019 et 2021, environ 37 000 enfants de moins de cinq ans, n’ayant pas d’acte de naissance, dont 54% de filles, ont été référés par les Agents de santé communautaire aux centres d'état civil dans les régions de la Kara et des Savanes. 41% des enfants référés (un peu plus de 15 000) ont obtenu leurs jugements supplétifs d’actes de naissance à la suite des audiences foraines organisées par les acteurs de la justice.
Afin d’encourager les déclarations de naissance, le gouvernement a décidé de la gratuité des déclarations qui interviennent dans le délai légal de 45 jours après l’accouchement à partir du 1er janvier 2022. Malgré cette grande avancée en matière de gratuité, de nombreux défis encore se posent pour le respect des 45 jours: l’ignorance par les parents de l’importance de déclarer les naissances, les accouchements à domicile, l’éloignement des services d’état civil... Le plaidoyer de l’UNICEF vise donc à porter le délai légal de 45 jours aujourd’hui à 90 jours!
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Histoire
10 juin 2022
Lutte contre la faim au Togo: Le PAM offre du matériel à l’ANSAT et à l’ANADEB
Soutien aux cantines scolaires par le développement de jardins potagers
Dans le cadre de son appui au maintien des enfants à l’école, le PAM a procédé le 05 mai 2022, à la remise d’un lot de matériels et équipements de jardinage et de transformation agro-alimentaire à l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB). D’un coût total de 13.555.000 francs CFA, ce matériel est composé de brouettes, râteaux, arrosoirs et de moulins à moteur diesel avec des broyeurs.
Ces équipements sont destinés à l’exploitation des jardins potagers et à l’usage des mamans-cantines dans les 50 écoles bénéficiaires du programme d’alimentation scolaire. Ce programme de développement des jardins potagers par l’ANADEB avec l’appui conseil de l’ICAT (Institut de Conseil et d’Appui Technique du ministère de l’Agriculture) bénéficie de l’accompagnement technique et financier du PAM à hauteur de 124 millions de francs CFA, conformément aux accords signés en août 2021 .
Des équipements pour renforcer la capacité de stockage en vivres
Le 18 mai 2022, l’Agence Nationale de la Sécurité Alimentaire du Togo a bénéficié de l’appui du PAM en équipements et matériels. C’est ainsi un ensemble de palettes, balances électroniques, doseurs d'humidité, pulvérisateurs, transpalettes et machines à coudre qui ont été remis à l’agence. D’un coût total de 18.500.000CFA, ces équipements et matériels vont améliorer les capacités de stockage en vivres des magasins régionaux de l’ANSAT, afin de répondre plus rapidement aux besoins d’assistance alimentaire d’urgence.
Lors de la cérémonie de remise, le Colonel Ouro-Koura Agadazi, Directeur Général de l’ANSAT, a exprimé sa ‘gratitude pour les appuis que le Programme Alimentaire Mondial apporte au gouvernement togolais dans le soutien aux populations, surtout les couches les plus vulnérables’
Le Représentant Résident et Directeur Pays du PAM au Togo, M. Aboubacar KOISHA a réitéré la disponibilité du ‘ PAM à poursuivre son engagement indéfectible pour œuvrer au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations togolaises les plus vulnérables’.
L’ANSAT a pour mission d’évaluer et de constituer les stocks de sécurité alimentaire nécessaire annuellement; de mettre à disposition des agents économiques, l’information permettant des échanges inter-régionaux des produits vivriers; de veiller à garantir des prix rémunérateurs aux producteurs; d’améliorer les initiatives locales et régionales favorisant la gestion des réserves alimentaires et de promouvoir la commercialisation du surplus de production.
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Histoire
25 mai 2022
Bonne santé et bien-être: Le PNUD rénove le Service des urgences du CHU de Lomé
Ainsi, le PNUD a entièrement rénové le service des urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio (le plus grand du pays). L’ouvrage a été remis aux autorités togolaises le 9 mai 2022, après 12 mois de travaux. Des équipements médico-techniques ont été également remis en vue d’un service de qualité aux populations.
Les travaux ont coûté un peu plus de 200 millions de francs CFA (61% pour la construction et 39% pour les équipement médico-techniques). "Nous étions partis sur la base d'un projet de 7 millions. Chemin faisant avec l'engagement du PNUD, que nous tenons à remercier sincèrement, nous sommes arrivés à ce coût. Par rapport aux besoins existants, l'idée était de véritablement assurer la sécurité des patients et surtout d'investir dans la qualité de leur prise en charge", a indiqué le Docteur Apélété Yawo Agbobli, Directeur du CHU.
Lors de la cérémonie de remise, le Représentant résident du PNUD, M. Aliou Mamadou Dia, a expliqué que
"l’appui au secteur de la santé constitue pour le SNU un soutien aux populations, surtout les plus vulnérables mais encore plus pour les femmes, les enfants et les personnes âgées."
La Directrice de cabinet du ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universels aux Soins, Mme Akakpo, a également remercié le PNUD pour ce joyau et exhorté les praticiens à en prendre le plus grand soin.
