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17 mars 2022
Partenariat pour les ODD, les Nations Unies soutiennent le recensement de la diaspora
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17 mars 2022
Santé et bien-être: le Togo s’engage à réduire la mortalité maternelle et infantile
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26 février 2022
Promotion de l’excellence académique de la jeune fille
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Les objectifs de développement durable au Togo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Togo:
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25 février 2022
Résurgence de la poliomyélite au Togo: le pays renforce sa couverture vaccinale
En octobre 2007, le Comité régional de certification de la région africaine a déclaré que le Togo était exempt de poliovirus sauvage . Plus d’une dizaine d’années plus tard en 2021, le pays enregistre 18 cas de la maladie. Le pays et ses partenaires ont donc décidé de renforcer la couverture vaccinale.
Avec l’enregistrement de ces nouveaux cas, la poliomyélite demeure un problème de santé publique au Togo. Au niveau mondial, on note également une recrudescence des cas. En 2020, le monde a enregistré 1.226 cas de poliomyélite, toutes formes confondues, contre 138 en 2018. Au Togo, l’UNICEF et l’OMS apportent un appui technique et financier au ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins dans l’organisation régulière des campagnes de vaccination. Ces campagnes s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP).
Ainsi, du 24 au 26 février 2022, le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins organise une campagne de vaccination de rattrapage contre la poliomyélite chez les enfants de 3 à 6 ans. Au total, un peu plus de 763 000 enfants nés entre avril 2016 et août 2019 vont recevoir le vaccin anti-poliomyélite injectable (VPI). La campagne de vaccination couvre tout le territoire national et « vise à réduire la morbidité et la mortalité dues à la poliomyélite au Togo », selon le Dr Kokou Wotobé, Secrétaire général du ministère la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins. Afin d’atteindre toute la cible, trois stratégies sont adoptées : « la stratégie fixe dans un rayon de 5 kilomètres d’un centre de santé, la stratégie avancée dans un rayon de 10 kilomètres et la stratégie mobile dans un rayon de 15 kilomètres et au-delà », a expliqué Dr Amévégbé Kodjo Boko, Chef de la Division Immunisation dudit ministère.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), chef de file des partenaires techniques et financiers en santé au Togo, explique le bien-fondé de cette campagne de rattrapage. « Certains enfants n’ayant pas reçu de protection immunitaire contre le type 2 de polio, il apparait clairement la nécessité d’une vaccination de rattrapage, d’où l’essence de cette campagne », a souligné Dr Hilaire Ouédraogo, Coordonnateur des systèmes de santé à l’OMS. « Nous pouvons vous rassurer sur l’efficacité de ce vaccin », a-t-il ajouté.
La Représentante résidente adjointe de l’UNICEF, Fosca Giulidori, a lancé un appel à tous les parents dont les enfants sont concernés par cette campagne, afin de ne laisser personne de côté. « Dès que nous avons la possibilité de protéger nos enfants contre les maladies évitables par la vaccination, n’hésitons pas », a-t-elle plaidé.
Le Togo a introduit le vaccin anti-poliomyélite injectable dans son calendrier de la vaccination de routine depuis octobre 2019. Il bénéficie dans sa lutte contre la poliomyélite du soutien de partenaires comme Gavi Alliance.
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26 février 2022
Promotion de l’excellence académique de la jeune fille
Ce mardi 22 février 2022, l’organisation a primé les 60 meilleures filles au BAC II de toutes les régions du Togo, pour le compte de l’année scolaire 2020-2021. Elles ont reçu chacune un ordinateur portable et des accessoires pour un coût global de quarante-six millions deux cent trente-six mille sept cent soixante-deux (46.236.762) FCFA.
« Bâtir une nation prospère, c’est investir dans l’éducation. Construire un pays dans lequel le développement est effectif, c’est donner la chance à tout le monde et encourager les garçons et les filles d’aujourd’hui à ne pas sacrifier leurs rêves de leaders de demain », a expliqué lors de cette cérémonie de remise de prix Mactar Fall, Représentant résident adjoint du PNUD.
Ayaba Mawulolo Edmonde Zinsou l’une des récipiendaires de ce programme d’excellence académique, a déclaré, toute contente: « On est fière. On a mérité ça. On a beaucoup travaillé, parce que ce sont des temps de dur labeur et de détermination » avant d’ajouter qu’« il faut être passionné par ce que tu fais pour mériter ce prix. J’encourage nos jeunes sœurs à être laborieuses et à travailler».
Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, ministre de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, s’est réjoui des résultats obtenus ces dernières années en matière d’éducation de la jeune fille. En 2017-2018, on comptait plus d’une fille pour un garçon dans l’enseignement primaire et près de 9 filles pour 10 garçons dans le premier cycle du secondaire. Au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, la représentation des filles dans les filières industrielles est passée de 5,3% en 2013-2014 à 7% au cours de l’année scolaire 2017-2018. Ces dernières années, les filles représentent plus de 30% des élèves ayant obtenu des mentions « très bien » et « bien », au BAC II, toutes séries confondues. En 2021, la meilleure performance des filles était de 18,92 contre18,42 en 2020.
En dépit de ces avancées, « des défis persistent, surtout en termes de maintien dans le cursus et d’orientation selon les filières de formation » a reconnu madame le ministre. Si la parité entre la scolarisation des filles et celle des garçons est réalisée dans l’enseignement primaire, des écarts continuent de se faire remarquer dans les cycles supérieurs. Ainsi, les dernières statistiques indiquent qu’en 2020-2021, le taux brut de scolarisation au premier cycle du secondaire est de 71,4 pour les filles et de 81,9 pour les garçons. Au second cycle du secondaire, ce taux est de 28,2 pour les filles et de 42,2 pour les garçons.
L’octroi des bourses d’excellence aux meilleures filles bachelières s’inscrit ainsi dans une logique de création d'un cadre favorable à l'excellence scolaire et académique des jeunes filles des collèges, lycées d'enseignement général et technique et des universités.
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10 février 2022
Le SNU échange avec le Premier Ministre sur la mise en œuvre des ODD
Au cours de cette audience, le SNU a présenté ses principales réalisations en 2021 en appui à la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 et recueilli les orientations stratégiques du gouvernement pour 2022.
Les échanges ont permis au SNU de démontrer comment ses interventions, à travers les quatre axes d’interventions du cadre de coopération 2019-2023, ont contribué à la réalisation de 9 des 10 ambitions de la feuille de route gouvernementale en 2021. Le gouvernement a marqué sa satisfaction concernant la mobilisation du SNU dans la riposte contre la pandémie et l’amélioration de l’accès aux soins et aux services sociaux de base en général; la modélisation du système éducatif; la promotion de la croissance et de l’employabilité des jeunes à travers le laboratoire d’accélération; la promotion du genre et de l’inclusion…
« Je félicite les Nations Unies pour le travail collectif ainsi que les efforts d’alignement et de complémentarité qui ont permis au gouvernement notamment d’atteindre un taux de 30% de vaccination totale contre la COVID-19 à travers le pays », a indiqué Mme Victoire Dogbe.
Au sortir de la rencontre, Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, Représentante résidente de l’OMS au Togo, porte-parole des agences du système des Nations Unies a rappelé les orientations reçues de Mme le Premier Ministre. « Ces orientations se résument en un mot: l’accélération avec l’inclusion de toutes les personnes et ne laisser personne pour compte ». Cet appel à l’accélération répond aux défis et priorités identifiés par le gouvernement, notamment en lien avec la situation sécuritaire dans la partie septentrionale du pays.
Notons que les Nations Unies au Togo vont développer cette année un nouveau cadre de coopération (2023-2026) avec le Togo destiné à assurer un alignement beaucoup plus stratégique de l’appui du SNU à la feuille de route nationale visant à ne laisser personne de côté.
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10 février 2022
Le PNUD soutient l’innovation et l’entrepreneuriat des jeunes
Ces jeunes ont été primés à la suite d'un processus rigoureux et transparent de sélection. Cette initiative du PNUD mécanisme s’inscrit dans le cadre du projet Facilité Togolaise pour l'accélération et l'innovation (FTAI) et vise à soutenir le développement de projets entrepreneuriaux à fort caractère innovant Togo.
"Nous espérons que ce soutien permettra d’accélérer votre cheminement vers l’entreprenariat durable, offrant des solutions innovantes aux populations, surtout les plus vulnérables, conformément à la Feuille de route 2020-2025 du gouvernement, notamment l’employabilité et l’emploi des jeunes" a affirmé Aliou Mamadou Dia, le représentant résident du PNUD lors d’une cérémonie officielle présidée par la ministre du développement à la base de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mme Myriam Dossou-d’Almeida.
Ce projet est le fruit d’une synergie entre le ministère du développement à la base de la jeunesse et de l’emploi des jeunes et le Fond d’Appui aux initiatives Économiques des Jeunes (Faiej). Les domaines concernés contribuent à la réalisation de 12 des 17 #ODD, notamment 1 (pauvreté) -2 (faim et nutrition) -3 (santé) -4 (éducation) -7 (énergie) -8 (emploi productif) -9 (innovation -10 (inégalité) -11 (ville durable) -12 (consommation) -13 (changement climatique) -15 (écosystème terrestre), et couvrant trois (3) régions économiques sur les cinq (5) du pays.
Mme Napo Wessinou est l'une des 2 PME sélectionnée. Son entreprise est spécialisée dans la production d'huiles et savons à base de neem. L'innovation porte sur le produit biofertilisant à base de tourteaux de neem qui sert d'engrais et de fertilisant pour les sols. Grâce aux 13 millions de subventions obtenues, elle ambitionne développer son entreprise en mettant sa gamme de produits à la portée de tous.
La seconde PME est celle portée par M. Bekounim Tchomela. Elle a reçu 16 millions de francs CFA. L’entreprise est spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques. L’innovation ici réside dans la mise en place de poubelles intelligentes (munies de capteurs) en vue de faire face aux problèmes de collecte et de tri des déchets depuis les ménages jusqu’à leur destination finale.
Le montant des subventions versées aux start-ups va de 2 à 20 millions de francs CFA à l’instar de la plateforme « NUFIALA » qui veut dire enseignant en langue du pays). C’est un projet de conception de vidéo et de plateforme éducative financé à hauteur de 6,5 millions. Les vidéos de l’application permettent aux enfants de suivre et revivre les cours en lien avec le programme même à la maison. Ainsi, ils apprendront tout en s’amusant. Ce projet répond à l’ODD 4, visant à « assurer une éducation inclusive et équitable de qualité et à promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous » d’ici 2030.