Le service des urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio est composé d'une entité d’accueil des patients, d'une salle d'examen, d'une salle de déchoquage, d'une salle d'observation des malades, d'un bloc opératoire ainsi que de plusieurs équipements médicaux.
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Histoire
25 février 2022
Résurgence de la poliomyélite au Togo: le pays renforce sa couverture vaccinale
En octobre 2007, le Comité régional de certification de la région africaine a déclaré que le Togo était exempt de poliovirus sauvage . Plus d’une dizaine d’années plus tard en 2021, le pays enregistre 18 cas de la maladie. Le pays et ses partenaires ont donc décidé de renforcer la couverture vaccinale.
Avec l’enregistrement de ces nouveaux cas, la poliomyélite demeure un problème de santé publique au Togo. Au niveau mondial, on note également une recrudescence des cas. En 2020, le monde a enregistré 1.226 cas de poliomyélite, toutes formes confondues, contre 138 en 2018. Au Togo, l’UNICEF et l’OMS apportent un appui technique et financier au ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins dans l’organisation régulière des campagnes de vaccination. Ces campagnes s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP).
Ainsi, du 24 au 26 février 2022, le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins organise une campagne de vaccination de rattrapage contre la poliomyélite chez les enfants de 3 à 6 ans. Au total, un peu plus de 763 000 enfants nés entre avril 2016 et août 2019 vont recevoir le vaccin anti-poliomyélite injectable (VPI). La campagne de vaccination couvre tout le territoire national et « vise à réduire la morbidité et la mortalité dues à la poliomyélite au Togo », selon le Dr Kokou Wotobé, Secrétaire général du ministère la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins. Afin d’atteindre toute la cible, trois stratégies sont adoptées : « la stratégie fixe dans un rayon de 5 kilomètres d’un centre de santé, la stratégie avancée dans un rayon de 10 kilomètres et la stratégie mobile dans un rayon de 15 kilomètres et au-delà », a expliqué Dr Amévégbé Kodjo Boko, Chef de la Division Immunisation dudit ministère.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), chef de file des partenaires techniques et financiers en santé au Togo, explique le bien-fondé de cette campagne de rattrapage. « Certains enfants n’ayant pas reçu de protection immunitaire contre le type 2 de polio, il apparait clairement la nécessité d’une vaccination de rattrapage, d’où l’essence de cette campagne », a souligné Dr Hilaire Ouédraogo, Coordonnateur des systèmes de santé à l’OMS. « Nous pouvons vous rassurer sur l’efficacité de ce vaccin », a-t-il ajouté.
La Représentante résidente adjointe de l’UNICEF, Fosca Giulidori, a lancé un appel à tous les parents dont les enfants sont concernés par cette campagne, afin de ne laisser personne de côté. « Dès que nous avons la possibilité de protéger nos enfants contre les maladies évitables par la vaccination, n’hésitons pas », a-t-elle plaidé.
Le Togo a introduit le vaccin anti-poliomyélite injectable dans son calendrier de la vaccination de routine depuis octobre 2019. Il bénéficie dans sa lutte contre la poliomyélite du soutien de partenaires comme Gavi Alliance.
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Histoire
17 mars 2022
Partenariat pour les ODD, les Nations Unies soutiennent le recensement de la diaspora
Ce montant fait vivre des dizaines de milliers de familles, révélant l’importance de la diaspora dans la vie du pays. En 2019, les transferts de la diaspora représentaient environ 9% du PIB. En vue « de connaître le nombre exact de nos compatriotes résidant à l’étranger, de disposer d’une base de données fiable et performante permettant d’exploiter la structure, la qualité et la richesse de la diaspora togolaise », le ministère des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et des Togolais de l'extérieur, a démarré en 2021, le projet de cartographie et de recensement des Togolais de l’extérieur.
Ce projet bénéficie de l’appui technique et financier du PNUD et de l’OIM. L’opération de recensement a été officiellement lancée le mardi 08 mars 2022. Le recensement est possible grâce à une plateforme informatique permettant à tout Togolais de la diaspora ayant un numéro de téléphone et une adresse email de se faire enregistrer sur les sites www.recensement.diaspora.tg et www.diasporatg.org.
Selon Etienne Banga, chef de bureau de l’OIM au Togo, « ce recensement est inscrit dans le cadre des projets visant à favoriser l’engagement de la diaspora afin de contribuer au développement de leur pays », promouvoir l’inclusion sociale et réduire les risques de laisser certaines personnes de côté.
« Beaucoup de nos compatriotes ont des compétences que nous ne connaissons pas… Il s’agit ici de profiter de ce recensement numérique pour recenser les compétences de la diaspora afin d’inviter ces compétences pour aider à la mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement », a ajouté le Professeur Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et des Togolais de l'extérieur.
Cette initiative, première du genre au Togo, a connu plusieurs étapes préparatoires, notamment la mise en place du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE), la conception de la plateforme numérique dédiée au recensement, la conduite de missions d’informations à l’attention des Togolais de l’étranger dans plusieurs pays africains et en occident et la phase pilote du recensement pour tester l’opérationnalité de la plateforme.
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Histoire
17 mars 2022
Santé et bien-être: le Togo s’engage à réduire la mortalité maternelle et infantile
Djoumèyi, 37 ans, est enceinte de son 4ème enfant. Elle a fait toutes ses consultations prénatales jusqu’à l’accouchement. 8 jours avant la date prévue, Djoumèyi sentant des contractions, se rend au centre de santé. L’accouchement est déclenché et toute la nuit, les sages-femmes vont essayer de sauver Djoumèyi et sa petite fille. En vain. Elles sont déclarées mortes à 5h14.
Un fort taux de mortalité maternelle
Malheureusement, Djoumèyi n’est pas une exception. En octobre 2021, Ornella Laine, une jeune femme de 29 ans, enceinte de son 3ème enfant, meurt lors de son accouchement au CHU Sylvanus Olympio (le plus grand hôpital public du pays). Pour son cas également, le bébé ne survivra pas. Son décès a choqué l’opinion publique qui va pointer du doigt les négligences des sage-femmes.
Selon les chiffres officiels, le taux de mortalité maternelle est de 401 décès pour 100 000 naissances vivantes. Il est estimé de nos jours qu’au Togo, au moins 2 femmes meurent chaque jour suite à une grossesse, à l’accouchement ou dans les 42 jours qui suivent. Le destin du nouveau-né est lié à celui de la mère et le taux de mortalité néonatale est de 27‰, suivant la même source.
L’Etat et ses partenaires œuvrent à inverser la tendance
En septembre 2021, le ministère de la Santé a lancé une initiative visant à rendre les soins de santé gratuits pour les femmes enceintes à travers le Togo. L’initiative appelée « Wezou » (vie en Kabyè, une des langues du pays) a pour objectif d’augmenter l’accès aux soins de santé aux femmes en supprimant le coût des soins pour de nombreux services.
Le 1er Mars 2022, le Docteur Diene Keita, Directrice exécutive adjointe de L’UNFPA, a échangé avec le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé sur les programmes de développement économique et social en faveur de la femme et des jeunes. Le Dr . Diene Keita a salué les progrès du Togo en matière de promotion des femmes.
«Nous avons parlé des programmes d’entrepreneuriat et du bien-être des femmes. C’est en cela que le programme Wezou trouve toute son importance », a-t-elle expliqué.
Mis en place au Togo depuis 2010 par la France en partenariat avec l’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA et ONU Femmes, le programme Muskoka soutient également le gouvernement togolais dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, et infanto-juvénile. Les interventions touchent entre autres au renforcement de la formation des agents de santé, à la construction, réhabilitation et équipement des centres de santé ainsi que le renforcement de la qualité de services en Soins Obstétricaux et Néonatals d’Urgence (SONU) et en santé procréative de la mère et de l’enfants.
En dix ans, le Togo a bénéficié de la part du Fonds Muskoka d’un appui de 13,5 millions d’euros. Selon le bureau de l’UNFPA, les efforts du Togo ont permis d’éviter 152 000 grossesses non désirées, 54 000 avortements provoqués et 400 décès maternels.
Le personnel soignant s’engage
L’Association des sages femmes du Togo, la Société des gynécologues et obstétriciens du Togo, l’Ordre national des médecins du Togo et le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo ont publié un communiqué suite au décès d’Ornella Laine. Face à l’indignation populaire, ces associations ont exprimé leur « grande tristesse », soulignant que ce décès de plus vient s’ajouter à la longue liste des décès maternels évitables enregistrés dans le pays. «Le système de santé doit être revu de fond en comble. C’est tout un travail à faire et c’est la responsabilité de tous, aussi bien des gouvernants que des citoyens que nous sommes et il faut que chacun fasse sa part», ont-elles ajouté.
Les agents de santé impliqués dans la prise en charge de la jeune femme ont été sanctionnés pour « faute professionnelle ». Toutes ces mesures combinées à l’appui des partenaires nourrissent l’espoir que bientôt, la peur d’une mort à l’accouchement sera un lointain souvenir pour les Togolaises qui laissera la place au bonheur de l’enfantement en toute sécurité.
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Histoire
26 février 2022
Promotion de l’excellence académique de la jeune fille
Ce mardi 22 février 2022, l’organisation a primé les 60 meilleures filles au BAC II de toutes les régions du Togo, pour le compte de l’année scolaire 2020-2021. Elles ont reçu chacune un ordinateur portable et des accessoires pour un coût global de quarante-six millions deux cent trente-six mille sept cent soixante-deux (46.236.762) FCFA.
« Bâtir une nation prospère, c’est investir dans l’éducation. Construire un pays dans lequel le développement est effectif, c’est donner la chance à tout le monde et encourager les garçons et les filles d’aujourd’hui à ne pas sacrifier leurs rêves de leaders de demain », a expliqué lors de cette cérémonie de remise de prix Mactar Fall, Représentant résident adjoint du PNUD.
Ayaba Mawulolo Edmonde Zinsou l’une des récipiendaires de ce programme d’excellence académique, a déclaré, toute contente: « On est fière. On a mérité ça. On a beaucoup travaillé, parce que ce sont des temps de dur labeur et de détermination » avant d’ajouter qu’« il faut être passionné par ce que tu fais pour mériter ce prix. J’encourage nos jeunes sœurs à être laborieuses et à travailler».
Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, ministre de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, s’est réjoui des résultats obtenus ces dernières années en matière d’éducation de la jeune fille. En 2017-2018, on comptait plus d’une fille pour un garçon dans l’enseignement primaire et près de 9 filles pour 10 garçons dans le premier cycle du secondaire. Au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, la représentation des filles dans les filières industrielles est passée de 5,3% en 2013-2014 à 7% au cours de l’année scolaire 2017-2018. Ces dernières années, les filles représentent plus de 30% des élèves ayant obtenu des mentions « très bien » et « bien », au BAC II, toutes séries confondues. En 2021, la meilleure performance des filles était de 18,92 contre18,42 en 2020.
En dépit de ces avancées, « des défis persistent, surtout en termes de maintien dans le cursus et d’orientation selon les filières de formation » a reconnu madame le ministre. Si la parité entre la scolarisation des filles et celle des garçons est réalisée dans l’enseignement primaire, des écarts continuent de se faire remarquer dans les cycles supérieurs. Ainsi, les dernières statistiques indiquent qu’en 2020-2021, le taux brut de scolarisation au premier cycle du secondaire est de 71,4 pour les filles et de 81,9 pour les garçons. Au second cycle du secondaire, ce taux est de 28,2 pour les filles et de 42,2 pour les garçons.
L’octroi des bourses d’excellence aux meilleures filles bachelières s’inscrit ainsi dans une logique de création d'un cadre favorable à l'excellence scolaire et académique des jeunes filles des collèges, lycées d'enseignement général et technique et des universités.
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Histoire
10 février 2022
Le PNUD soutient l’innovation et l’entrepreneuriat des jeunes
Ces jeunes ont été primés à la suite d'un processus rigoureux et transparent de sélection. Cette initiative du PNUD mécanisme s’inscrit dans le cadre du projet Facilité Togolaise pour l'accélération et l'innovation (FTAI) et vise à soutenir le développement de projets entrepreneuriaux à fort caractère innovant Togo.
"Nous espérons que ce soutien permettra d’accélérer votre cheminement vers l’entreprenariat durable, offrant des solutions innovantes aux populations, surtout les plus vulnérables, conformément à la Feuille de route 2020-2025 du gouvernement, notamment l’employabilité et l’emploi des jeunes" a affirmé Aliou Mamadou Dia, le représentant résident du PNUD lors d’une cérémonie officielle présidée par la ministre du développement à la base de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mme Myriam Dossou-d’Almeida.
Ce projet est le fruit d’une synergie entre le ministère du développement à la base de la jeunesse et de l’emploi des jeunes et le Fond d’Appui aux initiatives Économiques des Jeunes (Faiej). Les domaines concernés contribuent à la réalisation de 12 des 17 #ODD, notamment 1 (pauvreté) -2 (faim et nutrition) -3 (santé) -4 (éducation) -7 (énergie) -8 (emploi productif) -9 (innovation -10 (inégalité) -11 (ville durable) -12 (consommation) -13 (changement climatique) -15 (écosystème terrestre), et couvrant trois (3) régions économiques sur les cinq (5) du pays.
Mme Napo Wessinou est l'une des 2 PME sélectionnée. Son entreprise est spécialisée dans la production d'huiles et savons à base de neem. L'innovation porte sur le produit biofertilisant à base de tourteaux de neem qui sert d'engrais et de fertilisant pour les sols. Grâce aux 13 millions de subventions obtenues, elle ambitionne développer son entreprise en mettant sa gamme de produits à la portée de tous.
La seconde PME est celle portée par M. Bekounim Tchomela. Elle a reçu 16 millions de francs CFA. L’entreprise est spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques. L’innovation ici réside dans la mise en place de poubelles intelligentes (munies de capteurs) en vue de faire face aux problèmes de collecte et de tri des déchets depuis les ménages jusqu’à leur destination finale.
Le montant des subventions versées aux start-ups va de 2 à 20 millions de francs CFA à l’instar de la plateforme « NUFIALA » qui veut dire enseignant en langue du pays). C’est un projet de conception de vidéo et de plateforme éducative financé à hauteur de 6,5 millions. Les vidéos de l’application permettent aux enfants de suivre et revivre les cours en lien avec le programme même à la maison. Ainsi, ils apprendront tout en s’amusant. Ce projet répond à l’ODD 4, visant à « assurer une éducation inclusive et équitable de qualité et à promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous » d’ici 2030.
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Histoire
10 février 2022
Le SNU échange avec le Premier Ministre sur la mise en œuvre des ODD
Au cours de cette audience, le SNU a présenté ses principales réalisations en 2021 en appui à la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 et recueilli les orientations stratégiques du gouvernement pour 2022.