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07 février 2022
Le PAM assiste les victimes d’inondations avec des vivres et du cash
Ces phénomènes naturels causent de graves préjudices aux populations locales: destruction des champs et cultures, perte de récolte et de bétail, dégâts matériels sur les habitations et les infrastructures de base, et ont un impact significatif sur leurs moyens de subsistance.
Dans le cadre de l’exécution de son Plan Stratégique Provisoire de Pays (PSPP 2021-2022), le bureau du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Togo accompagne le gouvernement dans l’opérationnalisation des programmes de protection sociale, notamment dans les situations d’urgence et d’interventions en réponse aux chocs. Dans la mise en œuvre de son assistance d’urgence aux victimes des inondations en 2021, le PAM a mobilisé au total 347 millions de CFA, soit 599 400 USD, dont 130 millions CFA pour le transfert monétaire et 217 millions de CFA pour la distribution des vivres.
Suite à la sollicitation du gouvernement togolais, le PAM, a, en novembre 2021, distribué 507 tonnes de produits alimentaires composés de maïs, niébé, huile végétale fortifiée, sel iodé et farine enrichie à 10,000 personnes sinistrées (soit 2 000 ménages) dans 12 préfectures des régions Maritime, Kara et Savanes lourdement affectées par les inondations. Le PAM a apporté une assistance supplémentaire à ces 2 000 ménages à travers un transfert monétaire d’un montant de 60 065 FCFA par ménage.
« Cette distribution de cash leur permettra d’acheter les produits alimentaires de leur choix sur les marchés locaux afin de répondre à leurs besoins alimentaires et nutritionnels et de renforcer leur résilience aux chocs », a déclaré Aboubacar Koisha, Représentant Résident du PAM, lors de la cérémonie de lancement le 25 janvier 2022 à Atchame, préfecture des Lacs (région maritime).
Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Damehane Yark, a, au nom du Gouvernement togolais, remercié les Nations Unies en particulier le PAM pour le soutien apporté aux populations vulnérables et à la contribution à la paix et la cohésion sociale au Togo.
‘Ce cadeau tombe du ciel. Je suis plus qu'heureuse et je vous suis plus que reconnaissante. Cela tombe à point nommé car je me demandais comment j’allais m’en sortir avec mes enfants ce mois et ceux à venir », exulte Mme Ablavi, l’une des bénéficiaires de cash à Atchamé. Elle explique que « j’ai un petit commerce dans mon village, mais à cause des fortes pluies entrainant des inondations, j’ai perdu mes affaires, ma maison et mes produits que je commercialise et le peu qui me restait ne trouvait pas preneur car le pouvoir d’achat de mes clients du village a été également mis à rude épreuve’ .
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17 mars 2022
Partenariat pour les ODD, les Nations Unies soutiennent le recensement de la diaspora
Ce montant fait vivre des dizaines de milliers de familles, révélant l’importance de la diaspora dans la vie du pays. En 2019, les transferts de la diaspora représentaient environ 9% du PIB. En vue « de connaître le nombre exact de nos compatriotes résidant à l’étranger, de disposer d’une base de données fiable et performante permettant d’exploiter la structure, la qualité et la richesse de la diaspora togolaise », le ministère des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et des Togolais de l'extérieur, a démarré en 2021, le projet de cartographie et de recensement des Togolais de l’extérieur.
Ce projet bénéficie de l’appui technique et financier du PNUD et de l’OIM. L’opération de recensement a été officiellement lancée le mardi 08 mars 2022. Le recensement est possible grâce à une plateforme informatique permettant à tout Togolais de la diaspora ayant un numéro de téléphone et une adresse email de se faire enregistrer sur les sites www.recensement.diaspora.tg et www.diasporatg.org.
Selon Etienne Banga, chef de bureau de l’OIM au Togo, « ce recensement est inscrit dans le cadre des projets visant à favoriser l’engagement de la diaspora afin de contribuer au développement de leur pays », promouvoir l’inclusion sociale et réduire les risques de laisser certaines personnes de côté.
« Beaucoup de nos compatriotes ont des compétences que nous ne connaissons pas… Il s’agit ici de profiter de ce recensement numérique pour recenser les compétences de la diaspora afin d’inviter ces compétences pour aider à la mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement », a ajouté le Professeur Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et des Togolais de l'extérieur.
Cette initiative, première du genre au Togo, a connu plusieurs étapes préparatoires, notamment la mise en place du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE), la conception de la plateforme numérique dédiée au recensement, la conduite de missions d’informations à l’attention des Togolais de l’étranger dans plusieurs pays africains et en occident et la phase pilote du recensement pour tester l’opérationnalité de la plateforme.
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17 mars 2022
Santé et bien-être: le Togo s’engage à réduire la mortalité maternelle et infantile
Djoumèyi, 37 ans, est enceinte de son 4ème enfant. Elle a fait toutes ses consultations prénatales jusqu’à l’accouchement. 8 jours avant la date prévue, Djoumèyi sentant des contractions, se rend au centre de santé. L’accouchement est déclenché et toute la nuit, les sages-femmes vont essayer de sauver Djoumèyi et sa petite fille. En vain. Elles sont déclarées mortes à 5h14.