Les échanges ont permis au SNU de démontrer comment ses interventions, à travers les quatre axes d’interventions du cadre de coopération 2019-2023, ont contribué à la réalisation de 9 des 10 ambitions de la feuille de route gouvernementale en 2021. Le gouvernement a marqué sa satisfaction concernant la mobilisation du SNU dans la riposte contre la pandémie et l’amélioration de l’accès aux soins et aux services sociaux de base en général; la modélisation du système éducatif; la promotion de la croissance et de l’employabilité des jeunes à travers le laboratoire d’accélération; la promotion du genre et de l’inclusion…
« Je félicite les Nations Unies pour le travail collectif ainsi que les efforts d’alignement et de complémentarité qui ont permis au gouvernement notamment d’atteindre un taux de 30% de vaccination totale contre la COVID-19 à travers le pays », a indiqué Mme Victoire Dogbe.
Au sortir de la rencontre, Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, Représentante résidente de l’OMS au Togo, porte-parole des agences du système des Nations Unies a rappelé les orientations reçues de Mme le Premier Ministre. « Ces orientations se résument en un mot: l’accélération avec l’inclusion de toutes les personnes et ne laisser personne pour compte ». Cet appel à l’accélération répond aux défis et priorités identifiés par le gouvernement, notamment en lien avec la situation sécuritaire dans la partie septentrionale du pays.
Notons que les Nations Unies au Togo vont développer cette année un nouveau cadre de coopération (2023-2026) avec le Togo destiné à assurer un alignement beaucoup plus stratégique de l’appui du SNU à la feuille de route nationale visant à ne laisser personne de côté.
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Communiqué de presse
01 juillet 2022
OIM Togo - Inauguration du poste frontalier moderne de Kémérida
Kémérida - Le vendredi 24 juin 2022 s’est déroulée la cérémonie d’inauguration du poste de contrôle frontalier de Kémérida (préfecture de la Binah, région de la Kara). Cette infrastructure répondant aux normes internationales a été inaugurée par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le General Damehane Yark, en présence de l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Togo S.E.M. Matthias Veltin, et de la cheffe de mission de l’OIM pour le Ghana, Togo et Bénin, Mme Abibatou Wane.
La cérémonie d’inauguration et de remise de matériels s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée » exécuté par l’OIM Togo, grâce au financement du Ministère fédéral allemand des affaires étrangères.
La construction de ce nouveau poste frontalier vient consolider le mécanisme de réponse du gouvernement togolais face aux menaces sécuritaires émergents que sont l’expansion du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale.
Ce nouveau poste frontalier, équipé du Système de gestion et d’analyse des données migratoires (MIDAS), contribuera à simplifier le travail des forces de sécurité opérant à la frontière, leur permettant ainsi de surveiller efficacement les flux migratoires.
La cérémonie d’inauguration a été couplée de la remise des équipements de patrouille frontalière comprenant des motos, des torches, des miroirs de contrôle de véhicules, des détecteurs de métaux, des radios VHF, des loupes de contrôle documentaire, des imperméables. Des installations d’eau, d’hygiène et assainissement (WASH) ainsi qu’un système d’énergie solaire ont également été mises en place pour le personnel et les passagers à la frontière de Kémérida.
L’ambassadeur l’Allemagne présent à la cérémonie a souligné que l’Allemagne partage les préoccupations du gouvernement togolais en matière de sécurité. Il a réitéré l’engagement de l’Allemagne à accompagner le Togo.
Selon Mme Abibatou Wane, cheffe de mission de l’OIM :
« le Togo à l’instar des autres pays du Golfe de Guinée fait face aux défis existants et émergents en matière de sécurité aux frontières. C’est dans cette optique que l’OIM appuie le Togo à faire face aux défis migratoires qui se présentent à lui ».
En terminant son propos, elle a formulé le vœu que ce nouveau poste frontalier moderne ainsi que les équipements remis contribuent à une meilleure sécurisation des espaces frontaliers et des communautés frontalières.
Lors de son allocution, le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile a exprimé sa profonde gratitude à l’OIM et à ses différents bailleurs, principalement la République Fédérale d’Allemagne, pour l’intérêt qu’ils portent aux questions de sécurité. « Cette infrastructure permettra à notre pays de mieux faire face à la problématique des combattants étrangers qui gangrène l’espace ouest-africain, infeste les zones frontalières et facilite l’expansion de l’extrémisme violent et les ramifications de l’hydre terroriste. Elle contribuera en outre à l’amélioration des conditions de travail et l’efficacité des forces de sécurité chargées de la surveillance des frontières par l’acquisition et la mise à disposition de mobiliers de bureaux, d’équipements modernes de contrôles de flux migratoires et de moyens roulants. », a déclaré le Ministre.
Pour rappel, c’est le 04 novembre 2021 que le ministre de la Sécurité et de la protection civile et la cheffe de mission de l’OIM ont posé la première pierre pour la construction de ce poste frontalier.
L’organisation internationale pour les migrations (OIM) continuera à soutenir le gouvernement du Togo pour la gestion efficace et la promotion d’une migration sûre, ordonnée et respectant la dignité humaine.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, Courriel : ebanga@iom.int.
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Communiqué de presse
01 juillet 2022
OIM TOGO - bientôt un poste de contrôle frontalier à Pogno
Pogno - Le jeudi 23 juin 2022, le ministre de la Sécurité et de la protection civile le Général Yark Damehane et la cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Ghana, au Togo et au Bénin, Madame Abibatou Wane ont procédé à la pose de la première pierre et au lancement des travaux de construction du poste frontalier de Pogno, séparant le Togo et le Burkina Faso (préfecture de Kpendjal-Ouest, région des Savanes).
La construction de ce poste frontalier intervient dans le cadre du projet de « Renforcement des Frontières Nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo » mis en œuvre par l’OIM et financé par le Bureau International des stupéfiants et de l’application des lois (INL) du Département d’État des États-Unis d’Amérique.
L’objectif principal de ce projet est d’améliorer la sécurité aux frontières terrestres en augmentant les capacités techniques et matérielles des agences de gestion des frontières pour répondre efficacement aux défis émergents tout en renforçant la résilience des communautés frontalières.
Il s’agit d’un projet aligné à la feuille de route du gouvernement togolais 2020-2025 en son axe stratégique 1, ambition 3 : « assurer la sécurité, la paix et la justice pour tous ». La future infrastructure, dont les travaux dureront huit mois à compter du début d’exécution, intégrera des fonctionnalités et équipements modernes de gestion des flux migratoires tels que le Système d'information et d'analyse des données sur la migration (MIDAS). Aussi la fourniture d’équipements de patrouille et la construction d’installations d’eau, d’assainissement et d’hygiène sont les autres aspects phares du projet de construction.
Pour le ministre de la Sécurité et de la protection civile, la situation sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine est devenue un sujet de préoccupation majeure pour tous les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Ce poste rendra les migrations plus sûres et sécurisées dans ce contexte de sécurité particulièrement fébrile. L’ouvrage à réaliser, aura pour effet l’amélioration des conditions de travail du personnel administratif, le meilleur traitement des flux migratoires. Ceci permettra aux populations frontalières de vaquer librement à leurs préoccupations quotidiennes »,
a souligné le Général Yark, Ministre de la Sécurité et de la protection civile.
Dans son propos, la Cheffe de Mission de l’OIM Ghana, Togo, Benin, Mme Abibatou Wane a laissé entendre : « Ce projet est très important parce qu’il marque le lancement effectif du renforcement de la sécurité des frontières et la résilience des communautés frontalières, action majeure de cette année pour l’OIM. Ensuite, il constitue le commencement d’un processus qui permettra d’avoir un poste frontière bien bâti et équipé répondant aux normes internationales et permettant de réguler le flux migratoire dans la zone avec l’installation de l’application de gestion de flux migratoire-MIDAS ».
La concrétisation de ce projet contribuera au meilleur contrôle des mouvements migratoires. Elle assurera l’amélioration des mécanismes d’intervention d’urgence en matière de santé publique aux frontières, le renforcement de l’engagement et de la coopération avec les communautés frontalières et le renforcement de la coopération des agences des frontières dans les trois pays concernés à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Etienne BANGA, chef de Bureau OIM Togo, E-mail : ebanga@iom.int.
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Communiqué de presse
30 mai 2022
PROGRAMME MONDIAL CRIMJUST
31 mai 2022 – L’Ambassade des Etats-Unis a lancé ce jour, un nouveau projet dénommé CRIMJUST avec pour objectif de renforcer les réponses judiciaires en matière pénale au trafic de drogue et crime organisé connexe dans les pays francophones du littoral ouest africain. Ce projet, fruit d’un partenariat entre l’ONUDC et le Bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression (INL) du Département d’État américain, a été lancé en présence de hauts responsables sécuritaires et judicaires togolais.
Depuis quelques années, l’Afrique de l’Ouest fait face à une résurgence du trafic de drogue qui met en lumière son rôle dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en drogues illicites. Mille sept cent trente kilogrammes de cocaïne saisies dans le golfe de Guinée en mai 2022, deux tonnes de cocaïne saisies à Abidjan en avril 2022, deux tonnes et demie de cocaïne saisies à Cotonou en octobre 2021, six tonnes de cocaïne saisies dans le golfe de Guinée en mars 2021. Ces saisies de cocaïne, pour n’en citer que quelques-unes, révèlent la capacité des groupes criminels organisés à exploiter les vulnérabilités structurelles de cette région caractérisée par une grande interconnexion maritime, des infrastructures améliorées de transport et un accès aisé à la technologie, toutes choses qui pourraient faciliter la production et le trafic transnational de drogues.
Le coût du crime organisé sur les populations et les sociétés ne peut être sous-estimé. Selon l’étude mondiale sur l’homicide de 2019, réalisée par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), depuis le début du 21esiècle, le crime organisé a causé le même nombre de morts que tous les conflits armés réunis dans le monde. En dehors d’alimenter la violence, menaçant à la fois sécurité internationale et publique, le crime organisé compromet l’état de droit et entrave le développement économique durable. En Afrique, le rapport 2021 de l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS) estimait que les flux financiers illicites coûtaient aux pays quelque 88,6 milliards USD par an, soit l’équivalent d’environ 3,7 % du PIB du continent.