Un fort taux de mortalité maternelle
Malheureusement, Djoumèyi n’est pas une exception. En octobre 2021, Ornella Laine, une jeune femme de 29 ans, enceinte de son 3ème enfant, meurt lors de son accouchement au CHU Sylvanus Olympio (le plus grand hôpital public du pays). Pour son cas également, le bébé ne survivra pas. Son décès a choqué l’opinion publique qui va pointer du doigt les négligences des sage-femmes.
Selon les chiffres officiels, le taux de mortalité maternelle est de 401 décès pour 100 000 naissances vivantes. Il est estimé de nos jours qu’au Togo, au moins 2 femmes meurent chaque jour suite à une grossesse, à l’accouchement ou dans les 42 jours qui suivent. Le destin du nouveau-né est lié à celui de la mère et le taux de mortalité néonatale est de 27‰, suivant la même source.
L’Etat et ses partenaires œuvrent à inverser la tendance
En septembre 2021, le ministère de la Santé a lancé une initiative visant à rendre les soins de santé gratuits pour les femmes enceintes à travers le Togo. L’initiative appelée « Wezou » (vie en Kabyè, une des langues du pays) a pour objectif d’augmenter l’accès aux soins de santé aux femmes en supprimant le coût des soins pour de nombreux services.
Le 1er Mars 2022, le Docteur Diene Keita, Directrice exécutive adjointe de L’UNFPA, a échangé avec le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé sur les programmes de développement économique et social en faveur de la femme et des jeunes. Le Dr . Diene Keita a salué les progrès du Togo en matière de promotion des femmes.
«Nous avons parlé des programmes d’entrepreneuriat et du bien-être des femmes. C’est en cela que le programme Wezou trouve toute son importance », a-t-elle expliqué.
Mis en place au Togo depuis 2010 par la France en partenariat avec l’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA et ONU Femmes, le programme Muskoka soutient également le gouvernement togolais dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, et infanto-juvénile. Les interventions touchent entre autres au renforcement de la formation des agents de santé, à la construction, réhabilitation et équipement des centres de santé ainsi que le renforcement de la qualité de services en Soins Obstétricaux et Néonatals d’Urgence (SONU) et en santé procréative de la mère et de l’enfants.
En dix ans, le Togo a bénéficié de la part du Fonds Muskoka d’un appui de 13,5 millions d’euros. Selon le bureau de l’UNFPA, les efforts du Togo ont permis d’éviter 152 000 grossesses non désirées, 54 000 avortements provoqués et 400 décès maternels.
Le personnel soignant s’engage
L’Association des sages femmes du Togo, la Société des gynécologues et obstétriciens du Togo, l’Ordre national des médecins du Togo et le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo ont publié un communiqué suite au décès d’Ornella Laine. Face à l’indignation populaire, ces associations ont exprimé leur « grande tristesse », soulignant que ce décès de plus vient s’ajouter à la longue liste des décès maternels évitables enregistrés dans le pays. «Le système de santé doit être revu de fond en comble. C’est tout un travail à faire et c’est la responsabilité de tous, aussi bien des gouvernants que des citoyens que nous sommes et il faut que chacun fasse sa part», ont-elles ajouté.
Les agents de santé impliqués dans la prise en charge de la jeune femme ont été sanctionnés pour « faute professionnelle ». Toutes ces mesures combinées à l’appui des partenaires nourrissent l’espoir que bientôt, la peur d’une mort à l’accouchement sera un lointain souvenir pour les Togolaises qui laissera la place au bonheur de l’enfantement en toute sécurité.
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31 janvier 2022
Le Système des Nations Unies et le Conseil National du Patronat du Togo vers la formalisation de leur partenariat
Afin de renforcer la coopération et l’engagement avec les acteurs de ce secteur, le système des Nations Unies (SNU) au Togo, a initié un dialogue en vue de la signature d’un accord de partenariat avec le Conseil National du Patronat. Plusieurs rencontres entre les deux parties ont permis d’identifier les niches potentielles de collaboration, les moyens d’optimiser les espaces de dialogues et les leviers pour catalyser le partenariat entre le secteur privé et le SNU.
Le 27 janvier 2022, l’Equipe de pays des Nations Unies et le Conseil national du patronat (CNP) se sont retrouvés en vue d’approfondir les réflexions antérieures sur les modalités devant conduire à la signature d’un accord de partenariat de long terme.
Le président du CNP, Coami Sedolo Tamegnon a rappelé au cours de cette réunion que le patronat a toujours pu compter sur l’appui du SNU Togo: « Le CNP a eu à bénéficier par le passé d’un financement des Nations Unies pour la réalisation d’un projet d’appui au renforcement de capacités du Secteur Privé. Tout récemment, l’organisation patronale a signé une lettre d’entente avec l’UNHCR-Togo pour l’insertion professionnelle des réfugiés le 11 octobre 2021 ».
« Nous voulons réellement qu’à partir de maintenant, cette collaboration soit vraiment fructueuse et que toutes les agences du système des Nations Unies, tout le patronat avec ses entreprises puissent bénéficier de cette collaboration», a expliqué la Représentante résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo, le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, au nom du SNU.