En réponse à ces défis, ce nouveau projet, prévu sur trois ans, accompagnera le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire dans le développement de leurs capacités techniques en matière d’enquête et de poursuite des affaires complexes de trafic transfrontalier de drogues conformément aux normes relatives aux droits de l’homme, pour, à terme, réduire l’impact du crime organisé sur leur sécurité, leur gouvernance et leur développement.
Selon Monsieur Amado Philip de Andrés, Directeur régional du Bureau régional de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, « Atteindre cet objectif requerra, de l’ONUDC et de ses partenaires, la mise à disposition des mesures d’assistance technique mais également la promotion et mise en œuvre d’une collaboration effective an matière de justice pénale dans la région. »
Dans le cadre du projet CRIMJUST, l’ONUDC et INL proposent leur soutien à l’ensemble de la chaîne pénale de ces trois pays. De nombreuses consultations avec les autorités sécuritaires et judiciaires togolaises, ivoiriennes et béninoises au cours de l’année écoulée a permis de mieux orienter la mise en œuvre de CRIMJUST. Alors que celle-ci se focalisera davantage sur le renforcement des capacités de renseignement criminel des organismes d’enquête au Togo et au Bénin, elle renforcera, en Côte d’Ivoire, les capacités de tous les acteurs de poursuite du Pôle pénal, économique et financier. Cette assistance technique sera par ailleurs complétée par des mesures visant à renforcer l’intégrité institutionnelle et à rationaliser les considérations liées au genre dans toutes ses interventions dans le but d’en assurer une plus grande durabilité.
Dans leurs interventions, les représentants des États-Unis et de l’ONUDC ainsi que les autorités sécuritaires et judiciaires togolaises ont plaidé pour l’accroissement des partenariats multipartites pour lutter contre le fléau du crime organisé et ont réitéré leur engagement à contribuer à cette lutte à travers la fourniture des ressources et des expertises et en mettant leurs réseaux à contribution. Les autorités togolaises ont loué aussi bien l’opportunité présentée par CRIMJUST pour renforcer des mesures conjointes dans la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest que l’appui des Etats-Unis à cet important projet.
Enfin, il faudrait souligner que le projet CRIMIJUST, financé par INL, contribuera à la Vision stratégique pour l’Afrique 2030 de l’ONUDC, en vue d’accélérer les progrès de l’Afrique vers la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD), et en particulier de l’objectif 16 : « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous ».
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Communiqué de presse
15 février 2022
Amélioration de la qualité des soins et services de santé : L’OMS offre un lot de matériel d’une valeur de 105 millions au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio
Remettant officiellement cet important lot de matériel au Directeur du CHU-SO et de son personnel, en présence du Secrétaire Général du MSHPAUS, Dr DIALLO Fatoumata Binta Tidiane, Représentante Résidente de OMS au Togo a plaidé pour des actions concrètes. «On dit chez nous, la meilleure façon de dire est de faire », a-t-elle soutenu rappelant que « L’OMS est une agence technique qui accompagne les Etats dans l’élaboration et la mise en œuvre de leur politique de santé. Il est ainsi logique que nous ne nous cantonnions pas à l’abstrait mais allions vers du concret »
« En tant que chef de file des partenaires techniques et financiers en santé, il est de notre devoir de vous offrir un appui technique de qualité mais aussi de mobiliser les autres partenaires pour vous accompagner. Le CHU-SO doit être le centre de référence nationale en matière d’offre de soins et de services afin que chaque patient qui y entre soit pris en charge de façon holistique et dans une démarche de qualité. Nous avons donc besoin de tous et toutes pour non seulement aller vite mais bien. Je sais pouvoir compter sur vous pour qu’on puisse y arriver », a lancé la Représentante Résidente de l’OMS.
Ce lot offert par l’OMS est composé de matériels de Prévention et de Contrôle l’Infection, de lits d’hospitalisation, de consommables médicaux, de matériels de diagnostic, d'équipements de bloc opératoire et de mobiliers de bureau..
« Un seul mot de ma part, de tout le personnel et des patients pris en charge dans notre établissement de santé : Merci », s’est exclamé le directeur du CHU-SO, le Méd. Lt-Col. AGBOBLI Yawo Apélété. « Vous êtes d’un énorme appui pour nous avec la mise à disposition de ressources humaines et matérielles pour d’abord la réalisation de notre retraite dans le but d’élaborer le Projet d’Etablissement Hospitalier (PEH) du CHU-SO, devant lui permettre d'analyser son fonctionnement et d'organiser stratégiquement son évolution à moyen terme. En plus, l’OMS s’est encore déployée pour la mobilisation de ressources financières afin de nous équiper de matériels de protection, de matériels de soins et mobiliers de bureau ».