Le CNP-Togo représente plus de 1500 entreprises et 24 associations professionnelles du secteur privé auprès des Pouvoirs publics et des Organisations internationales. Ce secteur devrait financer à plus de 60% la feuille de route 2020-2025, outil stratégique national pour la réalisation des ODD. En 2022, le SNU élabore un nouveau document cadre de coopération pour le développement durable (CCDD) qui sera aligné sur la feuille de route du gouvernement. Les deux parties se sont donc engagées à poursuivre les discussions afin que l’accord de partenariat de long terme soit signé au plus tard dans un délai de trois mois.
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28 décembre 2021
Togo: Pérennisation des activités du centre de documentation du CINU
Ils sont orientés vers l’adresse connue du Centre d’information des Nations Unies (CINU) de Lomé. Les jeunes trouvent cependant porte close: le CINU a déménagé depuis mai 2021 et le centre de documentation n’existe plus. Le désespoir s’empare d’eux: « comment allons-nous pouvoir achever ce devoir sans support documentaire et bibliographique ? », s’interroge Akuvi.
Le vigile de faction redirige Akuvi et ses amis vers la nouvelle adresse du CINU, sise dans les locaux du PNUD, 40 avenue des Nations Unies. Premier point de satisfaction, à leur arrivée, les jeunes apprennent que malgré la fermeture de la médiathèque, les documents restent accessibles et consultables. En effet, pour assurer la continuité de l’accès à la culture et à l’information, le fonds documentaire du CINU a été réparti entre plusieurs centres d’accueil et de services aux jeunes dont la bibliothèque de la maison des jeunes de Lomé, la médiathèque Saint-Jean, la bibliothèque du Centre de ressources documentaires en droits de l’Homme (CFDH), l’École Supérieure des Techniques et Arts de la Communication (ESTAC) et l’Institut Supérieur de Développement et d’Interprétariat (ISDI).
Les jeunes se rendent immédiatement à la médiathèque saint-Jean, la plus proche. A la fin de la journée, Akuvi joint au téléphone Mme Nadietou Zibilila, responsable du CINU, pour confirmer l’accès aux documents. A sa voix, l’on pouvait deviner un réel sentiment de soulagement d’avoir pu accéder aux informations recherchées.
27 décembre 2021. Au lendemain de la fête de Noel, la responsable du CINU reçoit un appel d’un numéro inconnu: « Bonjour Madame. C’est Kokou. Je vous ai rencontrée il y a quelques semaines en compagnie de mes camarades alors que nous étions à la recherche de documentation. Je voudrais vivement vous remercier pour la décentralisation de vos documents. Pour moi qui réside à Adidogomé, la dotation de la maison des jeunes en manuels et documents nous épargne de parcourir de longues distances. C’est le savoir et la connaissance à proximité. Infiniment merci. »
« Les archives et le point d’information jeunesse de la maison des jeunes de Lomé se réjouissent vraiment de ce don », explique pour sa part Latévi Edem Kodjo, Directeur de la maison des jeunes de Lomé. « La mise à disposition de ces documents a accru le taux de fréquentation de la bibliothèque du centre», a-t-il ajouté.
Selon l’UNESCO, la bibliothèque publique est une force vivante au service de ’éducation, de la culture et de l’information et un moyen essentiel d’élever la paix dans les esprits et de contribuer au progrès de l’humanité. Depuis l’ouverture de ses portes en 1963, la bibliothèque du CINU de Lomé a toujours été une référence pour les étudiants en Master et doctorat sur les thématiques liées aux relations internationales, droits de l’Homme et autres sujets d’intérêt pour les Nations Unies.
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16 novembre 2021
Togo: Le PAM installe des jardins scolaires dans 50 écoles à cantines
‘Grâce à la cantine, les enfants sont contents d’aller à l’école et apprennent mieux. Nous pouvons travailler au champ toute la journée sans nous préoccuper du repas de midi des enfants’, confie avec un sourire de satisfaction, Célestine, dont le fils Emmanuel, est élève à l’école primaire publique (EPP) d’Amalaklé dans la préfecture de Blitta.
Des jardins scolaires pour approvisionner les cantines scolaires
Pour le compte de l’année scolaire 2020-2021, l’école a eu un taux de réussite de 100% à l’examen de CEPD (Certificat d’étude du premier degré). Une conséquence directe de la cantine scolaire qui ravit tout le village.
Dans le cadre de l’exécution de son Plan stratégique provisoire de pays 2021-2022, le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a réitéré son appui technique et financier au programme d’alimentation scolaire du gouvernement togolais à travers l’installation de jardins scolaires dans 50 écoles à cantines servant un repas chaud chaque jour de classe à environ 12,500 élèves
"L’objectif visé par cette initiative est l’approvisionnement des cantines en légumes, condiments et fruits frais de qualité, le renforcement des capacités des communautés locales sur les techniques de production maraîchère, ainsi que l’intégration d’activités pédagogiques de jardinage dans le cursus des élèves", explique Aboubacar Koisha, Directeur Pays du PAM au Togo, avant d’ajouter que "ces activités qui permettront l’approvisionnement des cantines en vivres locales, la promotion des acteurs de l’économie locale et la mobilisation de la contribution communautaire à la bonne gestion des cantines scolaires, constituent les fondements d’un modèle intégré d’alimentation scolaire promu et mis en œuvre par le PAM dans quelques pays en Afrique de l’ouest et du centre".
En collaboration avec le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural et l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB), le PAM a identifié sur l’étendue du territoire 50 écoles à cantine avec des sites propices à la mise en place et la gestion de jardins potagers d’une superficie de 2 500 m² chacun. Les Comités de gestion des cantines de ces écoles (COGEP) ont reçu des formations en technique de production maraîchère, du petit matériel et équipements ainsi que des semences certifiées et 21 écoles ont également bénéficié de l’installation de puits à grand diamètre et de bacs de rétention d’eau pour permettre l’irrigation du jardin.
Une mission pour le suivi des travaux
Du 02 au 05 Novembre 2021, le PAM a organisé des missions d’évaluation sur le terrain dans les 5 régions économiques du pays, pour le suivi de la mise en place des jardins scolaires.
Tout comme Célestine, les membres de toutes les communautés rencontrées ont souligné l’impact positif du programme de cantine sur la nutrition, la santé et l’éducation des enfants. Le Représentant du PAM a saisi l’occasion pour réitérer l’engagement de l’institution à: ‘ accompagner le gouvernement togolais dans la gestion et l’expansion d’un modèle intégré d’alimentation scolaire, tel que promulgué par la Loi sur l’alimentation scolaire adoptée en juin 2020 par l’Assemblée nationale’.
Mentionnons que le projet de cantines scolaires constitue l’appui du PAM au programme national d’alimentation scolaire. Le Gouvernement Togolais entend multiplier ce programme par 3 à l’horizon 2025, avec pour objectif un taux de couverture nationale de 18%.
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Communiqué de presse
15 février 2022
Amélioration de la qualité des soins et services de santé : L’OMS offre un lot de matériel d’une valeur de 105 millions au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio
Remettant officiellement cet important lot de matériel au Directeur du CHU-SO et de son personnel, en présence du Secrétaire Général du MSHPAUS, Dr DIALLO Fatoumata Binta Tidiane, Représentante Résidente de OMS au Togo a plaidé pour des actions concrètes. «On dit chez nous, la meilleure façon de dire est de faire », a-t-elle soutenu rappelant que « L’OMS est une agence technique qui accompagne les Etats dans l’élaboration et la mise en œuvre de leur politique de santé. Il est ainsi logique que nous ne nous cantonnions pas à l’abstrait mais allions vers du concret »
« En tant que chef de file des partenaires techniques et financiers en santé, il est de notre devoir de vous offrir un appui technique de qualité mais aussi de mobiliser les autres partenaires pour vous accompagner. Le CHU-SO doit être le centre de référence nationale en matière d’offre de soins et de services afin que chaque patient qui y entre soit pris en charge de façon holistique et dans une démarche de qualité. Nous avons donc besoin de tous et toutes pour non seulement aller vite mais bien. Je sais pouvoir compter sur vous pour qu’on puisse y arriver », a lancé la Représentante Résidente de l’OMS.
Ce lot offert par l’OMS est composé de matériels de Prévention et de Contrôle l’Infection, de lits d’hospitalisation, de consommables médicaux, de matériels de diagnostic, d'équipements de bloc opératoire et de mobiliers de bureau..
« Un seul mot de ma part, de tout le personnel et des patients pris en charge dans notre établissement de santé : Merci », s’est exclamé le directeur du CHU-SO, le Méd. Lt-Col. AGBOBLI Yawo Apélété. « Vous êtes d’un énorme appui pour nous avec la mise à disposition de ressources humaines et matérielles pour d’abord la réalisation de notre retraite dans le but d’élaborer le Projet d’Etablissement Hospitalier (PEH) du CHU-SO, devant lui permettre d'analyser son fonctionnement et d'organiser stratégiquement son évolution à moyen terme. En plus, l’OMS s’est encore déployée pour la mobilisation de ressources financières afin de nous équiper de matériels de protection, de matériels de soins et mobiliers de bureau ».
Le Secrétaire Général du MSHPAUS Dr Marin WOTOBE a tenu à transmettre les remerciements des autorités sanitaires togolaises à l’OMS pour ce don qui vient « renforcer le cadre de travail du personnel de santé et améliorer la qualité des soins et services ». Pour finir, il a tenu à rassurer les partenaires techniques et financiers en santé « que le CHU-SO fera bon usage des matériels offerts, et surtout nous espérons que tous les chantiers en cours prendront rapidement corps, pour le bien de la population togolaise »
Pour plus d’informations :
Dr DIALLO Fatoumata Binta Tidiane, Représentante Résidente de l’OMS au Togo
Dr OUEDRAOGO Kiswendsida Romain Hilaire, ouedraogoki@who.int
Ms FIATY Akossiwa Homefa Solange, équipe de communication, fiatya@who.int
M. NIANG Issa, équipe communication, niangi@who.int
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Communiqué de presse
19 janvier 2022
Examen de la situation des droits de l’homme au Togo dans le cadre de l’Examen périodique universel
La situation des droits de l’homme au Togo sera examinée pour la troisième fois, dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) le lundi 24 janvier 2022 lors d’une réunion qui sera retransmise en direct via le webcast.
Le Togo sera l’un des 12 Etats à être examiné par le mécanisme de l’EPU au cours de sa session qui se tiendra du 24 janvier au 3 février *. Cette session marque la fin du troisième cycle de l’EPU. Les premier et deuxième EPU du Togo ont eu lieu respectivement en octobre 2011 et en octobre 2016.
L’examen se fera sur la base des documents suivants: 1) le rapport national – informations soumises par l’État examiné; 2) une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; 3) les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.