Le Secrétaire Général du MSHPAUS Dr Marin WOTOBE a tenu à transmettre les remerciements des autorités sanitaires togolaises à l’OMS pour ce don qui vient « renforcer le cadre de travail du personnel de santé et améliorer la qualité des soins et services ». Pour finir, il a tenu à rassurer les partenaires techniques et financiers en santé « que le CHU-SO fera bon usage des matériels offerts, et surtout nous espérons que tous les chantiers en cours prendront rapidement corps, pour le bien de la population togolaise »
Pour plus d’informations :
Dr DIALLO Fatoumata Binta Tidiane, Représentante Résidente de l’OMS au Togo
Dr OUEDRAOGO Kiswendsida Romain Hilaire, ouedraogoki@who.int
Ms FIATY Akossiwa Homefa Solange, équipe de communication, fiatya@who.int
M. NIANG Issa, équipe communication, niangi@who.int
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Communiqué de presse
19 janvier 2022
Examen de la situation des droits de l’homme au Togo dans le cadre de l’Examen périodique universel
La situation des droits de l’homme au Togo sera examinée pour la troisième fois, dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) le lundi 24 janvier 2022 lors d’une réunion qui sera retransmise en direct via le webcast.
Le Togo sera l’un des 12 Etats à être examiné par le mécanisme de l’EPU au cours de sa session qui se tiendra du 24 janvier au 3 février *. Cette session marque la fin du troisième cycle de l’EPU. Les premier et deuxième EPU du Togo ont eu lieu respectivement en octobre 2011 et en octobre 2016.
L’examen se fera sur la base des documents suivants: 1) le rapport national – informations soumises par l’État examiné; 2) une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; 3) les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.
Les trois rapports sur lesquels se fondera l'examen du Togo le 24 janvier sont disponibles ici.
Lieu : Salle 20, Palais des Nations, Genève [NB : En raison des restrictions liées à la COVID-19, la réunion se tiendra dans un format utilisant une combinaison de participation en personne et en ligne, et les représentants des médias sont encouragés à suivre les débats via le webcast].
Heure et date : 09h00 – 12h30, lundi 24 janvier 2022 (heure de Genève, GMT +1 heure)
L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies. Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à deux reprises dans le cadre du premier et second cycle de l’EPU. Au cours du troisième cycle de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion d’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays. La délégation du Togo sera dirigée par S.E. le Dr. Christian Eninam TRIMUA, Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République. Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (« troika ») pour l’examen du Togo sont l’Erythrée, les Emirats arabes unis et l’Ukraine. La session sera retransmise en direct via le webcast : http://webtv.un.org/ La liste des orateurs et les déclarations orales qui seront faites pendant l’examen du Togo seront publiées sur l’Extranet de l’EPU. Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Togo le 28 janvier à 15h00. L’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen. * La 40e session de l'EPU devait initialement se tenir en novembre 2021, mais a été reportée en raison des mesures liées à la COVID-19. Pour plus d'informations et les demandes des médias, veuillez contacter Rolando Gómez, responsable des médias du CDH (rolando.gomez@un.org), Matthew Brown, responsable de l'information publique du CDH (matthew.brown@un.org) ou Pascal Sim, responsable de l'information publique du CDH (simp@un.org).
Pour en savoir plus sur l'Examen périodique universel, visitez le site : https://www.ohchr.org/FR/HRBodies/UPR/Pages/UPRMain.aspx Suivez le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies sur les réseaux sociaux : Facebook Twitter YouTube Instagram
Le Togo sera l’un des 12 Etats à être examiné par le mécanisme de l’EPU au cours de sa session qui se tiendra du 24 janvier au 3 février *. Cette session marque la fin du troisième cycle de l’EPU. Les premier et deuxième EPU du Togo ont eu lieu respectivement en octobre 2011 et en octobre 2016.
L’examen se fera sur la base des documents suivants: 1) le rapport national – informations soumises par l’État examiné; 2) une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; 3) les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.
Les trois rapports sur lesquels se fondera l'examen du Togo le 24 janvier sont disponibles ici.
Lieu : Salle 20, Palais des Nations, Genève [NB : En raison des restrictions liées à la COVID-19, la réunion se tiendra dans un format utilisant une combinaison de participation en personne et en ligne, et les représentants des médias sont encouragés à suivre les débats via le webcast].
Heure et date : 09h00 – 12h30, lundi 24 janvier 2022 (heure de Genève, GMT +1 heure)
L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies. Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à deux reprises dans le cadre du premier et second cycle de l’EPU. Au cours du troisième cycle de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion d’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays. La délégation du Togo sera dirigée par S.E. le Dr. Christian Eninam TRIMUA, Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République. Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (« troika ») pour l’examen du Togo sont l’Erythrée, les Emirats arabes unis et l’Ukraine. La session sera retransmise en direct via le webcast : http://webtv.un.org/ La liste des orateurs et les déclarations orales qui seront faites pendant l’examen du Togo seront publiées sur l’Extranet de l’EPU. Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Togo le 28 janvier à 15h00. L’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen. * La 40e session de l'EPU devait initialement se tenir en novembre 2021, mais a été reportée en raison des mesures liées à la COVID-19. Pour plus d'informations et les demandes des médias, veuillez contacter Rolando Gómez, responsable des médias du CDH (rolando.gomez@un.org), Matthew Brown, responsable de l'information publique du CDH (matthew.brown@un.org) ou Pascal Sim, responsable de l'information publique du CDH (simp@un.org).
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