Les trois rapports sur lesquels se fondera l'examen du Togo le 24 janvier sont disponibles ici.
Lieu : Salle 20, Palais des Nations, Genève [NB : En raison des restrictions liées à la COVID-19, la réunion se tiendra dans un format utilisant une combinaison de participation en personne et en ligne, et les représentants des médias sont encouragés à suivre les débats via le webcast].
Heure et date : 09h00 – 12h30, lundi 24 janvier 2022 (heure de Genève, GMT +1 heure)
L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies. Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à deux reprises dans le cadre du premier et second cycle de l’EPU. Au cours du troisième cycle de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion d’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays. La délégation du Togo sera dirigée par S.E. le Dr. Christian Eninam TRIMUA, Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République. Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (« troika ») pour l’examen du Togo sont l’Erythrée, les Emirats arabes unis et l’Ukraine. La session sera retransmise en direct via le webcast : http://webtv.un.org/ La liste des orateurs et les déclarations orales qui seront faites pendant l’examen du Togo seront publiées sur l’Extranet de l’EPU. Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Togo le 28 janvier à 15h00. L’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen. * La 40e session de l'EPU devait initialement se tenir en novembre 2021, mais a été reportée en raison des mesures liées à la COVID-19. Pour plus d'informations et les demandes des médias, veuillez contacter Rolando Gómez, responsable des médias du CDH (rolando.gomez@un.org), Matthew Brown, responsable de l'information publique du CDH (matthew.brown@un.org) ou Pascal Sim, responsable de l'information publique du CDH (simp@un.org).
Pour en savoir plus sur l'Examen périodique universel, visitez le site : https://www.ohchr.org/FR/HRBodies/UPR/Pages/UPRMain.aspx Suivez le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies sur les réseaux sociaux : Facebook Twitter YouTube Instagram
Le Togo sera l’un des 12 Etats à être examiné par le mécanisme de l’EPU au cours de sa session qui se tiendra du 24 janvier au 3 février *. Cette session marque la fin du troisième cycle de l’EPU. Les premier et deuxième EPU du Togo ont eu lieu respectivement en octobre 2011 et en octobre 2016.
L’examen se fera sur la base des documents suivants: 1) le rapport national – informations soumises par l’État examiné; 2) une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; 3) les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.
Les trois rapports sur lesquels se fondera l'examen du Togo le 24 janvier sont disponibles ici.
Lieu : Salle 20, Palais des Nations, Genève [NB : En raison des restrictions liées à la COVID-19, la réunion se tiendra dans un format utilisant une combinaison de participation en personne et en ligne, et les représentants des médias sont encouragés à suivre les débats via le webcast].
Heure et date : 09h00 – 12h30, lundi 24 janvier 2022 (heure de Genève, GMT +1 heure)
L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies. Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à deux reprises dans le cadre du premier et second cycle de l’EPU. Au cours du troisième cycle de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion d’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays. La délégation du Togo sera dirigée par S.E. le Dr. Christian Eninam TRIMUA, Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République. Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (« troika ») pour l’examen du Togo sont l’Erythrée, les Emirats arabes unis et l’Ukraine. La session sera retransmise en direct via le webcast : http://webtv.un.org/ La liste des orateurs et les déclarations orales qui seront faites pendant l’examen du Togo seront publiées sur l’Extranet de l’EPU. Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Togo le 28 janvier à 15h00. L’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen. * La 40e session de l'EPU devait initialement se tenir en novembre 2021, mais a été reportée en raison des mesures liées à la COVID-19. Pour plus d'informations et les demandes des médias, veuillez contacter Rolando Gómez, responsable des médias du CDH (rolando.gomez@un.org), Matthew Brown, responsable de l'information publique du CDH (matthew.brown@un.org) ou Pascal Sim, responsable de l'information publique du CDH (simp@un.org).
Pour en savoir plus sur l'Examen périodique universel, visitez le site : https://www.ohchr.org/FR/HRBodies/UPR/Pages/UPRMain.aspx Suivez le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies sur les réseaux sociaux : Facebook Twitter YouTube Instagram
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Communiqué de presse
23 juin 2021
L’OIM pour une meilleure gestion des frontières en Afrique de l’Ouest
En réponse à cette situation, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), avec le soutien financier du Ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, a mis en place le projet « Renforcer la sécurité frontalière et la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée ».
« C’est un programme régional qui couvre les pays du Golfe de Guinée, notamment le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Ce programme va cibler les régions frontalières de ces pays », explique Abibatou Wane, Représentante de l’OIM pour le Ghana, le Togo et le Bénin.
L’objectif principal du projet est de contribuer à l’amélioration de la stabilité régionale dans le Golfe de Guinée en renforçant les capacités de gestion des frontières et la résilience des communautés à certains postes frontaliers du nord du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo.
Les interventions vont porter sur la rénovation et la construction de cinq postes frontaliers (deux au Ghana et un au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Togo), la fourniture d’équipements de patrouille et la construction d’installations d’eau, d’assainissement et d’hygiène. Le site envisagé au Togo est la localité de Pogno, frontalière avec la province de Kompienga au Burkina Faso.
« Nous allons également renforcer la résilience des populations en ces milieux », ajoute Mme Wane. L’OIM va donc mener une enquête en amont pour déterminer la perception des populations locales sur les questions de sécurité et recueillir les recommandations et actions à mettre en place pour renforcer la résilience des communautés. Ceci va permettre de renforcer les relations de confiance entre les communautés, les autorités et les forces de l’ordre.
Parmi les résultats attendus de ce projet, on dénombre le contrôle des mouvements avec les données du flux migratoire, l’amélioration des mécanismes d’intervention d’urgence en matière de santé publique aux frontières, le renforcement de l’engagement et de la coopération avec les communautés frontalières et le renforcement de la coopération entre les pays du Golfe de Guinée.
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Communiqué de presse
03 juin 2021
Retraite annuelle des chefs d’agences: des pistes de collaboration innovantes avec les partenaires
Cette rencontre a réuni les chefs d’Agences, de Fonds et Programmes du système des Nations Unies, résidant au Togo ou non, ainsi que les chefs de file des groupes de résultats du cadre de coopération des Nations Unies.
Au cours des 3 jours de travaux, les participants ont examiné les modes et modalités actuels d’intervention du système des Nations Unies. Ils ont ainsi pu identifier les valeurs sur lesquelles bâtir une équipe efficace au profit des populations.
L’équipe-pays a ensuite échangé avec les partenaires au développement notamment l’Union Européenne, le Conseil National du Patronat, le Conseil national de la jeunesse, l’ONG Communication pour un développement durable, l’incubateur CUBE et la Fédération des organisations non gouvernementales au Togo.
Ces dialogues ont permis aux chefs d’agences de comprendre la perception que les partenaires ont du SNU et de définir ensemble les défis liés au partenariat. Ils ont ensuite répertorié les opportunités pour un engagement accru des différentes parties au service des populations, notamment à travers l’utilisation des nouvelles technologies de l’information.
Au sortir de cette retraite, des options stratégiques ont été prises: (i) renforcement de la cohérence et de l’intégration des agences du système des Nations Unies pour une coopération plus efficace avec les autorités dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale, (ii) partenariat renforcée avec la société civile et le secteur privé afin de travailler ensemble à consolider un environnement favorable à leur contribution à la réalisation de l’Agenda 2030.
Pour ce faire, le SNU va développer des initiatives ou programmes conjoints, prôner plus de convergence dans ses interventions et établir des plateformes de collaboration et de dialogue avec tous les partenaires sous la coordination du gouvernement. Le personnel des Nations Unies a été également invité à accompagner ces engagements, gages de plus d’impact sur le quotidien des populations!
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Communiqué de presse
02 juin 2021
Lancement du projet d’Amélioration du financement du développement pour la réalisation des ODD au Togo
Doté d’un budget de 2 124 045 dollars US, (respectivement de 1 000 000 dollars US du Fonds pour les ODD, 924 045 dollars US du PNUD et 200 000 dollars US de l’UNICEF), le projet est mis en œuvre par le PNUD et l’UNICEF. D’ici juin 2022, le projet va aider à créer les conditions d'une augmentation des ressources pour soutenir le financement des ODD ainsi que la nouvelle vision gouvernementale adoptée en octobre 2020 et contenue dans la feuille de route 2025: « Un Togo en paix, une Nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable ».
Le projet va explorer les conditions de mobilisation de tous les flux de financement potentiels, y compris d’origine privée. Les interventions opérationnelles concerneront le renforcement du dispositif de financement du développement du pays en tenant compte de l’Agenda 2030, notamment pour une utilisation optimum des ressources internes et externes.
Pour ce faire, une attention sera accordée aux actions coordonnées de mobilisation des ressources pour le développement durable, à l’exploration des opportunités de financement et à la mise en place d’un dialogue multipartite sur le financement des priorités nationales de développement impliquant pleinement le secteur privé.
L’accent sera également mis sur un meilleur alignement de la chaîne de planification, de programmation, de budgétisation, de suivi et d’évaluation (PPBSE) Le but est d’accélérer les cibles des objectifs de développement durables (ODD) conformément au principe de ne laisser personne de côté, à travers le renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles et techniques de toutes les parties prenantes de même que le renforcement de la transparence et de la responsabilité.
Particulièrement pour les secteurs de l'agriculture (ODD 1 et 8), de la santé/nutrition (ODD 3 et 1) et de l'éducation (ODD 4), des stratégies spécifiques (intégrées dans la stratégie globale de financement) seront élaborées pour accroître les financements, y compris innovants, afin d'accélérer le rythme de réalisation de l’Agenda 2030 et mieux contribuer à la mise en œuvre de la feuille de route 2020-2025.
A terme, le projet devrait atteindre les résultats interdépendants suivants : une stratégie de mobilisation de financements durables, soutenue par un mécanisme institutionnel est élaborée ; les plans, les instruments et les systèmes de planification et de financement sont intégrés ; des ressources privées et publiques pour financer les ODD sont mobilisées et les risques opérationnels et institutionnels sont mieux identifiées.
Les activités préparatoires pour une mise en œuvre efficace du projet ont débuté en juillet 2020.
Pour plus d’informations sur le projet, veuillez contacter : Mme Essi Fafa Soulé, efsoule@unicef.org, Chargée de la Communication, du Plaidoyer et du partenariat avec le Secteur privé à l’Unicef ou M. Emile Kenkou, emile.kenkou@undp.org, Chargé de Communications au PNUD.
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